Figurez-vous que l’ONU s’apprête à demander aux gouvernements de financer la vaccination de toutes les jeunes filles du monde contre la MST HPV (le papillomavirus) Excusez du peu. C’est à l’ordre du jour de l’ONU pour septembre et c’est important, vous savez...
Les promoteurs du projet souhaitent que les Etats contributeurs achètent le vaccin au prix modique de $14 l’injection. Ils ne sont pas très diserts sur le fait que cette compagne pourrait coûter jusqu’à $300 par personne, soit un joli paquet de milliards. En effet, chaque patiente est supposée recevoir trois injections sur une période de six mois pour une efficacité sensée ne durer que cinq ans. En moyenne, chaque femme vivant sur la planète devrait recevoir le traitement sept fois durant sa période de fertilité… Motif sanitaire officiellement invoqué : lutter contre le cancer, et notamment l’augmentation dramatique du cancer du col de l’utérus dans les pays en développement…
S’attendant à des réticences fortes à l’Assemblée Générale de l’ONU, les promoteurs présentent en effet cela comme une arme de lutte contre le cancer du col plutôt que comme un vaste programme de vaccination contre une maladie sexuellement transmissible. Pour justifier que des enfants devraient être vaccinés contre une MST, ils suggèrent que l’ONU utilise les mêmes arguments que pour les vaccinations des enfants contre l’hépatite B !
Certes, il paraît avéré, au niveau mondial, qu’en regard du demi-million de femmes qui développent chaque année un cancer du col, la moitié des décès annuels concernerait des femmes infectées par le HPV à un stade avancé. Mais, bien évidemment, si les recensements statistiques constatant l’expansion quantitative du virus sont mis en avant par les experts onusiens, ceux-ci n’ont que faire des causes liées aux comportements sexuels et se concentrent sur l’obtention des accords politiques pour financer leur programme de vaccination.
Juteuse opération en perspective. Rendez-vous compte !
Car, figurez-vous, les promoteurs les plus actifs de ce projet sont les dirigeants de l’UNFPA (agence de l’ONU pour la population) et… le fabricant de contraceptifs PATH.
Or l’UNFPA est confronté à une forte diminution de ses financements en raison de la crise économique, de la baisse continue des taux de fertilité et d’une réduction de la contribution US sabrée par les coupes du Congrès dans les budgets d’Obama. Le lancement d’une campagne de vaccination aussi pharaonique serait un vrai pactole et l’UNFPA est prêt à se dévouer pour manager le truc avec le budget correspondant…
De son côté, PATH, boîte privée qui tire déjà 20% de son financement du budget fédéral américain (bonjour le libéralisme US) ne s’est pas embarqué dans l’histoire pour y laisser des plumes…
N’oublions pas que l’UNFPA, opérateur récurrent des campagnes onusiennes en faveur des droits reproductifs, promeut agressivement les droits sexuels des mineurs et que le projet fait l’impasse sur les aspects liés au comportement sexuel pour se limiter l’acte médical (le vaccin, donc assurance contre, sécurité garantie, on est tranquille…) Il se pourrait donc que l’on obtienne [par chance^^] une augmentation plutôt qu’une diminution du nombre de malades…
Ce serait fort juteux pour les laboratoires et ça permettrait à l’UNFPA d’obtenir encore des rallonges budgétaires. Bref, l’auto alimentation de la pompe à fric, moteur perpétuel. Soyez rassurés, tout baigne…
(source)
NB : Pour l’illustration, j’aurais pu vous trouver mieux mais c’est comme ça. Comme elles n’ont que le droit de ne rien faire chez elles, le royaume refourgue ses plus astucieuses aux instances internationales. Il s’agit de Thoraya Ahmed Obaid, diplomate saoudienne qui sévit comme Directrice exécutive de l’UNFPA…
oyez vous cela, une saoudienne!
RépondreSupprimerSi elle bosse autant que les mâles de l'espèce sont compétents, là c'est officiel il y a emploi fictif!
Popeye