"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 16 octobre 2015

Je comprends Mélenchon…



Oui, je comprends mieux ce brave homme. Je le comprends mieux depuis que je suis tombé par hasard sur un récent numéro du Parisien Magazine

Ayant passé son enfance au Maroc où il est né d’un receveur des PTT et d’une institutrice, Français d’Algérie d’origine espagnole mâtinée d’un chouïa de Sicile, c’est à onze ans qu’il se trouve propulsé en… Normandie. Il est en classe de seconde quand il s’investit à corps perdu dans l’énorme happening de mai 68. Bachelier l’année suivante, il s’inscrit en fac de lettre (philo) et s’immerge totalement dans les luttes intestines pour le contrôle de l’UNEF en faisant le choix du trotskisme lambertiste (OCI). Ayant atterri dans le Jura pour entrer dans la vie active, il sera, en bon trotskiste, de toutes les luttes étudiantes et ouvrières, notamment lors des grèves "des LIP"…    
A 25 ans, il adhère au nouveau PS du Mythe Errant pour y continuer du dedans la lutte indépassable de la gauche de la gauche qui berce ses rêves depuis sa puberté. La suite est connue.

Bref, pour lui faire plaisir – ou alors pour lui remuer les tripes – je lui offre à lui perso ces deux images : un dessin de l’inévitable Tardi et une photo de l’âge d’or. Bon, c’est de ma part un geste d’empathie d’autant plus désintéressé que je sais qu’il ne vient jamais lire mon petit blog et il a raison vu qu’il n’a pas les vaccins qu’il faut… Mais c’est charité chrétienne de ma part car je sais qu’il les a au fond des yeux tous les soirs avant de s’endormir :
Car, voyez-vous, sa vie n’est pas facile. Depuis quelques temps, déjà, il en est réduit à vivre ça :
 Et surtout, surtout – n’importe quel psy vous le dira – soyez sûr que ses vociférations de tribun ne sont que le masque crispé qui veut cacher les lourds sanglots qu’il s’efforce de ravaler et qui lui bouffent l’estomac, la rate et le gésier. Imaginez sa souffrance en découvrant dans le Parisien Magazine comment dorénavant la gauche écrit son nom :
 



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