Que sont mes Nazis
devenus
Que j'ai tant voulu vous montrer
Et tant rêvés.
Que j'ai tant voulu vous montrer
Et tant rêvés.
Ils ont été
tant clairsemés
Je crois le
temps les a ôtés
La peur vous
manque.
Ce sont des nazis
de poussière
Et j’ai beau
tisonner les braises
Que cendre
morte.
Même le
borgne croquemitaine
Ne vous fait
plus glapir de haine
La peur vous
manque.
Avec Pédalo
qui m’atterre
Pour vous
détourner des vraies guerres
Comme ils me
manquent.
Il ne faut
pas que je vous conte
Comment je me
suis mis en honte
Pour en
trouver…
Les Hêmpétés
n’ont pas daigné
En faire
assez pour oublier
Le Péèssgé et
les quawtiers.
C’est leur
Nicolas qui vous trouble
Sans qu’on
puisse tirer sur la foule
La peur vous
manque.
Rue Saint
Méric, j’avais bien cru
Les retrouver,
vous les montrer,
Mais c’est
plutôt assez foireux,
Estéban, j’aurais
aimé vous trouver mieux
La peur vous
manque.
Avoir un
Breivik sous notre toit
Ça nous
aurait meublés six mois !
J’en ai rêvé.
Le type avait
le bon cévé,
Le truc qui
aurait pu marcher,
Mais tout le
monde peut se tromper
Et c’est rappé.
La peur vous
manque.
Tout ceci est
si décevant
Que seule
nous sauve d’inadvertance
La connerie
de quelque branque
Du marais mou
sans consistance.
Même au zoo, pour
arriver à exposer
De vrais nazis,
j’en suis réduit
A vous
montrer des UDI…
La peur vous
manque.
Que sont mes
nazis devenus
Ils ont été
trop clairsemés
Maintenant que
le Coran vente
Et droit au
cul quand il m’évente
La peur vous
manque.
Et pour que
Matignon m’attende,
Qu’enfin mes
nazis ne me manquent
Pour vous
faire peur
L’espérance
de lendemain
Ce sont mes
Verts.
Fond
musical ici
Et bien, quelle complainte ! qui n arien à envier à son modèle!
RépondreSupprimeraprès tous les plagiats qui avaient fait retourner Rutebeuf dans sa tombe,cette belle complainte va enfin le remettre du bon côté!
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