"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 12 mai 2012

Corrigé du "cherchez l’erreur"


Rappel de la légende du pêle-mêle : "Choix de trente photos de nos compatriotes (voire de quelques symboles) représentatifs tout à la fois de la joie du vivre ensemble, de l’espérance, de la vigilance, de la résistance, de la conscience et du salut de la France."
 Passons toussa en revue pour tenter de déceler des erreurs :

- D’abord, il y a les n° 1 (Maximilien junior), 2 (l’autoproclamé duc de Bretagne), 4 (le camérier de DSK), 5 (Saint Just ménopausé), 6 (le fourvoyé d’Evry), 11 (Madame Claude de la maison rue de Solferino)), 13 (…), 15 (charentaise délaissée), 18 (père Joseph du système), 20 (confesseur titulaire du paf), 22 (bouffon insubmersible), 23 (monsieur Loyal du cirque), 24 (Sophie heuseusement-qu’il-y-a-toujours-Hitler-pour-mouiller-ma-culotte), 25 (Delphine nommée-pour-faire-plaisir-à-Ségo-mais-placardisée-vu-que-moins-sexy-que-la 26), 26 (Najat coqueluche-qui-sera-peut-être-plus-éphémère-que-Rachida), 28 (Cécile génitrice de Térébenthine) et, ne l’oublions pas, le n°30 (Audrey la sublime à la gueule pleine de dents dont je ne saurais me passer… A l’évidence, tous ceux-là correspondent parfaitement à la consigne. Rien à dire.
- Il en est de même pour d’autres que certains de mes lecteurs n’ont semble-t-il pas toujours reconnus mais je ne doute pas qu’ils auront désormais l’occasion de les voir plus souvent.   
Il s’agit des n° 3 : Jérôme Cahuzac (dont on n’a sûrement pas fini d’entendre parler), 8 : Faouzi Lamdaoui (chef de cabinet du président élu), 9 : Lilian Thuram (je précise et m’en excuse mais perso je trouve qu’ils se ressemblent tous), 16 : Joy Sorman (romancière fille de son papa, qui a réussi un jour l’exploit de laisser Fabrice Luchini sans voix devant sa connerie), 17 : la divine Houria (mais le turban ça dépend des jours) et, enfin, le n°19 : Olivier Dussopt (si ce connard ne vous dit rien, j’en cause ici) A l’évidence, tous ceux-là correspondent aussi parfaitement à la consigne. Rien à dire.

Ensuite, il y a quelques cas pouvant être sujets à interrogations :

- Les n° 14 et 21 illustrent manifestement le caractère transgénérationnel du vivreensemble™ : D’une part les raclures cacochymes qu’il faut bien honorer au titre des luttes pour les droits acquis vu qu’on en a encore besoin quelques années dans les urnes et, d’autre part, la richesse de la seule jeunesse qui compte et nous assure un avenir (l’androgynat actupien n’est pas vraiment son truc mais bon, rien n’est parfait…) Bref, là non plus rien à dire.
- Le n° 7 : La raison de sa présence est bestialement prosaïque : en dépit de ses rides botoxées, la tronche de Jack Lang n’entrait pas dans la largeur résiduelle disponible du cadre sans faire de l’ombre à Lamdaoui dont l’avenir est mieux assuré. L’Institut ne dépare pas l’ensemble. Rien à dire, donc.
- Le n° 27 n’est qu’un piège pour école primaire dans lequel personne n’est tombé. Sa présence confirme que vivrensemble™ transcende bien le clivage droite-gauche et que les péchés peuvent être pardonnés. Rien à dire.
- Le faible quota de divers a par ailleurs été reproché. Ne tombons pas dans le communautarisme ethnique ! Il viendra bien assez tôt dans les textes. D'ailleurs il fait son 20 % et c'est momentanément suffisant...

Enfin, trois vignettes ont fait débat :

- La n°12 a provoqué des réactions diverses et contradictoires où le symbole de la natalité, l’hygiène alimentaire, le tabac et l’indignité parentale se bousculaient... Erreur ou pas erreur ? Et pourtant ! Ne voyez-vous pas qu’il s’agit d’un enfant rom dont la clope est payée par le RSA, la bière par les allocs et les couches par le Secours Catholique ? Il symbolise à la perfection l’ouverture à l’autre et la solidarité de la Ripoublik envers les plus démunis ! Rien à dire…
- La 10 a été relevée comme erreur. Là, c’était difficile, difficile… Le stylo, l’application, l’absence de faute d’orthographe et l’existence même de l’exercice militent manifestement en faveur d’un classement fautif… En revanche, vous noterez que le verbe se conjugue sans complément d’objet direct. Or, souvenez-vous, quelle définition résume le mieux le concept de vivrensemble™ ? C’est s’interdire de ne pas aimer…  Donc, rien à dire…
- Enfin, la 29 ! On notera que la signification des couleurs primaires si mal assorties de ce drap de lit est désormais ignorée par le commun. En outre, les frais de pressing qu’il occasionne et la corvée qu’il impose aux concierges des bâtiments publics pour quelques jours dans l’année relèvent d’un ridicule d’un autre âge en cette période de crise. D’ailleurs, nous avons pu voir récemment place de la Bastille que nos concitoyens en préfèrent d’autres plus seyants (qui présentent en plus l’avantage de faire disparaître comme par enchantement les draps de lit arc-en-ciel…) Il lui restait encore un petit rôle à jouer en peinture d’indien sur les joues des filles tous les quatre ans au Mundial de baballe mais l’engouement pour le cirque black-black-beur est passé de mode. Bref, que fait-il encore là ?

Oui, les trois couleurs sont l’ultime erreur. Celle dont il nous faut encore nous défaire.   
   
A vrai dire il y bien d’autres erreurs que nous saurons garder, sauvegarder et faire grandir, car elles sont en nous-même et nous y tenons.

Comme l’écrivait Hordalf Xyr l’autre jour, nous sommes l’erreur de leur système.

Qu’ils continuent à couiner car nous le resterons…

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