On n’est jamais assez vigilant...
Ça date
un peu mais ça s’inscrit bien dans la suite de mon dernier billet (depuis trois jours je suis en RTR, Récup’ de
Temps de Retraite) Je m’étonne
que dans un pays comme le Tchad, tellement pourvoyeur de richesses et de
chances pour nous, on puisse trouver des nervis assez haineuses pour s’opposer si
frileusement, égoïstement et ignominieusement aux légitimes et si généreuses avancées
de l’impérialisme linguistique et du colonialisme culturel du Califat…
Par respect pour la culture locale, en dépit de quelques
corrections d’orthographe grammatical pour faciliter la lecture, j’ai
scrupuleusement respecté la syntaxe et le vocabulaire de ce texte commis,
n’en doutons pas, par une succursale locale du FN :
"La plus grande omerta de l’histoire de la République du Tchad qui
dure depuis trente-deux (32) ans et, demeure comme un volcan endormi vient de
sortir de son état de latence en soulevant le coin de voile opaque qui
emprisonne plus d’une tierce personne afin d’éviter toutes velléités
contestatrices et de débats démocratiques autour du sujet. Désormais, il ne
s’agira plus un sujet de duperie politique réciproque comme ce fut le cas à
l’origine lors des passations des accords.
L’institutionnalisation de la langue arabe au Tchad est décrétée et, est rendue obligatoire pour l’année scolaire et académique 2010 – 2011 dans tous les établissements scolaires, lycées, collèges et, universités du pays. Dans les jours qui suivent et, pour l’avenir les 3,14% des arabophones tchadiens tenterons d’imposer leur volonté d’arabisation du Tchad à 97% de la population tchadienne, mieux par les programmes d’enseignement et d’éducation. (…) Cette situation de cafouillage ressemble intimement aux accords de dupes signés en 1978, à Khartoum (Soudan) où l’arabe pour des raisons, dit-on, de réparer le tort fait aux peuples du septentrion Tchad majoritairement musulmans est inscrite dans un document officiel de la République. Les contours d’application, et/ou de vulgarisation n’étaient pas circonscrits ou réellement discutés. (…) Il est plus délicat de manipuler cet instrument dans un pays de mosaïque ethnique et culturel, dans un pays qui par sa géographie est naturellement reparti en un Sud animiste et judéo-chrétien et un Nord animiste et musulman, dans un pays où la construction de la nation selon Voltaire connaît d’énormes difficultés. L’impérieuse question que suscite d’impose une langue de telle ampleur au niveau nationale au 21e siècle dans un pays sous-développé, déchiré par des longues années des guerres politico-militaires et civiles mérite qu’on se dégage et nos esprits des sentiers battues par des frustrations et des querelles de leadership à connotation tribale, ethnique ou régionale.
Le mutisme, le silence des élites et, de la classe politique et, de la société civile face à l’institutionnalisation de l’arabe considéré comme sujet clos et/ou sujet tabou n’est-il pas l’arbre qui est entrain de cacher le foret. L’on est en droit de se demander, sommes-nous conscient de notre retard et des causes sous-jacentes de notre sous-développement pour oser se lancer dans des telles aventures coûteuses économiquement, politiquement, socialement, culturellement et, scientifiquement etc. Le risque en vaut-il la chandelle ? Et, A quel prix !
L’adoption de la langue Française enseignée, parlée comme langue officielle puis, de l’anglais tant aussi enseignée dans nos écoles permet d’achever de justifier notre pleine intégration sur le continent, dans le monde et, dans les institutions internationales. Les pays arabes dans leur grande majorité pour être compétitifs dans ce monde mondialisé, pour des raisons économiques, scientifiques sont obligés de se tourner vers l’anglais et/ou le français.(…)"
L’institutionnalisation de la langue arabe au Tchad est décrétée et, est rendue obligatoire pour l’année scolaire et académique 2010 – 2011 dans tous les établissements scolaires, lycées, collèges et, universités du pays. Dans les jours qui suivent et, pour l’avenir les 3,14% des arabophones tchadiens tenterons d’imposer leur volonté d’arabisation du Tchad à 97% de la population tchadienne, mieux par les programmes d’enseignement et d’éducation. (…) Cette situation de cafouillage ressemble intimement aux accords de dupes signés en 1978, à Khartoum (Soudan) où l’arabe pour des raisons, dit-on, de réparer le tort fait aux peuples du septentrion Tchad majoritairement musulmans est inscrite dans un document officiel de la République. Les contours d’application, et/ou de vulgarisation n’étaient pas circonscrits ou réellement discutés. (…) Il est plus délicat de manipuler cet instrument dans un pays de mosaïque ethnique et culturel, dans un pays qui par sa géographie est naturellement reparti en un Sud animiste et judéo-chrétien et un Nord animiste et musulman, dans un pays où la construction de la nation selon Voltaire connaît d’énormes difficultés. L’impérieuse question que suscite d’impose une langue de telle ampleur au niveau nationale au 21e siècle dans un pays sous-développé, déchiré par des longues années des guerres politico-militaires et civiles mérite qu’on se dégage et nos esprits des sentiers battues par des frustrations et des querelles de leadership à connotation tribale, ethnique ou régionale.
Le mutisme, le silence des élites et, de la classe politique et, de la société civile face à l’institutionnalisation de l’arabe considéré comme sujet clos et/ou sujet tabou n’est-il pas l’arbre qui est entrain de cacher le foret. L’on est en droit de se demander, sommes-nous conscient de notre retard et des causes sous-jacentes de notre sous-développement pour oser se lancer dans des telles aventures coûteuses économiquement, politiquement, socialement, culturellement et, scientifiquement etc. Le risque en vaut-il la chandelle ? Et, A quel prix !
L’adoption de la langue Française enseignée, parlée comme langue officielle puis, de l’anglais tant aussi enseignée dans nos écoles permet d’achever de justifier notre pleine intégration sur le continent, dans le monde et, dans les institutions internationales. Les pays arabes dans leur grande majorité pour être compétitifs dans ce monde mondialisé, pour des raisons économiques, scientifiques sont obligés de se tourner vers l’anglais et/ou le français.(…)"
Quoi qu’il en soit, nous
avons la chance en France d’être ouverts aux richesses de la langue du Saint Prophète
(ṣalloullāhou `alayhi wa
sallam) qui
nous délivrera assurément d’un sabir fwançais, certes mois fleuri que celui des
Tchadiens mais quand-même… ("rassemblement dans la croissance", "vivre-ensemble
et parité", etc.)
Depuis que le maire de Champignac est allé s'installer au Tchad, j'ai du mal à le comprendre !
RépondreSupprimerNon, mais chez les Africains c'est permis.
RépondreSupprimerChez nous c'est forcément très différent car nous,
nous sommes beaucoup plus stupides que les Tchadiens.