"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 5 novembre 2016

Cinéma, Quotas, Nausée…



Je suis un grand amateur de BD et l’expo parisienne sur Hergé m’a fait repenser à l’inénarrable grotesque des trépignements de certains associatifs subventionnaires réclamant l’interdiction de Tintin au Congo ou, au moins, sa diffusion assortie d’un avertissement raisonné, du contrôle parental et tout le toutim… Il est vrai que les dits associatifs n’ont guère d’autre raison sociale que de rentabiliser leur couleur de peau pour financer la recherche médicale d’un remède à l’hypersensibilité épidermique d’icelle. Et quoi de plus légitime pour ça que de faire appel à la générosité pénale ? Mais je m’égare…

Ce que je trouve, entre autres, remarquable dans l’œuvre d’Hergé s’étalant sur tant de décennies, c’est que chaque album est strictement contemporain de l’époque où il a été conçu et dessiné. Il échappe ainsi au risque d’anachronisme, ce qui est fréquent, par exemple, chez Jacques Martin avec son Alix, autant pour le contexte historique que pour les costumes et objets du décor… Mais je m’égare encore…

Sans oublier le scandale qui perturbe le Conseil Représentatif des Institutions Noires, cette histoire d’anachronisme m’a ramené au cinéma. Oui, au cinéma.

Et là, je me dis que nous avons un problème avec les films que les acurabas-de-base considèrent comme des films culte et même parfois comme des monuments du cinéma. Un problème que nous n’avons plus guère pour les productions les plus récentes mais qui pollue toujours les cinémathèques.

Vous voulez des exemples ? En voilà :

- Le cuirassé Potemkine et Alexandre Nevski de Sergueï Eisenstein : Même les communistes sont des racistes suprématistes ! Ni parmi les héros de la mutinerie d’Odessa en 1905 ni parmi les cavaliers de Novgorod écrasant les chevaliers teutoniques en 1242 le réalisateur n’a estimé juste d’intégrer le moindre arabe ou africain !
- Idem pour Guerre et Paix de King Vidor d’après le pavé de Tolstoï : Le seul "divers" de la distribution est le mamelouk de Napoléon ; un rôle muet et fugace de larbin !! Tourné en 1956, le rôle du comte Bezoukhov aurait dû être confié à Sidney Poitier !
- Prenez Exodus d’Otto Preminger : La part belle est faite aux juifs, les arabes ont mauvais rôle et les blacks sont absents ! Et je ne parle pas de La Passion du Christ de Mel Gibson !
- Dans L’armée des ombres de Jean-Pierre Melville, on aurait pu penser, s’agissant de héros de la Résistance (n’oubliez pas la majuscule), qu’on aurait fait leur place aux Algériens et Sénégalais forcément présents dans la Main d’Œuvre Immigrée !  Même pas !
- Et Danse avec les loups de Kevin Costner ! Un vrai petit joyau du politiquement correct à la gloire de la "diversité", de l’écologie et du métissage. Et pourtant, pas un arabe afro-américain ! pas un asiate !

Heureusement, on ne programme plus ces films délétères de nos jours. Mais ne croyez pas que c’est fini.

Regardez le dernier film de série B sorti jeudi dernier sur nos écrans. Dans Les 7 mercenaires, il devait au moins y avoir un latino dans la bande. A défaut, Charles Bronson pouvait faire illusion…  Mais jeudi dernier ! Les sept rôles principaux étaient tenus par des caucasiens de chez caucasien et les trois gonzesses du tribunal itou ! Ce n’est pourtant pas les Taubira qui manquent !

Je n’ai pas noté le titre au générique mais c’était quelque chose comme :

"Double-zéro 7 contre Docteur Nul"







My name is Plouc’
Nauséa Plouc’…

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