"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 6 juin 2015

Savoir "twitter" convenablement…



Hier soir, je suis tombé sur ce touïtte :
Voilà exactement le genre de touïtte qui encombre inutilement, qui ne sert à rien. Ou plutôt si.
Il sert à meubler, à entretenir la présence de son auteur dans le fond de gazouillis de la toile. C’est vrai quoi ! Voilà une sentence formulée par quelqu’un de fort convenable dont les oracles sont respectueusement suivis par des milliers d’acurabas des plus raisonnables.

Maître Eolas, maître des formules qui permettent à chacun de ses lecteurs de se sentir mieux informé et plus intelligent. Maître des formules qui font dire de lui "- Il est bien ce monsieur !", voire "- Quel courage !", mais qui ne l’engagent à rien…

"La liberté, ça ressemble à ça"…  Que c’est beau !

Lisez bien : La liberté, ça ressemble à quoi ?

- Ducon, oui Ducon pour qui la liberté de la femme se mesure à la surface textile de son string et à son droit parce-qu’elle-le-vaut-bien d’exposer ses mamelles au soleil de Palavas, lira qu’elle respire mieux chez les Kurdes que… ailleurs.
- Et, tout pareil car Maître Eolas touïtte pour tout le monde, Toufik, Bambaa et certains Ducon liront qu’une fois tombée sous le contrôle des Kurdes, la femme subira la honte de devoir renoncer à sa pudeur et à sa dignité ; contrairement à… ailleurs.  
Tout le monde est content…

Et Maître Eolas est resté convenable. Dans ses 140 signes et espaces du jour, il a placé les mots liberté et femme que-c’est-bien ; il a placé burka  et Kurdes que-ça-fait-vendre ; mais il s’est bien gardé d’évoquer l’ailleurs vu qu’on ne sait jamais…
Rendez-vous compte ! Il suffirait qu’une assoc’ quelconque porte plainte pour islamophobie, même sans plus de suites qu’un procès intenté à Woerth, pour que son audience sur les réseaux sociaux en prenne un coup et que les médias lui ferment leurs portes…

Mettre ou retirer sa burka chez les Kurdes, voilà un sujet autrement plus mondain et décent que d’évoquer lapidation et égorgement… ailleurs.  

Maître Eolas sait se tenir. 



1 commentaire:

  1. Son journal ne vaut pas plus cher que ses tweets.De plus ses démêlés judiciaires avec l'institut pour la justice inclinent à penser qu'il s'agit d'un gauchiste qui avance"masqué?".

    RépondreSupprimer