est attribué au Gouvernement Berlusconi, tant décrié. Il mérite bien cette distinction (qui n’est pas un lot de consolation)
Quand, en moins de trois jours, une colonne étrangère forte de cinq mille hommes débarque sans y être invitée sur votre territoire ;
Quand, après analyse, votre ministre de l’intérieur déclare explicitement que ce pourrait n’être qu’une avant-garde, "Cette vague en provenance du Maghreb pourrait arriver facilement à 80 000 personnes"…
Que fait le gouvernement italien ?
– Il décrète "l'état d'urgence humanitaire"…
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Et, ne chipotons pas, donnons le Bisounours Award du jour à Hervé Morin. Disons que c’est par gentillesse pour lui faire un peu de pub en vue des présidentielles de 2012. Il me rappelle trop le chien du concierge de la boîte où j’étais alors encore jeune cadre plein d’avenir : une sorte de demi-chihuahua rase-mottes prématuré long comme trois filtres de Malboro… J’avais fait mettre en haut du perron une pancarte "Attention au chien !"
Comme son maître s’en étonnait, je lui avais répondu : "- Décision du CHSCT. Cause possible d’accident du travail. On risque de très mauvaises chutes en descendant l’escalier vu qu’on peut pas voir votre clebs quand il est dans l’angle mort d’une contremarche…" (bon, c’est vrai que j’avais enlevé la pancarte le lendemain matin avant l’arrivée du patron…)
Ceci-dit, distinguer Hervé Morin mais pourquoi ? Cherchons…
Ah oui !
Interrogé par les journalistes sur les sondages donnant Marine Le Pen en forte hausse à 20 % des intentions de vote, il a réussi à placer ces deux phrases dans la même réponse, presque dans la foulée sans reprendre sa respiration :
"- Les sondages sont la preuve que la majorité ne doit pas aller sur ce terrain" et
"- Cette cote d'alerte nous impose de répondre aux préoccupations des Français"
Finalement, il serait peut-être bon au 2° tour…
Berlusconi est trop occupé avec Ruby, Marocaine.
RépondreSupprimerSon gouvernement n'avait aucun souci à se faire, les Tunisiens ont mis moins d'une semaine à arriver dans la poubelle que nous finançons, j'ai cité la France…
Les autres connaissent aussi le chemin. Qui finance les passeurs ?
Car enfin, des gens sans papiers et sans argent ne peuvent pas arriver en train, tranquillou, jusqu'en Savoie où une poignée s'est fait chopper, pendant que des centaines d'autres passent sans problèmes, sans être aidés, maternés, financés par les assocs anti européennes…