"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 25 juin 2013

Tout ça pour ça !



G-day ! (c’est où le point G, chef ?) Enfin ! Il y a tant de couples, paires, duos, etc. qui étaient dans les starting-blocks en attendant la promulgation de la loi tant attendue ! Ça va être la ruée ! Et une juteuse affaire commerciale ! Comme l’affirmait un organisateur d’évènements : "Alors que pour les hétéros, le budget moyen est de 8000 euros pour 100 personnes,  je vais avoir des mariages gay pour 30.000 euros à 40 personnes"…
Bref, nous avons enfin eu ce week-end le premier salon du mariage gay pour tous au Parc Floral !
60 exposants ; champagne et petits fours offerts ; déco fuchsia et tout, et tout…

Fréquentation annoncée : 5 à 7.000 visiteurs.
Cumul billetterie et cartons d’invitation présentés à l’entrée : …150

Désert. Neurasthénie pour les hôtesses désœuvrées… En moyenne, chaque exposant a vu …5 clients potentiels et… tous ont vu les mêmes. Un bijoutier qui dit avoir investi 30.000 € pour son stand n’a vendu qu’une seule paire d’alliances à… des hétéros. Dimanche en début d’après-midi, les exposants démontaient déjà leurs stands et réclamaient d’être remboursés…

Pour l’organisatrice, c’est à cause… des homophobes.

Après le coup de feu logique des six premiers mois qu’on saura bien nous monter en épingle, on verra bien l’évolution des statistiques de mariages de ce type, mariage qui n’intéresse réellement qu’une minorité de la minorité activiste de cette minorité de nos compatriotes. Et celle des demandes d’adoption qu'une minorité de la minorité de la minorité de cette minorité. Mais bon. Pour ça, couper le pays en deux, le faire descendre dans la rue, exprimer ouvertement son mépris pour la majorité, l’insulter et l’humilier, liquider les dernières traces de confiance que l’acuraba pouvait encore avoir dans les institutions et la justice, aligner les matraques et les flash-balls face aux drapeaux français et aux poussettes, embastiller les passants,  ça valait le coup. Ça le valait pour satisfaire Bergé et, surtout, pour gagner un an de croissance, d’emploi, de redressement productif, de réformes structurelles, toussa   
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Enfin bon. Pendant ce temps-là, dimanche après-midi à Lyon, malgré le beau temps propice aux escapades, nous étions 1.500 (chiffre commun à la Préfecture et aux organisateurs, c’est assez rare pour le signaler, transformé en "près de 1000" par le canard local…) pour crier notre révolte contre l’incarcération de Nicolas.
Avec, bien sûr, son lot désormais quasi quotidien d’affrontements avec la police… Quatre interpellations… On se demande pourquoi quatre et pas quarante… ou zéro.
C’est dans ces moments-là que je regrette le plus mon âge et mon état de santé… Je suis quand-même resté sur zone plus d’une heure après la dispersion officielle. On peut toujours avoir besoin de la présence de témoins en vérité ; et puis ça contribue un peu à calmer le zèle des scarabées et des brassards orange…
J’avais bêtement oublié de prendre les dosettes de sérum physiologiques qui auraient bien dépanné certains jeunes ; et même moi aussi… On y retournera, on ne lâche rien !
     
En tout cas, la flicaille semblait cette fois-ci assez démunie, hésitante. Manifestement, s’il leur fallait libérer la circulation, les ordres étaient d’éviter l’affrontement et la violence trop visible. Nous étions en plein quartier plus bourgeois tu meurs et il ne faudrait pas que les électeurs aux fenêtres se posent trop de questions… Prendrait-on désormais autant de précaution à notre égard que pour les "quartiers" ? Ne rêvons pas…
Ceci-dit, je me suis payé une franche rigolade quand la troupe a reçu l’ordre de repli ! Sur une large avenue bordée d’immeubles de bureaux et désormais totalement déserte un dimanche soir à 21h, les gars se sont repliés vers les fourgons en respectant la consigne : Seuls sous les regards goguenards de quelques spectateurs s’étant attardés sur le trottoir, alignés sur quatre rangs compactes derrière leurs boucliers, les scarabées ont reculés en bon ordre, pas à pas, avec le reflex d’être attentifs aux façades, des fois qu’il leur tombe un parpaing ou une vieille machine à laver… 

4 commentaires:

  1. ainsi que je l'ai exprimé ailleurs c'est bien fait pour les exposants , s'ils avaient accepté de se renseigner ailleurs qu'à la télé de désinformation , ils auraient su que l'assoss demandeuse du mariage burlesque ne regroupait que quelques membres ...ils ont cru que tous les homo voulaient le mariage et bien tant pis , d'une part la France n'a pas la moitié de ses citoyens homo et d'autre part chez ces gens là on change souvent de cheval ou de cavalier ...le mariage...sont pas tous fous non plus ces gens !
    et s'ils ont eu peur des homophobes ...ils sont trouillards pour rien!l 'homophobe est un mythe agité comme celui du méchant fasciste,les français sont hétéro ou homo et pas homophobes pour deux sous , il se foutent pas mal des histoires de fesses de leurs voisins tant que cela ne vient pas s'insinuer dans leur vie personnelle et ne touche ni l'enfance ni les valeurs morales ancestrales .
    la vielle plaisanterie qui dit ce qui leur rentre ....ne m'empêche pas de marcher est toujours d'actualité dans bien des têtes, et avec les problèmes de boulot le citoyen lambda se fout pas mal du reste

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  2. kobus van cleef26/06/2013 20:39

    à la pensée de la mine déconfite des organisateurs, j'ai bien rigolé

    Je sais que c'est mal et pas chrétien, mais ça tombe bien, je suis athée et j'ai mauvais fond

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    1. kobus van cleef01/07/2013 11:21

      du mauvais fond ou de l'athéïsme ?
      des deux peut être....

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