On passe à l’anormal (joie !...)

C’est Jean-Marc Ayrault qui l’a dit ce matin sur Europe 1 :

« Le président "normal", c’est fini ! On passe aux choses sérieuses à une autre étape… »

Passé à la moulinette de la comprenote brumeuse de Ducon, acuraba attardé bouseux de base, le propos du "premier collaborateur ministre" donne à peu près ceci :

"- Vous avez acheté le produit, cébien. Comme nous l’espérions, vous n’avez pas écouté les fâcheux qui s’évertuaient à détériorer l’emballage en tête de gondole pour essayer de voir ce qu’il y avait dedans. Ça ne se fait pas.

Suffisait de lire sur la boîte. Vous aviez envie d’acheter du Normal, Non ? Et ben vous en avez eu ! Vous avez eu bien raison de faire confiance à la marque et on est bien content.

Bon. C’est vrai que pour ce qui est du Normal, dans la boîte qui devait vous faire en quantité suffisante pour cinq ans (de consommation raisonnable en utilisant la dosette), il n’y en a plus au bout de quatre mois. Et alors ? Le marketing était le bon, hein ?

"Et puis qu’est-ce que vous croyez ! La boîte n’est pas vide pour autant ! Vous en avez quand même pour votre argent ! Comment ? Vous trouvez qu’elle est vide ? Vous ne voyez plus rien dedans ?

MééNon ! [p’tain, qu’ils sont cons…]  Elle est encore pleine de courage, de sincérité, de détermination, de maison volonté de redressement, de…, de… Enfin bref.

"Et puis d’abord, z’avez qu’à lire, c’était écrit sur le conditionnement : "Le changement c’est maintenant" C’est toujours valable et c’est pour cinq ans, on vous l’a garanti sur le ticket de caisse. Savez causer français des fois ? Le "Maintenant" y dure cinq ans, donc on a le temps et donc le "Changement" c’est tout le temps, c’est quand on veut, c’est quand on peut, c’est quand on y pense, c’est quand on peut pas faire autrement…  

"Pourquoi z’avions pas dis ça avant ? Ben, euh…

"On savait pas !"