"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 1 août 2015

L’inénarrable bordel qui nous attend…



- Le Pédalonaute a donc démenti qu’un accord aurait été trouvé avec l’Ours pour le dédommager dans l’affaire des Mistrals. Tout au plus des "décisions importantes seront prises à la fin de l’été"… Faudrait pas trop vouloir bousculer Mémé… Mais non, ça n’a rien à voir…
- Par ailleurs, paraît que c’est journée noire sur les routes en ce ouïqinde de "chassé-croisé". Mais ça n’a rien à voir non plus...
Ce fameux chassé-croisé me fait quand-même repenser aux mois d’été des temps anciens où il me fallait bosser : En plus du courant du métier et de la préparation saisonnière des budgets et objectifs pour l’année suivante à présenter, négocier et défendre en haut lieu en septembre, toussa avec des collaborateurs en vacances, que ça me tombe dessus le 1° juillet ou que je trouve ça sur mon bureau en rentrant le 1° août,  il y avait toujours en plus, émanant des services du Siège, une pile d’instructions aussi variées que comminatoires à application immédiate…
De quoi s’agissait-il ? C’était souvent un véritable inventaire à la Prévert de modifications à apporter sans délai, aussi bien au cœur de métier qu’aux missions support, au reporting, aux contrôles, … Parfois sinon souvent, des mesures dont on sentait qu’elles étaient dans les tuyaux depuis longtemps. Pourquoi donc  toussa nous arrivait-il d’un seul coup d’un seul en paquet groupé avant le 14 juillet ?   Ben voyons ! Ces messieurs des directions générales partaient en vacances ! Toutes ces circulaires et lettres de missions traînaient dans leurs tiroirs, parfois depuis des mois, souvent en attente d’une ultime signature devenue plus facile à obtenir, le vendredi soir entre deux portes, du type déjà debout et pressé de partir en vacances… Et puis, surtout, les "retours" contrariants du "terrain" à réception des dits ukases  trouvaient le responsable aux abonnés absent pour trois semaines. On espérait sans trop y croire que ça suffirait pour les calmer…

Pourquoi repenser à ça ? Parce que nous avons eu hier le dernier Conseil des ministres qui prend dix-neuf jours de vacances. Et, évidemment, le dit Conseil a acté vite-fait avant de se séparer la désignation des 13 nouvelles capitales régionales découlant de la sublimifique réforme territoriale que nous savons.

La liste des heureuses métropoles élues ne sera d’ailleurs confirmée qu’après les votes de chaque nouvelle assemblée régionales après les élections que nous savons aussi et qu’y s’annoncent devoir être un foutoir grandiose.
Tous ces messieurs-dames sont montés en voitures, pressés de s’éclipser après cette annonce pour s’égayer vers leurs lieux de "vacance" (en restant, bien sûr, disponibles…) et en espérant que "ça ira mieux à la rentrée"…

Cette réforme territoriale, ni faite ni à faire, se révèle chaque jour un peu plus n’avoir été qu’un caprice, que le besoin de "poser un acte" tiré comme ça vient de la boîte à outil du chapeau dans la précipitation et dans une impréparation la plus totale, histoire de "faire quelque chose" sensé marquer un quinquennat…
A ce propos, il suffit de lire ce décryptage d’aujourd’hui chez Atlantico…  

Chaque jour qui passe, les bouseux de la France profonde comme leurs élus locaux prendront un peu plus la mesure de l’inefficacité, de la pharaonique connerie criminelle et du summum de ridicule de cette réforme concoctée à la va-vite par la gauche-de-mes-deux avec la complicité de l’assourdissante passivité de la drouâte-de-gouvernement…  
Avec une campagne électorale là-dessus, ce ne sont pas les préparatifs du Sommet du Climat dont l’acuraba n’a rien à foutre qui enfumeront le dernier trimestre, ni en vert ni en rose…

Je prends le pari que la réforme territoriale que l’on pensait emballée-pesée sera l’allume-feu d’un dernier trimestre de l’année tellement bordélique que c’est là que les historiens placeront le Waterloo de la Hollandie… 


2 commentaires:

  1. kobus van cleef02/08/2015 09:27

    Ne pariez pas, vous pourriez gagner le gros lot !
    Et après, ça sera récréatif ,la populace dans les rues ,la racaille à l'affût, not' bon zigue à Baden-Baden
    Sinon, sublimifique ,c'est une trouvaille !
    Souffrez que je vous l'emprunte

    RépondreSupprimer