- Mercredi 19 août – 21 h 10’ :
« Il y aura des baisses d’impôts si la croissance s’amplifie
en 2016 »
- Jeudi 20 août – 10 h 24’ :
« Il y aura des baisses d’impôts quoi qu’il arrive
en 2016 »
10 h 25’ :
Euh…
«… pour en
fixer l'ampleur, ça dépendra de la croissance que nous pourrons
atteindre en 2016 »
1°- Que je sache, une "amplification de la croissance en 2016" ne
peut se constater et se mesurer de manière fiable qu’au terme de la période
considérée par rapport à une mesure faite à bases constantes en début de
période. La première annonce implique donc que les baisses d’impôts évoquées
résulteraient au plus tôt des dispositions actées par la loi de finance pour
2017, loi votée en fin d’année 2016, élaborée sur la base de l’éventuelle
croissance constatée au mieux sur trois trimestres, voire le seul premier
semestre de l’année… L’impact des dites baisses d’impôts sur l’activité des
acteurs économiques et des ménages est donc reporté à 2017.
2°- La deuxième annonce faite avec
fermeté le lendemain assure que les dites baisses d’impôts auront lieu en
2016… Çaveudirkoi ? Qu’elles seront effectives en 2016 ? Qu’elles seront
votées fin 2016 ?
3°- on en fixera l’ampleur (de la baisse) au vu de
la croissance constatée en… 2016…
"Exemple exemplaire" du grand flou désorganisateur, de l’à-peu-près,
du n’importe quoi, des hésitations et de la perplexité d’un Pédalonaute qui est
comme un canard qui a trouvé un vélo… Mais aussi, hélas, exemplaire de la
nuisance de son "pouvoir de jactance".
Vous ferez vos comptes, vous évaluerez la baisse prévisionnelle estimée des taux de l’IS, de l’IRPP, de la CSG et de
la TIPP en 2016 2017 dans le cas d’un hypothétique doublement du taux de croissance du PIB (par ex. de
0,1 à 0,2 %) et vous développerez en deux parties, quatre sous-parties et
autant de sous-sous-parties l’évidente corrélation entre cette action et l’objectif promis de réduction
de l’instabilité fiscale. Vous avez
deux heures. Je ramasserai les copies.
Vous pouvez aussi traiter ça à la manière d’un opéra-bouffe si vous le
sentez mieux. A condition que vous respectiez bien le plan de construction
comme à Sciences Po, il ne vous en sera pas tenu rigueur…
Va pour l'opéra bouffe... L'emmerdement est que ces cons là jouent tellement faux que ça tourne au grand guignol!
RépondreSupprimerCes déclarations démontrent l’ignorance crasse en économie ! Il confond assiette et taux, multiplicateur et multiplicande car pour avoir de la croissance il faut baisser l'impôt et ne pas attendre une croissance hypothétique (assiette) pour réduire le taux. à 0,1% ou 0,2 % et même 0,4% il n'y a pas de croissance du secteur marchand (création de richesse) mais ces taux ne représente que l'augmentation de la dette.
RépondreSupprimerVous réfléchissez trop !! Et vous n'avez pas fait l'ENA, vous ne pouvez donc pas comprendre !!
RépondreSupprimerNotez la réaction des syndicats à cette annonce... C'est fabuleux....
Mais attends !
RépondreSupprimerAucun Français ne croit ni même n'écoute ce que dit le bouffon.
Il peut bien promettre la Lune.