C’était hier et avant-hier. Deux journées de mini-sommet informel dans la campagne suédoise. Etaient réunis
là dans une relative discrétion quatre chefs de gouvernement de l’Union
Européenne : Les premiers ministres de la Suède, de la Grande-Bretagne,
des Pays-Bas et la chancelière d’Allemagne.
Au menu, certes, il y avait le nom à proposer au
Conseil européen pour remplacer Barroso. Sachant que Merkel soutient toujours
Junker et, en revanche, que le Batave comme le Viking ne sont pas chauds et que
Cameron n’en veut en aucun cas, ils n’ont pas dû avancer beaucoup vers un consensus. Les trois compères n’ont
pas dû réussir à convaincre Angela de changer d’avis… Mais au-delà du nom du
futur président de la Commission, et bien avant la poire et le fromage, ils ont
aussi dû débattre entre eux du pourquoi faire dans le domaine du libre-échange, du budget
européen, des abus de la libre circulation… Ces gens-là ne bloquent pas deux
jours sur leurs agendas pour ne pas avancer d’une façon ou d’une autre… D’autant que ces quatre pays comptent
parmi les membres de l'UE les plus concurrentiels et réformateurs ayant maintenu
leurs économies à flot durant la crise. Et qu’ils sont les seuls membres de
l'UE comptant parmi les dix pays les plus compétitifs au monde dans le dernier
classement de l'OCDE…
Sa minorité
majorité gouvernementale ayant soutenu mordicus le socialo-compatible Martin
Schultz qui n’a plus aucune chance contre Junker dont lui-même ne veut pas, on
aurait naïvement pu croire que François II Pédalonaute aurait pu aller donner
un coup de pouce aux trois anti-Junker en Suède… D’autant qu’il avait même
caressé l’idée de pousser la candidature de Lagarde… C’est oublier :
- Qu’il y a des
soutiens qui sont pires que rien du tout.
- Qu’on n’invite pas
les enfants à se mêler des conversations sérieuses des grandes personnes.
- Que de toutes les
façons aucun des quatre n’aurait songé à faire appel à lui.
- Et qu’il avait
mieux à faire :
- Lundi : Commémoration du
massacre de Tulle en 1944.
- Mardi : Remise du "Prix
de l’audace artistique et culturelle"…
NB : L’illustration du
billet ne s’arrête pas à cette chose molle qu’on appelle l’UE. Elle
veut s’élargie à l’Europe ; à ce qui compte (ou
pas) en Europe…
On n'invite pas moive guignol en chef ?
RépondreSupprimerMerdalors !
Keske c'est que ce bintz ?
Ils zont pas reconnu sa valeur ajoutée, profonde et irremplaçable ?
Là, chuis trop dégouté
pourquoi on l'a mis au piquet le petit garçon de la photo ?
RépondreSupprimerRenversement des choses, la zone libre est au nord, la zone occupée au sud !
RépondreSupprimer