- Rien de plus fugace et éphémère que les "posts" sur la toile. Souvenez-vous : Blanche-Neige en chemise de nuit d’un blanc virginal (et bonnet phrygien itou) quoique engrossée on ne sait trop par qui, vantait alors le Grand Emprunt… Qui s’en souvient ? C’était il y a un an. Vu son profil gravide, le marmot doit bien avoir huit ou dix mois maintenant… Nulle dépêche d’agence ne nous a montré la bobine du marmot, question de teint de peau sans doute… En son temps, quand Ségolène mettait bas, ça valait le coup. Pour Marianne, non. Ça n’intéresse ni Closer ni la grand-mère de la fille-mère ; faudrait pas qu’on se pose des questions qu’y faut pas…
- Sur le net, j’utilisais ma boîte mail et commandais mes billets de train. Comme tout le monde… Puis, durant ce temps d’oisiveté mélancolique qui a suivi le décès de la femme de ma vie, une relation quelconque m’a conseillé un jour d’aller lire un texte en me donnant le lien. Et de lien en lien j’ai commencé à lire…
J’ai découvert alors une diablesse séductrice, parfois intimidante, toujours fière, quelquefois péremptoire, agaçante, ébouriffée, multiple, désordonnée, pinailleuse, exigeante ou bordélique, à l’humeur vive ou l’humour noir, exaspérante souvent (pour moi) par sa culture et la variété de ses munitions, usant avec autant d’aisance que de vivacité de références-cultes propres à diverses générations qui n’étaient pas la mienne… Une diablesse polymorphe capable, tour à tour, de s’indigner comme un (pas si) vieux fromage moisi, de proférer des sentences comme le Prince de ce monde entre le Maître et Marguerite, hier encore de chevaucher à la hussarde en lisant du Vigny (ce qui me manque) et, demain, d’inventer encore et encore du neuf avec l’Ancien et la Tradition. Et toujours imprégnée de cet enivrant parfum qui fait fuir les cons. Bref, une diablesse fascinante répondant au nom bizarre de Réacosphère…
En admirateur timide quoique plus très boutonneux, je me suis mis à lui tourner autour… Et je n’ai pas résisté à l’envie de me risquer à l’aborder… A poster un premier commentaire, quoi ! (à vrai dire, prudent, j’étais allé m’entraîner dans le boudoir de madame Elisabeth L, ce dont je me suis vite lassé…)
Puis, las de me contenter de "sortir avec", j’ai fini par lui rentrer dedans… Enfin, par créer mon blog…
- Occasion d’exprimer ma reconnaissance à mes parrains et marraines (ils se reconnaîtront) qui ont eu l’indulgence de me raccrocher à leur blogroll avec des effets très positifs pour l’audience marginale de ma petite boutique.
- Bon prétexte, aussi, pour lâcher le clavier et aller m’ouvrir une bonne bouteille (Haute Côte de Beaune 2005, je ne vous en garderai pas)
Joyeux anniversaire,
RépondreSupprimerjoyeux anniversaire,
joyeux anniversaiiiiiiiiire le plouc em'
joyeux anniveeeersaiiiiire!
Loupiot
Même pas une petite goutte de votre vin pour une pauvre crevette qui a besoin de fer?^^
RépondreSupprimerTrès joli texte.
Oh ! Bon anniversaire ! Finalement vous êtes encore un gros bébé…mais je trouve que votre blog fait plus que son age (c’est une sorte d’enfant précoce).
RépondreSupprimerje vous lis souvent, silencieusement, mais pour cette belle occasion, je vous souhaite un bel et bon anniversaire! à la bonne vôtre....
RépondreSupprimerJoyeux Anniversaèèèèèère , cher Plouc !
RépondreSupprimerAllez, on tient bon !