J’allais
dire un dimanche ordinaire mais c’est le 2° de l’Avent…
Cette
photo est emblématique de ce qui va suivre. Elle a été prise dans les coulisses
d’un des meetings de la campagne présidentielle de 2012 ; je ne sais
lequel ; sans doute dans la loge de l’artiste,
à l’heure du trac avant l’entrée en scène de la tête d’affiche (on est la tête de ce
qu’on peut) Des millions
de guignols attendent avec ferveur son numéro. Ce soir moi j’attendrai Hollande / On mangera des frites chez Laurent /
Hollande c’est mon Noël / C’est mon Amérique à moi / Même qu’il est tout comme
moi / Comme dit mon cousin Normal… Des millions de guignols dont l’énarque
l’artiste porte tous les espoirs ;
pas l’Espérance, non ; seulement les espoirs naïfs, juste un truc de
joueurs de loto. Futurs couillonnés, donc. Mais je m’égare.
Emblématique
disais-je par l’identité des santons de la crèche figurant sur ce tableau animé comme disent les amateurs de peinture
impressionniste. Il n’y a pas de petit Jésus, il n’y en a pas dans ce film,
restons laïcs. Il y a le Joseph de service assis sur la chaise. Le Joseph de
service qui fait fonction de père. L’en
faut bien un. On l’a choisi au pied levé, faute de mieux pour respecter le
scénario. On espère qu’il fera l’affaire et que les guignols n’y verront que du
bleu rose… Et puis, entourée par le bœuf et l’âne importé, pour incarner
la nouvelle Eve, "la vivante"
comme disent mes amis orientaux, quoi de mieux qu’une journaliste dont on sent
instinctivement que c’est elle qui porte la culotte ? D’ailleurs, elle a
montré depuis que, elle, elle est toujours bien vivante… Emblématique et
prémonitoire. Vous me direz que c’est facile d’écrire ça quand on connaît la
suite du film…
Bon.
Je vous proposais un jeu. Faouzi Lamdaoui, Valérie Trierweiller et Aquilino
Morelle regardent tous attentivement quelque chose et la même chose. Très probablement
un écran vidéo, sans doute la prestation de quelque sénateur, Najat, Harlem ou
artiste de variété en train de
chauffer la salle en lever de rideau… Mais
pas forcément… Que regardent-ils ? Grave question dont je suis sûr que
vous avez la réponse.
Je
vous invite donc tous à me suggérer la réponse à votre avis la plus appropriée.
J’attends.
L’avenir
appartient aux imaginatifs. Aujourd’hui on dit aux créatifs, je crois.
En
outre, en question subsidiaire pour départager d’éventuels exæquos, s’agissant
du type sans importance qui est en train de relire ses pompes, vous pourrez m’éclairer
sur ce qu’il lisait à ce moment précis.
Les
gagnants se récompenseront eux-mêmes.
NOTA :
Comme beaucoup le savent déjà, le protocole de céans est calqué sur celui de l’Impératrice
Théodora à Byzance. La censure y est donc d’un arbitraire que la Corée du Nord
tente laborieusement d’imiter. Je rappelle donc, notamment à certains qui se
reconnaîtront, que les excès de vocabulaire touchant à la beuverie ou aux
crimes de guerre bénéficient ici d’une tolérance souvent plus indulgente que
ceux relatifs aux péchés de la chair^^.
Regarderaient ils un film de boules, juste pour anticiper l'avenir?
RépondreSupprimerMais, je m’égare peut être...
Bernard de Thailande
Vous répondez par une interrogation. Tss Tss. A priori c'est invraisemblable compte tenu de la certitude (d'alors) de ces gens persuadés d'être "le seul avenir dont le futur a droit"... Dans ce cas, car tout est possible, il faudrait me dirent ce qu'ils voient dans la boule ! Votre réponse, c'est un peu court jeune homme !
Supprimerts ts
Supprimer"le seul avenir dont le futur a droit" ,c'est d'un ringard!
c'est "le seul avenir dont le futur a l'obligation" qu'il faut écrire!
car le futur , notre futur , enfin celui de nos enfants, petits enfants et arrières....a l'ardente obligation d'inclure ces Habrutis dans l'équation
c'est pas négociable, comme on dit
d'ailleurs, qui paye les retraites du seul avenir qu'on a collé à notre futur, hein ?
voilà, tout est dit
1° Pléonasme ! L'exercice des dwoits est obligatoire...
Supprimer2° Les retraites du futur seront assurées par le "rêve métissé dans l'éternel etc." (et c'est du "hors bilan")
Aucun doute, ils regardent "Plus belle la vie" et Pingouin lit une revue cochonne !
RépondreSupprimerCrédible pour les 3 santons. Pas pour Pingouin : Trop surveillé par Valoche pour parcourir ce genre de truc dans la même pièce. Cherchez plutôt du côté d'une fiche de son prof de diction pour respirer entre deux phrases ; ou la bio de Sarko ; ou, j'sais pas moi, le catalogue de son fournisseur de talonnettes pour chaussures...
SupprimerOn voit bien qu'ils regardent la météo, ce qui est beaucoup plus intéressant que l’ectoplasme assis, en train de relire les notes de son combat (comme par hasard, "la finance" -i.e.suivez mon regard- on le saura plus tard.)
RépondreSupprimerPeu crédible : la météo est "forcément" bonne. Mais si c'est le cas, Faouzi et Valoche regardent la carte et Morelle la fille... Quant à Chose, ça doit être ça : Il ne se souvient plus de son texte puisqu'il n'y croit pas ; c'est "normal". Mais aussi trop banal...
SupprimerCela me rappelle la photo des spectateurs témoins du film "I comme Icare" : Ils ont vu un secret d'état, ils ont disparu de l'Elysée...
RépondreSupprimerAmike
On ne disparait pas quand on a seulement vu du vide.
SupprimerDans un nuage incandescent, Jésus descend des cieux une couronne de laurier en mains afin d'en ceindre la tête du nouvel élu alors que le Alléluia de Haendel retentit allegro forte. Nouvel élu qui relit ses notes :"p'tain, comment qu'on dit merci en araméen déjà? p'tain, Valoche aide-moi , merde! Et les deux autres là, qui bayent aux corneilles, nous v'là bien barrés!"
RépondreSupprimerJésus s'adressant à son papa via son dernier iPhone: "On a bien fait de remplacer François Pignon, on n'a pas fini de se marrer durant les cinq ans à venir!"
Le Page.
Là vous faites fort. Mais à côté de la plaque : Jamais l'élu en question ne se sent obligé de dire merci. Quant aux 3 autres, c'est aussi cérébral que physiologique : Il leur est impossible de voir une chose pareille sur l'écran en gardant la maîtrise musculaire de leurs mâchoires inférieures... Mais vous avez là matière pour écrire un péplum hollywoodien des années 50...
SupprimerL'énarque est plongé dans Paris-Turf
RépondreSupprimerles autres regardent la course qui vient juste de démarrer il y a encore de l'espoir dans leurs yeux en direct
Lui sait déjà qu'ils ont misé sur le mauvais cheval
Pas mal, pas mal. Mais lui, sait-il que lui aussi n'a pas coché le bon ticket ?
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