"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 12 juin 2014

Ah non ! Pas lui !



C’était hier et avant-hier. Deux journées de mini-sommet informel dans la campagne suédoise. Etaient réunis là dans une relative discrétion quatre chefs de gouvernement de l’Union Européenne : Les premiers ministres de la Suède, de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas et la chancelière d’Allemagne.
Au menu, certes, il y avait le nom à proposer au Conseil européen pour remplacer Barroso. Sachant que Merkel soutient toujours Junker et, en revanche, que le Batave comme le Viking ne sont pas chauds et que Cameron n’en veut en aucun cas, ils n’ont pas dû avancer beaucoup vers un consensus. Les trois compères n’ont pas dû réussir à convaincre Angela de changer d’avis… Mais au-delà du nom du futur président de la Commission, et bien avant la poire et le fromage, ils ont aussi dû débattre entre eux du pourquoi faire dans le domaine du libre-échange, du budget européen, des abus de la libre circulation… Ces gens-là ne bloquent pas deux jours sur leurs agendas pour ne pas avancer d’une façon ou d’une autre… D’autant que ces quatre pays comptent parmi les membres de l'UE les plus concurrentiels et réformateurs ayant maintenu leurs économies à flot durant la crise. Et qu’ils sont les seuls membres de l'UE comptant parmi les dix pays les plus compétitifs au monde dans le dernier classement de l'OCDE…

Sa minorité majorité gouvernementale ayant soutenu mordicus le socialo-compatible Martin Schultz qui n’a plus aucune chance contre Junker dont lui-même ne veut pas, on aurait naïvement pu croire que François II Pédalonaute aurait pu aller donner un coup de pouce aux trois anti-Junker en Suède… D’autant qu’il avait même caressé l’idée de pousser la candidature de Lagarde… C’est oublier :
- Qu’il y a des soutiens qui sont pires que rien du tout.
- Qu’on n’invite pas les enfants à se mêler des conversations sérieuses des grandes personnes.
- Que de toutes les façons aucun des quatre n’aurait songé à faire appel à lui.

- Et qu’il avait mieux à faire :
            - Lundi : Commémoration du massacre de Tulle en 1944.
            - Mardi : Remise du "Prix de l’audace artistique et culturelle"…

NB : L’illustration du billet ne s’arrête pas à cette chose molle qu’on appelle l’UE. Elle veut s’élargie à l’Europe ; à ce qui compte (ou pas) en Europe…
 

3 commentaires:

  1. kobus van cleef12/06/2014 19:24

    On n'invite pas moive guignol en chef ?
    Merdalors !
    Keske c'est que ce bintz ?
    Ils zont pas reconnu sa valeur ajoutée, profonde et irremplaçable ?
    Là, chuis trop dégouté

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  2. pourquoi on l'a mis au piquet le petit garçon de la photo ?

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  3. Renversement des choses, la zone libre est au nord, la zone occupée au sud !

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