C’était cool… Oui, c’était cool.
- Bien sûr, en dépit de quelques yoyos d’amplitude epsilon pour meubler le
20h en se croyant Charlie, les cotes
de popularité des uns et des autres faisaient du rase-bitume. Mais leurs trends permettaient d’espérer trouver du
gaz de schiste sans avoir à se baisser…
- Bien sûr, la Madelon d’Hénin-Beaumont, elle, montait vers le plafond.
Mais ça aussi c’était cool : Il suffisait de la stigmatiser, croquemitaine de gouvernement, puisque,
au final, il y aura toujours au deuxième tour une addition suffisante de
bas-de-plafond pour passer d’au moins un chouïa au-dessus de son plafond de
verre…
- Bien sûr, il y avait la scandaleuse ghettoïsation des quawtier et les
exigences communautaristes de l’Islam. Mais il suffisait de calmer le jeu en
déversant un tas de pognon, de financer des mosquées et de faire tourner le
moulin à prière de l’antiracisme. La preuve, c’est que la haute époque des
grandes émeutes urbaines était finie. Il est vrai que ça brûle maintenant tous
les jours et partout, mais ce ne sont que des escarmouches de
frontières si nombreuses qu’on oublie
d’en parler au 20h. L’ordre règne dans les zones de non-droit. Quel
ordre ? Ne posez pas de question idiote. C’était globalement calme et c’était l’essentiel…
Bref, comme disait De Gaulle, on pouvait continuer à faire tranquillement
sa petite cuisine dans son petit pot. C’était cool…
Ouais, Mais voilà…
- Il y a maintenant la marée irrépressible d’immigrés clandestins, de
sans-papiers, de migrants, de réfugiés
qui a tournée au tsunami depuis que la photo recadrée d’Aylan a enfoncée d’un seul
coup d’un seul tous les Je suis Charlie
et autres émotions fugaces. Aylan, ce petit Syrien noyé parmi tant d’autres ;
noyé parce que son papa qui vivait depuis trois ans en Turquie voulait se faire
refaire les dents aux frais de la sécu allemande. Depuis, il a préféré
retourner chez lui. Il a donc suffi de médiatiser ses pauvres petites fesses rebondies
pour déclencher la clameur "- Venez
tous !", "- Vous serez
chez-vous !", "- Nous
allons vous soigner, vous nourrir, vous loger !"… Et maintenant,
on ne sait plus quoi en faire. On ne sait plus où les mettre. On les stocke, on
les empile, on les répartit, on les déplace, on en remplit les écoles et les
casernes, on vire nos SDF des asiles de nuit et nos concitoyens modestes des
listes d’attente de logements HLM pour faire
face à l’urgence…
"L’Europe n’a pas connu ça
depuis la dernière guerre !" Cette phrase, on nous la répète ces
jours-ci. Sous-entendu ce n’est pas grave
puisqu’on y a déjà survécu et eu les trente glorieuses dans la foulée !
Alors que c’est une menterie, une désinformation cynique : En 1944-1950,
il y a eu des territoires qui ont dû absorber des millions de déplacés, c’est vrai. Mais c’étaient des
Allemands expulsés de l’Est vers l’Allemagne, des Polonais expulsés
de Russie vers la Pologne, des Grecs expulsés de Turquie vers la Grèce et
vice-versa, des Hongrois expulsés de Roumanie vers la Hongrie, etc. Rien à voir !
Aujourd’hui, c’est l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie Centrale qui viennent
s’installer en terrain conquis en exigeant d’importer leurs coutumes et leurs
conceptions des rapports de force
démocratiques. Et chaque jour avec plus d’arrogance…
Pas question de fermer les portes, d’ailleurs on n’en a pas les moyens. Pas
question, évidemment, de tirer dans le tas…
- Parallèlement, tout l’existant dont on avait l’habitude et sur lequel on
pensait pouvoir compter part en couilles. Prenez l’exemple des Roms. Gitans, Romanichels, "gens du
voyage" sédentarisés ou non,
étaient bien intégrés dans le système :
On rentrait le linge quand le garde champêtre anticipait une "passée de
Manouches" ; ils volaient des poules, de la ferraille et vidaient
quelques maisons de ci, de là ; ils avaient leur fiche à la gendarmerie et
leur rond de serviette dans nos prisons… Bref, ils étaient prévisibles et
prévus dans le système. Et voilà qu’ils ont compris que le Roi est nu, tout nu
de chez tout nu. Pourquoi s’en priver ? Eux n’ont pas l’intention de se
laisser marcher sur les pieds par les nouveaux venus. Puisque la maréchaussée
est à poil, ils montrent qu’il faudra compter avec eux : Ils peuvent tenir les routes… Et donc l’économie…
Et des syndicats aux assoc’s, des groupes ethniques aux ZADistes, tout le
reste est à l’avenant…
Bref, tout part en couilles. Et de Hollande à Juppé, de Mélenchon à Sarko,
de Valls à Cazeneuve, de Cambadélis à Duflot, de Merkel à Junker, de Ducon à
Machin, ça courre dans tous les sens comme le lapin bien gras ayant perdu la
sérénité de son clapier panique dans les phares de la bagnole…
L’exemple le plus emblématique est sans doute cet avion d’affaire (ou ces avions, je ne sais) affrété par nos impôts qui fait des allers-retours
entre Calais et le sud-ouest pour déplacer à l’unité des réfugiés qui s’empressent
de revenir à Calais (gratuitement
transporté à nos frais par la SNCF) pour s’y
faire remettre dans l’avion…
Mais nous sommes sauvés : Pour oublier l’éblouissement des phares, tel
un aristo en bas de soie jouant du clavecin pendant que les sans-culottes
foutent le feu à la maison, François II Pédalonaute (H16 préfère parler de Pédalomane) emmène 18 ministres dont le Premier aux Mureaux pour
acter "en banlieue" une série de mesures coercitives en faveur de la
mixité ! Toussa placé
sous les auspices du dixième anniversaire de la mort de Zyed et Bouna, nos
nouveaux Guy Moquet, morts électrocutés pour avoir fracturé la serrure d’un
transformateur EDF et s’y être planqués sans lire la notice pour échapper à la
police. On a les Alyan qu’on peut…
Mais c' est très très bon
RépondreSupprimerIl faut dire qu'ils vous offrent du grain à moudre
Plus qu'hier et moins que demain leur devise
Ces cons de lagomorphe...:parfois celui ci se mettra a courir parallèlement a votre voiture,hesitant encore,choisira la fuite côté pneumatique...
RépondreSupprimerTrès bon article en effet.
Dominique.