Nadia Daam, vous
connaissez ? Peut-être si vous regardez Arte ou lisez 20 minutes (personne n’est parfait). Elle y sait faire son
chemin la petite… Si elle ne vous dit rien, ce n’est pas grave. Perso, je ne la
découvre qu’aujourd’hui puisqu’elle a fait la "une" de bien des sites
de "réinformation", ou "d’in-faux" comme il cause l’Express…
Aucune raison d’en
rajouter. Sinon pour dire qu’elle m’a fait repenser à Anastasia Levy,
une autre de ces sauterelles, toutes purs produits "parce qu’elles le
valent bien" de nos lycées, de nos facs, écoles de journalopes et autres
nurseries du système. Aucune raison d’en rajouter, donc, sinon l’envie de relayer
ci-après le billet qu’Arnaud
Florac consacre aujourd’hui sur Boulevard Voltaire au dernier touïtte indigné pondu par cette
connasse :
« Émotion scandalisée de la journaliste d’Arte, Nadia Daam, à la suite
de l’attentat dans le Thalys, mais ce n’est pas ce que vous croyez. Ce qui est
grave à ses yeux, ce n’est pas qu’un terroriste ait tiré à la Kalachnikov dans
un train. Ce n’est pas que les agents publics assermentés se soient
courageusement barricadés pendant l’attentat (comme disent Chevallier et
Laspalès, « y a des jours où on regrette qu’ils ne soient pas en grève »).
Et ce n’est pas non plus que les passagers doivent leur salut à deux militaires
américains. Non.
Ce qui scandalise la journaliste, c’est que France Info ait affirmé
que l’auteur (présumé) des faits était un jeune homme de 26 ans « de
nationalité ou d’origine marocaine ». Elle se fend à cet égard de deux
tweets aussi impartiaux qu’élégants : « Quelqu’un peut me dire en
quoi la nationalité ou l’origine mérite d’être rendue publique à ce stade du
bordel HEIN ? » et « ‘De nationalité ou d’origine’. En plus
putain. COMME SI C’ETAIT PAREIL ».
Bien. Rendons hommage à cette jeune femme : ce n’est pas du tout
pareil. On ne peut lui enlever cela. Il n’en reste pas moins que ce jeune homme
est d’origine, sinon de nationalité marocaine. Et que les deux hommes qui ont
héroïquement maîtrisé ce terroriste sont de nationalité américaine, et sont
militaires de profession. Il conviendrait peut-être de twitter un autre haïku
assassin, du style « Quelqu’un peut me dire en quoi ça nous intéresse que
les mecs soient américains BORDEL ? », puis peut-être « Et
militaires en plus. Comme si ça changeait quelque chose pour désarmer un mec
avec une kalach PUTAIN ».
A l’évidence, il s’agit là d’un nouveau « deux poids deux
mesures » de la part d’une certaine presse. Mais oui, vous savez :
quand deux militaires sont accusés de pédophilie en Centrafrique, L’Obs
titre « l’honneur sali de l’armée française », mais quand un
directeur d’école déjà condamné pour attouchements organise une semaine du goût
avec son sexe, cela ne semble guère salir l’honneur de l’Éducation nationale.
Là, c’est pareil : on ne s’émeut guère que la nationalité américaine des
deux héros soit rendue publique. Cela en dit pourtant long, me semble-t-il, sur
l’état de la conscience collective du citoyen-roi d’une démocratie en paix
(celui qu’Ortega y Gasset appelait le « señorito satisfait »).
A quand un communiqué plus neutre, pour faire plaisir à la douce Nadia:
« Une personne tire avec une arme dans un train sur des personnes. Deux
personnes la maîtrisent. Âgé d’un certain nombre d’années, le tireur présumé
serait né quelque part. » (« …et pour celui qui est né, c’est un
peu le hasard », chantait Maxime Le Forestier qui pour une fois
n’avait pas tort).
Plus sérieusement, il conviendrait de ne pas insulter les faits. Il se
trouve que les tueurs des gauchistes de Charlie Hebdo ne s’appelaient
pas Jean et François Martin, qu’ils n’étaient pas nés à Vierzon. Il se trouve
que Mohammed Merah, Mehdi Nemmouche, Coulibaly et les autres n’étaient pas
d’origine lituanienne, argentine ou néo-zélandaise. C’est comme ça. Et ce n’est
pas la peine de s’énerver. »
Arnaud
Florac
Finalement, il n'y a que le pinard qui aura droit à une appellation d'origine qui indiquera son terroir, l'homme n'aura plus le droit d'en avoir une. C'est ça le progrès, un immense gloubi-boulga indigeste, où les racines auront disparu. Mais sans racines, une plante meurt, un homme aussi.
RépondreSupprimerLe Nain
Le pinard ,les vaches et le fromatch'
SupprimerToutes choses de qualité
L'homme lui , forcément sans qualité , comme l'écrit Musil ,retourne dans la tambouille originelle
C'est du matos de base
Il n'y a plus ni Jésus de Nazareth ni Saddam de Tikrit
Sinon ,le terme sauterelle pour designer les journalisses femelles me plait bien
Sauf qu'on d'avance inutilement
En effet, on n'a pas vu leurs cuisses
Peut être que les dames en question sont courtaudes et basses du cul