Je ne peux pas m’empêcher de reproduire ici pour ceux
qui ne traînent pas sur Boulevard Voltaire, le billet d’Olga Le Roux, professeur de lettres
classiques, publié sur ce site si suspect :
"D’abord,
c’était un artiste : total
respect. Il avait une conception révolutionnaire de la justice : il
tranchait seul, « prononçait le
jugement qui lui agréait comme si la majorité en décidait ainsi ».
Le souverain n’a pas à écouter le peuple.
Sa pratique du sexe n’était pas moins moderne : libertinage à toutes mains, matrones,
prostituées, femmes du peuple, femmes de sénateurs, vestales, tout lui était
bon ; il goûtait également les
jeunes garçons, avec un sens louable de la diversité. Même l’inceste,
dit-on, avec sa mère… On prétend qu’il fit tuer celle-ci, mais une
interprétation symbolique s’impose et le disculpe : en frappant le ventre devenu inutile, il devenait fils de lui-même,
libéré des déterminismes de la naissance ; de même, en suicidant
Sénèque, son père spirituel, il s’affranchissait des préceptes stoïciens –
mesure, maîtrise de soi, soumission à l’ordre naturel –, toutes ces contraintes
insupportables qui briment le droit imprescriptible au bonheur. Ni mère, ni
maître.
Même souveraine liberté vis-à-vis du mariage : sa première épouse une fois ôtée de sa route,
il se débarrassa de la deuxième avec une belle énergie (âmes sensibles
s’abstenir). La leçon est claire : oui
au mariage pour mieux le faire exploser. Mieux encore : par une divine
inspiration, un génial pied de nez à la tradition, il épousa deux hommes – pas en même temps, c’est dommage.
Faire table rase, tel est l’idéal que tente aussi de réaliser l’incendie de Rome –
Rome, autant dire la ville, le peuple, la civilisation, les vieilles
lunes ; « c’est pour mieux
te reconstruire, mon enfant ». Mais comme la plèbe ignorante,
ramassis de conservateurs bornés, osait broncher, nouvelle illumination : les
chrétiens sont responsables, brûlons-les, jetons-les dans l’amphithéâtre.
Spectacle et paix publique assurés. Quelle perspicacité ! Les chrétiens sont coupables, forcément
coupables.
Vingt
siècles après, même constat : les chrétiens sont toujours coupables de
superstition, misogynie, homophobie, tyrannie, colonisation, esclavagisme,
racisme, réchauffement climatique (n’en doutez pas !).
Et c’est
ainsi que Néron est grand."
NERO CLAVDIVS CAESAR AVGVSTVS GERMANICVS, né Lucius
Domitius Ahenobarbus était d’une
modernité à couper le souffle…
MOI-PRESIDENT PEDALONAUTE, né François Gérard Georges Nicolas Hollande n’est-il pas qu’un archaïque
petit-bourgeois rêvant d’un retour aux très riches heures d’il y a vingt
siècles ?
peut être ne faudrait il voter que pour des agrégés d'histoire ou des gens ayant fait leurs humanités ...
RépondreSupprimerPépère en Néron? Il lui manque la démesure. Sa folie est petite, étroite, sectaire, tristounette.
RépondreSupprimerTrès juste. En tout, c'est petit bras...
SupprimerMoi aussi je trouve ce site bien suspect. Et puis le nom de Voltaire, le Guy Bedos du 18è...
RépondreSupprimerPourtant, l'on y trouve des perles
"le Guy Bedos du 18è." ^^
Supprimer"François Gérard Georges Nicolas Hollande n’est-il pas qu’un archaïque petit-bourgeois rêvant d’un retour aux très riches heures d’il y a vingt siècles ? "
RépondreSupprimerNon, c'est bien trop d'honneur.
C'est juste un tout petit et très sombre connard.