Hier,
j’ai refusé aux mômes de remettre en service le robinet extérieur (vidangé, toussa…) et de leur brancher le tuyau d’arrosage pour qu’ils
puissent jouer à s’arroser à poil dans le jardin…
Pourquoi
cette petite cruauté de ma part ? Tout au plus une tentative désespérée d’un
vieux schnock pour entretenir la fiction que nous étions un 22 décembre à
1300 m d’altitude au nord du 45° parallèle de l’hémisphère nord [1]. Et que dans cette hypothèse, ce sont des choses
qui ne se font pas !
D’ailleurs,
l’horloge biologique de mes copines (euh…)
les taupes ne ment pas : Après s’être
fait laver les pieds, elles s’activent dès l’aube pour tracer leur mon Chemin
de Croix, prélude à Sa leur Résurrection après-demain. Bref, ce n’est
pas Noël, c’est Pâques.
Oui,
grâce aux efforts conjugués du GIEC et de la Laïcité crèchophobe, on nous a shunté Noël pour aller direct à Pâques.
C’est déjà ça. Ça fait plaisir à la libre
pensée et on s’occupera l’an prochain de virer Pâques. Enfin, c’est ce qu’ils croient… Mais à part eux, vous remarquerez qu’ils n’ont
réussi à convaincre que les taupes qui, comme chacun sait, sont quasiment
aveugles et vachement bas de front…
Car
en dépit du GIEC et du la Libre Pensée, Noël restera toujours Noël. Et Noël est
là.
D’ailleurs,
même le Pédalonaute sacrifie malgré lui à la Tradition en jouant au Père Noël
pour une fournée de mômes judicieusement choisis pour leurs joues colorées dans
la cour de l’Elysée et sous la pluie. Même qu’il a lui-même appuyé sur le
bouton pour illuminer le sapin. Une première inédite depuis l’institution de
cette sauterie annuelle par la Présidence de la République. Un de ces
journalopes pas toujours bien inspirés n’a en effet pas manqué de relever que
ça ne s’était jamais vu, lancer l’illumination du sapin ayant jusqu’alors
toujours été un privilège réservé à la première
dame… C’est à ce genre de détail qu’on constate que le changement est
toujours maintenant… Peut-être est-ce aussi plus parlant encore que la mortalité ministérielle et de cabinet comme
symbole de la solitude du pédaleur de fond. Mais je m’égare…
Noël
est là. Et la crèche n’a jamais été autant là que cette année. Que les vieilles
barbes et autres connards en soient remerciés ! Oui, remerciés. Vous m’excuserez
mais je n’ai rien trouvé d’autre pour manifester un peu de charité chrétienne à
ces guignols en cette période de joie et de bonne volonté pour la Paix sur Terre…
En
ces jours célébrant l’Incarnation, passez tous des petits moments de bonheur et
de paix sereine en famille. Et entourez ceux qui seront dans la solitude, cela
vous sera rendu.
Un
enfant nous est né. Laissez-le vivre ! Joyeux Noël à tous.
( [1] : Aujourd'hui, "que" 14,8°C à 13h à l'ombre sur la terrasse...)
Joyeux Noël à vous, bien entouré des vôtres.
RépondreSupprimerMerci.
RépondreSupprimerJoyeux Noël, M. Plouc. Je vous souhaite également du courage pour supporter une marmaille piaillante.
RépondreSupprimerJoyeux et Saint Noél l'ami !
RépondreSupprimerJe ne vois pas de taupe auprès de votre crèche.
RépondreSupprimerJoyeux Noël, et merci pour vos cadeaux-billets réguliers.
Droopyx
Joyeux Noël et merci pour vos écrits si bien inspirés, et que la paix soit présente dans nos cœurs et en France pour toujours...
RépondreSupprimerJoyeux Noël, cher Plouc!
RépondreSupprimerparmi les âmes simples venant dire un petit mot et faire une risette au bouzet ( c'est comme ça qu'on désigne le petit d'homme dans mes cévennes familiales ), on en voit quelques uns en ....burnous
RépondreSupprimercomme quoi, faut jamais désespérer
conclusion qui peut être entendue de deux façons ( comme dans les bonnes équations, à deux racines)
- faut pas désespérer , car avec le temps , les honnêtes péquenauds deviennent intolérants
- faut pas désespérer , car les intolérants furent de braves péguts, chevriers , émus par un marmot à la mamelle ( ou au maillot , si vous préferez)