"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 19 septembre 2011

L’étoile blanche.

J’ai plutôt glandé aujourd’hui, pas tout à fait remis, sinon de ma visite du "Patrimoine" (dont je compte vous reparler), du moins de sa continuation fortement arrosée et de la, euh…, promenade digestive qui a suivi. Au demeurant ce soir, j’ai machinalement allumé le poste tout en me bricolant un frichti tardif finalement peu conforme aux préconisations de mon médecin généraliste vu cet après-midi…


Ça m’a valu d’écouter distraitement sur Frawnce Cul’ l’interview de Pierre Truche, ci-devant Procureur au procès Barbie, puis Procureur général près la Cour d’Appel de Paris, puis premier Président de la Cour de Cassation, puis Président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, puis (reprenez votre respiration) de la Commission nationale de déontologie de la sécurité ; interviewé, donc, par une connasse de service...


Le type n’a rien d’un minus habens et, quoique forcément formaté, il aurait été fort intéressant à écouter s’il n’avait été constamment interrompu, repris, recadré par la connasse ; laquelle n’avait qu’une chose en tête : Lui faire causer du procès Barbie, de Nuremberg, des enfants d’Izieux, de "la sombre époque antérieure à l’abolition de la peine de mort", du recours scandaleux à la détention (ce à quoi Truche lui a répondu qu’il y avait 45 000 détenus au début de sa carrière, qu’il y en avant aujourd’hui 65 000 et que, rapporté à notre population, si on était les USA, on en aurait 400 000. Elle est passée à autre chose…) etc.


Bref, cette audition involontaire et tardive m’a convaincu de vous inviter, si ce n’est déjà fait, à aller lire d’urgence le papier du Pélicastre que j’ai lu tout à l’heure sur la hiérarchisation de l’information.


Non seulement je viens d’avoir droit à une belle illustration de la chose, mais le ton quasi professoral de la connasse m’a aussi fait penser qu’elle n’aurait rien trouvé à redire aux commentaires des lecteurs de Rue 89 au sujet de "l’affaire" d’Angers…


Le franchouillard de base est persuadé que jamais un pays comme le sien ne tombera dans l’infamie comme les Allemands en 1941. L’étoile jaune, c’est une aberration des HLPSDNH… Ouais. A voir…

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