P’tain ! Où j’ai mis la kalach’ ?

Il y a des jours comme ça. Des jours où me viennent des envies irrépressibles de meurtres. C’est rare…

Et comme ce n’est pas souvent, tant qu’à faire, autant y aller bon poids : Du collectif en y mettant le paquet comme Anders Behring Breivik. Mais pas pour les mêmes raisons. Je n’ai pas ce mélange de naïveté et de conviction que j’ai un rôle à jouer dans le film. Ce taré s’imaginais remplir pour les siens une mission d’assainissement. Alors que pour moi, il ne s’agirait que de satisfaire égoïstement, sainement et bestialement, un besoin de soulagement…

On ne devrait pas lire après le petit-dej’ les articles publiés la veille sur Atlantico. C’est mauvais pour les coronaires…

Connaissez-vous Aaralyn O’Neil ? Non, évidemment. Mise à l’embouche aux USA dans le contexte social que le monde leur envie, cette gamine s’essaie à une carrière de chanteuse de Death-métal, une spécialité musicale plus appréciée au Hellfest que la country-music ou l’opéra lyrique… Elle est accompagnée à la batterie par son frère ; une affaire de famille et le papa est tout content…

Eh bien figurez-vous qu’avec son morceau original intitulé "Peau de zombie", notre Aaralyn a fait un tabac lors d’une sorte de radio-crochet amerloque et s’est qualifiée pour revenir en prochaine semaine. J’ai omis de préciser que cette vedette a… 6 ans et que le frangin en a 9…

Je vous laisse le loisir d’écouter ça, surtout si vous êtes pédo-ORL au chômage vu que je vous vois de l’avenir aux states…

Soyons clairs. Je n’ai aucune envie de flinguer ces pauvres gosses. Tout au plus, je me verrai bien les envoyer faire une année pleine de scoutisme à l’ancienne. Juste histoire de leur apprendre à faire du froissartage pour se protéger de la pluie sous une bâche, à faire du feu avec trois bouts de ficelle et à l’entretenir, à faire cuire un bout de bidoche pour se nourrir, à laver leur culotte dans une bassine, à couper leur pain et à économiser le beurre au lieu d’étaler du Nutella sur leurs nuggets, à réparer leurs vélos et à marcher à pieds…

En revanche, s’agissant des autres guignols de la pièce, si j’arrive par charité chrétienne à retenir mon doigt sur la détente, c’est limite. De justesse comme le Dr Folamour arrivait à retenir son bras… Les autres, ce sont ceux que je vous invite à visionner là : Les animateurs de l’émission, les membres du jury, le Mr Loyal négroïde, le papa content de lui et toute la galerie applaudissant sur les gradins. Avec en prime l’idée de voir  Aymeric Caron en lieu et place d’un des membres du jury ; je vous laisse imaginer lequel…

Bref, j’admets volontiers que j’éprouverais une sensation de soulagement particulièrement jouissive en faisant méthodiquement un carton sur tous ces imbéciles, en lisant avec écœurement un mélange d’effroi et d’incompréhension dans le regard des connasses gloussantes perchées sur les gradins et tombant une à une comme pipes au tir forain…

Oualà. S’cusez moi. Il fallait que je le dise. Maintenant ça va mieux…