- 15.000
hommes de l’émir Al-Bagdadi,
graine de calife, débaroulent sur Bagdad aux cris d’الله أَكْبَر, avide de zigouiller à la pelle, à la
pelleteuse et par fournées, shiites,
chrétiens, etc. Et sunnites mal câblés, ne les oublions pas. C’est comme si un
volcan sous-marin oublié faisait brusquement surgir une île nouvelle. Une île
dont le territoire (en développement…) représente déjà un bon tiers de la France…
- 3.000 "européens de papier",
dit-on, seraient partis en Syrie apprendre à tuer combattre. Même pas
pour se la jouer Brigades internationales des riches heures du Frente Popular à Albacete dont ils n’ont
jamais entendu parler. Et la plupart d’entre eux, écœurés des affrontements
internes des Al Nosra et autres sacs
de nœuds que nous sponsorisons, rejoignent chaque jour plus nombreux les
troupes d’Al-Bagdadi, tant l’homme va au vainqueur et le bas de plafond au plus
simple.
- Parmi ceux-ci, on compterait au
doigt mouillé au moins 300 "Français de papier", l’effectif d’un
bataillon, ayant tous vocation à "rentrer dans leurs foyer". La
plupart, n’est-ce pas, pour prendre une retraite bien méritée ou… dans l’attente
d’un nouvel ordre de marche… Comme la
grosse centaine ayant déjà regagné leurs
foyers. Et le flux n’est pas tari…
Notez qu’il n’y aurait que 90
instructeurs répertoriés dans leurs principaux centres de recrutement. Et on
les a à l’œil puisqu’ils sont en prison (on se demande pourquoi mais Taubira ne nous
le dit pas)
Pourquoi vous causer de ça ? – Pour
mettre en perspective la nouvelle vachement importante du jour. Si importante
que non seulement le porte-parole du ministère de l’Intérieur a expressément et
longuement expliqué et justifié la mesure prise, mais le Sinistre du dit
Intérieur soi-même s’est fendu d’un communiqué pour féliciter "les services de renseignement, les forces de
l'ordre, le préfet et ses équipes" qui ont "mené à bien
la procédure" (fait leur
boulot…)
De quoi s’agissait-il ? Mais voyons ! Après des mois d’enquête et un mois et demie
de procédure après l’arrestation, de l’expulsion vers la Tunisie d’UN
étranger recruteur
présumé de djihadistes. Rendez-vous
compte ! Le porte-parole s’est donc longuement étendu sur le cas de
ce brave garçon de 28 ans expulsé vers
son pays d’origine, dont le rôle avéré
a été clairement établi, etc. En
insistant bien sur le fait que cette mesure a été prise "en urgence
absolue au regard de la menace que sa présence constituait pour la sécurité
publique et la sûreté de l'État." (y a pas eu de roulement de tambour)
Bref, avant-hier jeudi on a réussi à en expulser UN.
Et c’est le deuxième en deux mois, vous vous rendez-compte !
Bon. Si on éprouve le besoin de se justifier et de faire
mousser la mayonnaise comme ça chaque fois qu’après six semaines de procédures on
arrive à expulser un agent de l’ennemi,
c’est qu’on se sait bien incapable d’en expulser beaucoup… Et de toutes façons aucun
ayant la qualité de "Français de
papier"…
on a expulsé un ennemi , quel acte de bravoure, et de quel droit ce pauvre martyr est il viré de chez nous, chez lui , de fwance quoi ?
RépondreSupprimeret il est où le père Désir pour faire cesser le scandale ?
de toute manière le proverbe dit :"un de viré dix vont rappliquer "
On a identifié et cravaté un agent ennemi (n'est-il pas ennemi celui qui déclare la guerre à l'Occident en général et donc à la France en particulier où il reste encore quelques Occidentaux?) et - au lieu de se le garder sous le coude pour lui faire raconter ce qu'il sait et qu'il pourrait nous être utile de savoir- on l'expulse en "urgence absolue"! La patate était-elle donc si chaude? Valait-il mieux s'en débarrasser très vite avant que ça nous mette mal avec les autres islamistes installés en France ou même -horreur!- avec les musulmans modérés si prompts à lancer des accusations d'islamophobie?
RépondreSupprimerCa méritait d'être dans le journal, on ne parle pas assez des trains qui arrivent à l'heure. Je viens de lire des formulations dignes d'un chef d'Etat dans votre billet. Ah la guerre et les élites dans le caniveau, si c'était pas interdit d'en appeler, j'en serais... Au plaisir de vous lire, vil jouisseur que je suis.
RépondreSupprimerC'est dommage que Chirac ne soit plus dans la course avec lui Ces 300 auraient eu droit à la retraite des combattants comme les anciens des brigades internationales Mais le Hollandais flottant peut le faire j'en ai la conviction
RépondreSupprimer