"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 12 septembre 2010

Afrique Boréenne et désert des Tartares…

L’Afrique Boréenne, vous connaissez ? Non ? C’est nouveau, ça vient de sortir. Mais en fait vous connaissez déjà… Ci-dessus, de gauche à droite (des fois que vous auriez des doutes…) : Une entrée conservée (XV°-XVI° siècles) de l’ancienne capitale de l’Empire Monomotapa (dont nos collégiens vont apprendre l’édifiante histoire dès cette année) puis un résidu (XIII° siècle) des HLPSDNH et, enfin, une quelconque vision d’avenir de l’Afrique boréenne.
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Evoquant il y a quelques jours sur ILYS les déboires de ce pauvre Monfils battu en quart de final de l’US Open (c’est ICI) XP concluait que la France lui faisait de plus en plus l’effet d’être l’Afrique du monde occidental

Belle définition. D’ailleurs, "l’Afrique du nord" s’est déplacée. C’est probablement ce qu’on appelle la dérive des continents…Vous avez maintenant l’Afrique Boréenne dont les rivages septentrionaux sont baignés par la Mer du Nord. Effet du réchauffement climatique ? Pas vraiment… Un glissement progressif et qui s’accélère des plaques tectoniques, l’Afrique nous passant dessus ? Probable. Mais ça n’a rien de géologique. De démographique plutôt. De démocratique ? J’en doute…

Cette excroissance nouvelle du continent africain ne concerne cependant pas que le Frankistan. Nous ne sommes pas les seuls à en bénéficier. Des phénomènes sismiques comparables sont manifestement plus que perceptibles en d’autres lieux, notamment chez les amateurs de bière (que ce soit avec frites, saucisses ou pudding) mais pas seulement. Bref, c’est toute la partie occidentale de l’Europe qui est en train de changer de continent.

D’ailleurs, qu’est-ce que l’Europe ? Je ne parle évidemment pas de facteurs culturels. Ceux-ci, nous le savons bien, sont éminemment obsolètes, ne contribuent à aucun apport scientifique et font obstacle à une saine appréciation du présent. Ces facteurs servent tout au plus de support à l’indispensable rituel de contrition que l’Union Européenne et son clergé veillent scrupuleusement à faire psalmodier par leurs fidèles. Non. Je parle de choses sérieuses et concrètes. De la géographie physique, donc…

Or, sur ce plan-là, le seul qui compte, l’Europe n’existe pas en tant que continent. Ce n’est jamais qu’une excroissance résiduelle du vaste continent asiatique ; même pas un sous-continent bien dodu comme chez les potes de Brahmā. Tout juste un pseudopode, une espèce de Finisterre ouvert à tous les vents. Ouvert à tous les vents. Ouais, aux vents d’est surtout. Pendant longtemps. Mais pas toujours… Il est un fait que ni l’Oural, ni le Dniepr, ni la Vistule ni le Rhin n’ont jamais compté face à la vitalité et la volonté des peuples. Bref, il est un fait que par origine et par nature il n’y a pas de vrais "natifs" en ces contrées ouvertes à tous les vents. Le point commun à toutes ces peuplades locales, c’est que chacun peut dire " On n’est pas d’ici ! " C’est leur titre de gloire et de fierté. Aujourd’hui…
Ceci-dit, pourquoi alors se disent-ils européens ? Figurez-vous qu’on reçoit son nom de ses parents (en général…) Or, si la mythologie n’est que tissu d’historiettes, elle recèle toujours quelques fragments confus qui disent la réalité des choses. N’oublions donc pas que la gamine Europe était phénicienne (donc libano-palestinienne) Elle jouait bisounoursement en bord de mer (la Méditerranée, donc) quand elle s’est laissée séduire par Zeus (maintenant on dit Allah, je crois) lequel, pour arriver à ses fins, avait pris la forme sombre mais si virilement attrayante d’un quelconque CPE (ou CPF, Chance pour la Fille, quoi !) D’où sa progéniture. Bref, qu’on arrête de raconter des conneries. Nous autres Européens sommes tous des Palestiniens et fils du Très-Haut !

Tout ça nous éloigne des plaques tectoniques, mais bon. Il y en a que toutes ces élucubrations n’intéressent pas. Marc-Edouard Drogo par exemple. Ce petit-fils d’immigré, austro-hongrois je crois (encore un, vous voyez-bien !) a déjà une belle carrière derrière lui. L’ENA ou la rue d’Ulm, les cabinets ministériels et la haute fonction publique. Un siège de député après quelques courtisaneries de couloir… Une espérance de strapontin au gouvernement ? Faudrait qu’untel s’use un peu plus vite… Une vie de grand serviteur de l’Etat. Mais tout ça pour quoi faire ?

Quelle légitimité pour le job ? Indiscutable : Consacrer au jour le jour tous ses efforts, toute son intelligence, son savoir-faire, son esprit critique, sa capacité de discernement, sa vigilance und so weiter à… à quoi ? A préserver, améliorer, enrichir le Bien Commun. Et aussi et surtout à protéger et défendre ceux dont le devenir et la pérennité ont été confiées à sa charge. Et ne jamais oublier qu’on ne tire pas sa légitimité vraie du suffrage universel ou autre connerie du même tonneau mais de son adéquation vraie au job. Ne jamais oublier qu’au soir même de son élection triomphale à un poste de pouvoir, celui qui, par mauvaise (ou bonne) conscience, par dogmatisme, par excès de juridisme ou simplement par manque de courage, se refuse de se donner à lui-même les moyens de remplir la mission qu’on lui a confiée perd toute légitimité, n’est plus qu’un imposteur et un parasite néfaste…

Où en étais-je ? Ah oui ! Drogo, de fait, n’a rien à se reprocher. D’abord, il a eu le job "parce qu’il le vaut bien". Ensuite, il a toujours fait, et fait encore aujourd’hui tout ce qu’on lui a demandé. Son job implique de faire de la prospective, de la veille quoi ! Il s’y emploie en respectant toujours la consigne. Il suit à la lettre son manuel d’instruction et ne va surtout pas chercher midi à quatorze heures. Il fait bien. En fait, sa carrière c’est un peu comme une vie de garnison avec ses routines. Mais il s’y applique avec une vraie conscience professionnelle.

Au fond, il est un peu comme son arrière-grand-père Giovanni Drogo qui croupissait au fort Bastiani avec pour mission de surveiller la ligne d’horizon. Non, pas par ici, par-là ! C’est de là que l’ennemi viendra…
Comme Giovanni, Marc-Edouard s’y crève les yeux et il ne voit rien.

Regarde derrière toi, connard…

5 commentaires:

  1. J'adopte avec enthousiasme le concept d'Afrique boréenne !

    (Mais seulement le concept : faut pas déconner non plus...)

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  2. C'est tout simplement un plaisir à lire ....je parle de l' écriture ! ....et de l'ironie .....

    Que sont les HLPSDNH ????...

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  3. Chris, ma petite, vous m'avez l'air encore un peu jeûnote pour vous promener seule dans ces contrées suspectes de la blogosphère. Faudrait un peu apprendre le parler local.
    Z'avez jamais entendu parler des "zeurlesplusombredenotristoire" ??

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  4. On n'oublie pas René Galinier!
    C'est long, 36 jours en prison, avec les Boréens en furie...

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  5. L'Europe ? Merde ! Scheiß darauf ! Même vulgaire, ça a tout de même plus de gueule qu'un Inch Allah.

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