"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 7 janvier 2015

Et voilà…



Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que les déséquilibrés et autres loups solitaires se retrouvent – comme c’est curieux - en bande organisée comme ose désormais le dire Libération.

Bien sûr, le Pédalonaute était sur les lieux une heure après les faits avec la brochette de maréchaux soviétiques de rigueur (Cazeneuve, Hidalgo, Huchon…) A 14h, il avait réunion de crise à l’Elysée, c’est la moindre des choses, c’est son job. En revanche, son job de chef de l’exécutif n’était pas d’être sur place pour réconforter les familles et postillonner à chaud dans les micros. Il n’est pas dans son plan-com’, on est en guerre. Et à 20h, il sera à la télé. C’est aussi la moindre des choses ; à ceci-près que je crains fort que ce qu’il dira sera pire que de ne rien dire. J’anticipe peut-être nauséabondement, mais je crains que le nécessaire appel au calme, au rassemblement, au civisme, à la vigilance et à l’union nationale se liquéfie dans le padamalgam et les effets petits-bras d’un chef de guerre incapable d’oser désigner l’ennemi…

On est incapable de lutter contre un ennemi que l’on ne sait pas désigner.

Bien sûr, même Le Monde et Libé sont bien obligés de rapporter, entre guillemets et en petits caractères, les "propos tenus par des témoins" qui auraient entendu les soldats d’en face assassins crier : Allahou Akbar et Nous avons vengé le Prophète.
Dans les titres des médias, ce n’est pas encore un acte de guerre, juste un attentat contre Charlie Hebdo… Et dans le corps des textes, le mot Islam n’apparaît jamais. Qu’on parle d’émotion va de soi. Mais en dépit de la triste gravité des faits, je ne peux pas m’empêcher de pouffer en lisant en boucle le mot incompréhension !

Il y a même un média, je ne sais plus lequel, qui, dans un historique (les caricatures de Mahomet, etc.) a trouvé le moyen de faire un paragraphe de dix lignes avec sous-titre en gras sur "l’attaque" en 2008 (en justice !) de Charlie Hebdo par l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne, évidemment déboutée en 2010) !

Bien sûr, j’exprime mes condoléances aux familles de Charb, Cabu, Wolinsky, etc. Ce qui leur arrive est probablement d’autant plus dur à porter qu’ils le vivent dans l’incompréhension, tant leurs héros familiaux respectifs avaient dû les persuader qu’ils étaient le seul avenir dont le futur a droit…
Eux, je ne les pleurerai pas.
Et je réserve ma sincère compassion aux familles des flics. Ainsi qu’à celles des éventuelles petites mains qui ont eu la malchance de se trouver là au mauvais moment.

La liste des pertes s’allonge et ce n’est pas fini.

Un mot sur les tueurs. On est encore dans la période des vœux. Je forme bien sûr le vœu qu’on les retrouve ; et vite avant leur prochaine opération. Qui aura lieu de toutes façon puisqu’ils auront de la relève. Mais ça leur fera toujours des effectifs en moins…
Qu’on les retrouve et qu’on soit contraint de les liquider sans pertes dans quelque Fort-Chabrol…
Parce que sinon, je connais la musique puisque c’est une affaire judiciaire :
- Visite médicale préalable à une garde à vue assisté par un avocat en veillant scrupuleusement à éviter les vices de forme pouvant justifier une annulation de la procédure et une remise d’office en liberté ; puis les auteurs présumés seront déférés au parquet qui demandera la mise en détention provisoire au juge des libertés et de la détention, nomination d’un juge d’instruction qui se plongera dans le dossier.. On veillera à leur sécurité, maintien en bonne santé et équilibre alimentaire en l’hôtel de Fleury-Mérogis en attendant un procès dans deux ans peut-être puis l’appel puis le recours à la Cours Européenne des Droits de l’Homme...
- Toussa parce que nous ne voulons pas admettre que nous sommes en guerre.

5 commentaires:

  1. Si on les prend vivants, on les reverra gras et confiants au box des accusés dans quatre ans ! La mousse de l'émotion sera retombée et peut-être faudra-t-il les échanger.
    Aux dernières nouvelles ils approchaient de Roissy-CDG avec la seconde voiture et des témoins de la rue Nicolas Appert ont signalé un RPG dans l'attirail.
    Une bombe a sauté aussi devant l'école Ozar Hatorah de Sarcelles.
    Les félicitations des Cités commencent à affluer sur Twitter.
    Les pouvoirs publics sont inexistants.

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  2. Le Coran est universel pour tous les Musulmans et il ne faudrait pas faire d'amalgame ? Les oeillères de nos politiques vont nous emmener à une guerre de religion pire quand 732 ,

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  3. Sur les lieux avant que tous les blessés ne soient évacués. Mais: « pas d'amalgame surtout »
    dixit aussi son excellent prédécesseur
    les deux font la paire

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  4. kobus van cleef07/01/2015 21:40

    Je m'étonne que ça étonne
    Ça fait pas loin d'un demi siècle qu'on accueille n'importe qui dans ceupehi, sous les motifs les plus divers ( et qui va payer les retraites ? et qui fera les boulots que les vronzais veulent plus faire ? et on peut pas les laisser comm' ça, ces pauvres gensses.... et nous sommes tous des enfants d'immigri...... et leurs pères ont reconstruit l'A-france.....)
    Faut bien qu'un jour on commence à payer l'addition


    Deux choses
    L'impératif d'accueil et de métissage s'impose à tous SAUF à nos élites
    En conséquence, c'est nous qui souffrons de leurs conneries de cathoprogressiste

    On a les mains liées par l'Europe, vous comprenez, c'est impossible de fermer les frontières
    Sauf pour certains états moyenorientaux pour qui, miracle, c'est possible et même, surprise, souhaitable

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  5. Billet très juste !
    Au fait, très bonne année à vous.

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