« Ma plus grande peur : Avoir un jour des
enfants. »
« Ce
serait la pire chose qui pourrait m’arriver. J’ai moi, déjà. Il
m’est arrivé de ne pas pouvoir vivre avec des jeunes femmes parce qu’elles avaient
des enfants. Faits par d’autres, certes, mais faits par elles. Je préfère quand même quand il n’y a aucun
lien. »
« Je suis inadapté à la famille. Je déteste en
voir, en croiser. La notion de famille m’agresse. Quand il y a plusieurs
personnes d’une même famille dans une pièce, tout cet ADN regroupé me donne la
nausée. Pour moi, être à table avec ses
parents, c’est déjà de l’inceste. Quand mes amis ont des enfants, je ne les
vois plus jusqu’à ce qu’ils en soient libérés. »
« C’est
des liens du sang que sont venus le racisme, la monarchie absolue.
La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les
bébés à la naissance comme dans "La
vie est un long fleuve tranquille". On devrait interdire aux
parents d’élever leurs enfants biologiques. Cette manière de placer son ego dans sa chair me donne le vertige. »
Cékoiça ? C’est
le dénommé Yann Moix qui cause de lui
dans une interview à Voici publié vendredi dernier… Vous allez me dire que je dois être
bien désœuvré pour me laisser aller à de telles lectures… Et me dire aussi qu’on
n’en a rien à foutre de ce guignol, prix littéraire, toussa, qui entretient à coups de provocs’ ciblées son fonds de
commerce dans le Puff* du PAF. Le guignol, accessoirement, qui a lancé en
janvier dernier le super flop de l’année : La pétition pour faire entrer au
Panthéon Wolinski, Charb, Cabu et Cie°…
Oui mais voilà :
Aymeric Caron commençant à lasser, c’est lui qui va le remplacer dès la rentrée
dans On n'est pas couché. L’autre
tronche de débile inspiré qui a dû faire assurer un paquet de thunes ses zygomatiques
et muscles des paupières comme outils de travail, Laurent Ruquier donc, pense
avoir trouvé là de quoi relancer l’audimat. Pensez donc ! Un type à la
fois soupçonné de faiblesses pour Faurisson et Dieudonné et en même temps
soutenu par Charlie Hebdo !
Tout d’abord, ça me donne l’occasion de placer ici – une fois n’est
pas coutume - la prose du Monde libertaire. Ce canard du mouvement
anarchiste a donné en 2012 une belle définition de l’émission :
« déversoir de toutes les rengaines pseudo-intellectuelles du moment,
dérisoire cénacle composé de propagandistes de cour ou d’histrions épatant la
galerie, de journaleux dégoulinants de morgue, de savants factices, voire frauduleux,
d’essayistes à la mode, de politicards en mission, ou de punching-balls offerts
aux ego carnassiers de ceux qui ont le pouvoir de dire ce qui est bien et ce
qui mal en politique, en littérature, en musique, en sciences, en économie, que
sais-je encore… »
Ensuite,
ce remplacement d’un des personnages de cette commedia dell’arte à masques et convenue
ne me paraît pas anodin. Il s’inscrit, me semble-t-il, dans un glissement
progressif de l’émission qui s’explique peut-être par la perspective des
prochaines élections présidentielles…
Au
départ, le casting était simpliste et assez manichéen pour divertir les cerveaux des couillons de base : On avec deux Laurel
et Hardy "chroniqueurs" bien identifiés comme étant de sensibilité l’un de gôche et l’autre de
drouâte… La paire Zemmour-Naulleau a fait pendant 4 ans le succès et l’audience
de la prod en faisant le job. En le
faisant trop bien, ce qui dérange à la fin… On édulcore donc (parce
que la Polony, hein…) et, après l’absence totale d’épaisseur
de la Pulvar, l’espèce de chacal Aymeric finit par prendre toute la place. Et
il a beau être parfaitement dans la ligne,
le téléspectateur a (trop) tout compris et le Caron en devient contreproductif…
Je
peux me tromper, mais j’ai le sentiment que la formule de cette émission de "débats"
de la télévision "de service public" va évoluer de manière à passer de
plus en plus des "messages de société" qui "vont de soi" et
donc "non politiquement partisans" qui ne chagrineront pas le CSA, y
compris en campagne électorale…
Je
m’explique : En choisissant Yann Moix, on donne une tribune à un type dont
le CV est suffisamment contrasté pour lui retirer l’étiquette degôche (n’a-t-il
pas appelé à voter Bayrou en 2012 ?) mais qui, mine de rien, va faire un
forcing de décérébration de l’acuraba sur les questions sociétales pour accélérer la déstructuration de la société (cf. Voici).
Avec, en faire valoir, une Léa Salamé (ou toute autre
femelle, parité oblige), brave fille dont
les origines libanaises donnent un petit parfum de diversité mais qui ne voudra
pas être en reste pour garder sa place…
Bref,
on n’est pas rendu…
*- (Puff :
Bordel, boxon, maison close quoi ! en allemand parlé…)
ha tiens, le monde libertaire?
RépondreSupprimerle journal qui énerve Boutin?
non, je déconne
où puis je trouver ce truc?
parce que si tout est du même tonneau, ça risque d'être sympa dans les moments de grande dépression
en ont ils autant après les ceusses qui agittent en sous main nos grandes gueules sensuelles ( connes , elles le sont déjà ) du PAF ?
Franchement, si vous y tenez vous trouverez une case pour vous abonner ici :
Supprimerhttp://www.monde-libertaire.fr/
Mais si ça vous prend, notez-bien :
1° Surtout, ne vous recommandez pas de moi !! ils ne vous feront aucune ristourne.
2° La citation était suffisamment exceptionnelle pour que je la reprenne en citant honnêtement ma source.
3° Je décline toutes responsabilité quant à votre éventuelle décision inconsidérée et n'attendez de ma part aucune indemnisation...
j'aime vivre dangereusement
Supprimerah c'est un journal anarchiste Je croyais que c'était encore une déclinaison du journal le monde comme '"le monde diplomatique" ou "le monde des livres" Mais quel con
SupprimerExcellente définition de l'émission!
RépondreSupprimerEt la perspective d'un Y'Âne Moite acceptant librement de ne pas se reproduire, ça ne vous fait pas frétiller de l'adn ? Le grand avantage des loquedus qui n'aiment pas la famille, c'est qu'ils n'en sont pas dignes et qu'en s'abstenant, ils contribuent à épurer la population. Moi je vous l'affirme : c'est trôp bien.
RépondreSupprimerC'est trop d'la boule, comme disent les gosses
Supprimerce que nos démocrates et nos républicains refusent de reconnaitre c'est que le totalitarisme est le nemésis le double maléfique le doppleganger de la démocratie et que les deux se complétent et ne peuvent vivre et survivre l'un sans l'autre un peu comme le jour et la nuit, le bien et le mal, batman et le joker...Le totalitarisme n'existait pas tant que la démocratie ne s'était pas encore imposée largement en occident voire dans le monde (meme les pires totalitarisme se disent démocrates ou républicains) En effet le problème de la démocratie, c'est qu'un tel régime porte déja le pire dans ces germes (cette idée que l'on est quasiment obligé et forcé de s'intéresser a la vie politique économique et sociale de la cité ne peut que mener a holodomor ou a auschwitz si on pousse le raisonnement jusqu'au bout) Voila pourquoi le démocrate a si peur du facho, il se doute ou sait inconsciemment que le facho n'est finalement que la caricature du démocrate ou du républicain, un intégriste qui prendrait les lois et la mentalité du "vivre-ensemble" et de la "république" trop au pied de la lettre D'ailleurs ce n'est justement pas un hasard si les républiques sont parfois parmi les pires régimes au monde (ex la corée, l'iran, la chine) On dit que la dictature est un danger pour la liberté mais le problème, c'est que la démocratie l'est aussi (par ses lois collectivistes ressemblant au moins de très loin aux pires totalitarismes ex avec l'interdiction du tabac ou de la prostitution, du fait qu'elle est un régime faible et instable elle risque de porter au pouvoir des dictateurs si elle reste trop longtemps inefficace)
RépondreSupprimerOn est bien d’accord mais faites attention aux mots qui sont dévoyés : comme Démocratie, Totalitarisme, Dictature…
SupprimerUne dictature n’est pas forcément totalitaire. Une démocratie qui s’affirme fondée sur LA Démocratie l’est (totalitaire) De toutes les façons, son but est de le devenir…
Dans un régime non-totalitaire, qu’il soit "dictature", "despotisme éclairé" ou "démocratique", on prend les mesures nécessaires à la survie, voire à la prospérité, de la population concernée, ce qui implique toujours une distinction entre le citoyen et le barbare (il n’y a pas de contre-exemple) et si Créon doit mettre Antigone au trou, c’est dommage mais tant pis. Dans un régime non-totalitaire, si on impose légitimement d’honorer les "dieux" de la Cité pour maintenir la nécessaire cohésion du "vivre-ensemble", ça reste purement mondain.
En revanche, ce qui caractérise – et seulement ça – un régime totalitaire, c’est d’imposer les "Dieux" du système comme étant l’Absolu absolu qui doit tout régenter, y compris les pensées intimes et les réflexes pavloviens jusque dans la chambre à coucher. Je ne fais pas un dessin… La Démocratie-Dieu incarné d’aujourd’hui est déjà un totalitarisme ; point-barre. Et le facho-croquemitaine en est le bouc-émissaire qui lui sert pour calmer son désir mimétique cher à René Girard.