"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 23 décembre 2014

Noël au balcon…



Hier, j’ai refusé aux mômes de remettre en service le robinet extérieur (vidangé, toussa) et de leur brancher le tuyau d’arrosage pour qu’ils puissent jouer à s’arroser à poil dans le jardin…
Pourquoi cette petite cruauté de ma part ? Tout au plus une tentative désespérée d’un vieux schnock  pour entretenir la fiction que nous étions un 22 décembre à 1300 m d’altitude au nord du 45° parallèle de l’hémisphère nord [1]. Et que dans cette hypothèse, ce sont des choses qui ne se font pas !
D’ailleurs, l’horloge biologique de mes copines (euh…) les taupes ne ment pas : Après s’être fait laver les pieds, elles s’activent dès l’aube pour tracer leur mon Chemin de Croix, prélude à Sa leur Résurrection après-demain. Bref, ce n’est pas Noël, c’est Pâques.
Oui, grâce aux efforts conjugués du GIEC et de la Laïcité crèchophobe, on nous a shunté Noël pour aller direct à Pâques. C’est déjà ça. Ça fait plaisir à la libre pensée et on s’occupera l’an prochain de virer Pâques. Enfin, c’est ce qu’ils croient… Mais à part eux, vous remarquerez qu’ils n’ont réussi à convaincre que les taupes qui, comme chacun sait, sont quasiment aveugles et vachement bas de front…

Car en dépit du GIEC et du la Libre Pensée, Noël restera toujours Noël. Et Noël est là.

D’ailleurs, même le Pédalonaute sacrifie malgré lui à la Tradition en jouant au Père Noël pour une fournée de mômes judicieusement choisis pour leurs joues colorées dans la cour de l’Elysée et sous la pluie. Même qu’il a lui-même appuyé sur le bouton pour illuminer le sapin. Une première inédite depuis l’institution de cette sauterie annuelle par la Présidence de la République. Un de ces journalopes pas toujours bien inspirés n’a en effet pas manqué de relever que ça ne s’était jamais vu, lancer l’illumination du sapin ayant jusqu’alors toujours été un privilège réservé à la première dame… C’est à ce genre de détail qu’on constate que le changement est toujours maintenant… Peut-être est-ce aussi plus parlant encore que la mortalité ministérielle et de cabinet comme symbole de la solitude du pédaleur de fond. Mais je m’égare…

Noël est là. Et la crèche n’a jamais été autant là que cette année. Que les vieilles barbes et autres connards en soient remerciés ! Oui, remerciés. Vous m’excuserez mais je n’ai rien trouvé d’autre pour manifester un peu de charité chrétienne à ces guignols en cette période de joie et de bonne volonté pour la Paix sur Terre

En ces jours célébrant l’Incarnation, passez tous des petits moments de bonheur et de paix sereine en famille. Et entourez ceux qui seront dans la solitude, cela vous sera rendu.

Un enfant nous est né. Laissez-le vivre ! Joyeux Noël à tous.   
( [1] : Aujourd'hui, "que" 14,8°C à 13h à l'ombre sur la terrasse...) 
    

8 commentaires:

  1. Joyeux Noël à vous, bien entouré des vôtres.

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  2. Joyeux Noël, M. Plouc. Je vous souhaite également du courage pour supporter une marmaille piaillante.

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  3. Joyeux et Saint Noél l'ami !

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  4. Je ne vois pas de taupe auprès de votre crèche.
    Joyeux Noël, et merci pour vos cadeaux-billets réguliers.
    Droopyx

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  5. Joyeux Noël et merci pour vos écrits si bien inspirés, et que la paix soit présente dans nos cœurs et en France pour toujours...

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  6. Joyeux Noël, cher Plouc!

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  7. kobus van cleef24/12/2014 18:32

    parmi les âmes simples venant dire un petit mot et faire une risette au bouzet ( c'est comme ça qu'on désigne le petit d'homme dans mes cévennes familiales ), on en voit quelques uns en ....burnous
    comme quoi, faut jamais désespérer
    conclusion qui peut être entendue de deux façons ( comme dans les bonnes équations, à deux racines)
    - faut pas désespérer , car avec le temps , les honnêtes péquenauds deviennent intolérants
    - faut pas désespérer , car les intolérants furent de braves péguts, chevriers , émus par un marmot à la mamelle ( ou au maillot , si vous préferez)

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