Il arrive parfois que les dépêches nous parlent par
inadvertance de faits divers n’ayant
aucun rapport avec les souchiens écrasés.
C’est le cas d’un évènement sans intérêt apparent que les
médias se sont empressés de nous rapporter aujourd’hui. Il me permet tout d’abord
d’honorer à nouveau la mémoire de Jean-Michel Basquiat dont nous savons
tout et n’ignorons rien. Rappelons tout de même (des fois que vous soyez incultes) qu’il s’agit d’un artiste peintre new-yorkais d'origine
haïtienne et portoricaine proche d'Andy Warhol. Décédé il y a déjà 28 ans, c’est
maintenant une valeur sure. D’autant
plus sure que mourir d’une overdose à l’âge de 28 ans, ça vous pose un mec. Vous
trouverez ici-bas en cul de lampe son portrait en noir et blanc que je propose
à votre dévotion.
A titre indicatif, par exemple, l’œuvre sans titre d’icelui reproduite ci-dessous a été adjugé en mai
2014 pour la somme ridicule de 34,8 millions de dollars chez Christie’s. Représentant,
semble-t-il, un guerrier nu agrémenté de la couronne de gâteau des rois et des
graffitis répétitifs dont l’artiste est coutumier, ce tableau représenterait, a-t-on
dit alors, l’incarnation de l'artiste au
moment où son succès devenait éclatant sur la scène new-yorkaise et le marché
de l'art mondial.
Mais je m’égare…
Ces jours-ci, donc, dans
le secret des alcôves, derrière les rideaux d’une fenêtre d’un de ces immeubles
aussi discrets que cossus de la rue du Cirque, un vol a été commis.
Rendez-vous compte !
Un cambriolage réalisé sans effraction apparente dans l'un des quartiers les
plus protégés de France, à proximité immédiate de l'Elysée et du ministère de
l'Intérieur !
Et, qui plus est, dans
cette aussi discrète qu’étroite et courte rue du Cirque où certain avait pu
croire pouvoir sans dommage scooteriser ses élans copulatoires jusqu’à l’heure
des croissants !
Bref, une dame dont
nous ignorons tout (et
c’est très bien ainsi)
mais dont nous subodorons l’étendue, sinon du patrimoine du moins des moyens, rentre chez elle pour découvrir
qu’on lui a dérobé le gribouillage exposé au-dessus de la cheminée : Une œuvre
de Jean-Michel Basquiat estimée à 10 millions de dollars…
- Dépourvue d’expérience
de la chose et sûrement plus affolée par l’ampleur de la perte de potentiel
financier que par l’arrachement affectif imposé à son environnement esthétique,
la dame s’est précipitée au commissariat sans prendre les trois minutes de
réflexion préalable habituelles chez l’acuraba de base face à son trois-pièces
dévalisé pour la troisième fois…
- Ayant sûrement bien
d’autres choses à traiter, les enquêteurs de la Brigade de répression du
banditisme de la PJ ont vite torché l’affaire qui a tourné au vaudeville :
Faute d’effraction et la dame étant en instance de divorce, il ne s’agissait
que d’un "prélèvement" familial, le mari ayant déjà entrepris de
mettre la bête en vente…
Pourquoi relever ce "fait
divers" ici ? Pas seulement pour meubler
un dimanche pluvieux.
Pour rappeler encore
le scandale de ce marché de l’art dit contemporain qui valorise n’importe quoi,
les produits n’étant que des supports
de placements financiers, certes
spéculatifs mais bénéficiant de toutes sortes d’exonérations de taxes et de
plus-values. Les profits de certains se blanchissent ainsi accrochés aux murs
ou emballés dans les coffres pendant que l’épargne de l’acuraba moyen se fait
essorer en attendant que la Fwance grècifiée
lui sucre son assurance-vie pour nourrir les réfugiés...
dimanche pluvieux vous même !
RépondreSupprimerici , il a fait beau et , sur les îles , un tout petit coup de zeff
vous vous en foutez et vous avez raison
plus je vais et moins j'aime l'art comptant pour rien (mais content de lui , merci )
le summum , ce fut l'an dernier lorsque ma femme me contraignit à visiter le musée soulages à Rodez ( berceau de la famille, enfin, en partie)
le mec a passé son inexistence à rainurer de la peinture noire sur des toiles blanches et lorsqu'on lui posait la question "pourquoi le noir" , il répondait "parce que"
il annonçait la préemption de chaque couleur ( ou pas) par chaque mec "de renom"
ainsi yves klein, c'était le bleu
lui , soulages , c'était le noir
je ne sais quel picsou avait choisi l'or, mais y en a surement eu un
ou alors son matériaux
césar c'était la bagnole
compressée
anish kapoor ça a été au début la cire (rouge) puis le béton
moi, ce sera la poudre et les balles
comme l'enfant grec
et on en revient à l'épargne des vronzais
....
Mosche et Levy sont en discussion houleuse suite à une transaction. Ils interpellent Rabbi qui passait par là pour lui demander de trancher le litige.
RépondreSupprimerLevy demande à Rabbi si le noir est une couleur ? Bien sûr que c'est une couleur le noir, ce sont même toutes les couleurs. Et le blanc Rabbi ? un peu hésitant il annonce que oui, le blanc est aussi une couleur. Là intervient Mosche : alors Levy tu vois bien que la télé noir et blanc que je t'ai vendu est une télé couleur.
Homo-Orcus
très bonne !
Supprimerà ressortir !