"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 4 octobre 2012

Ils ne se retiennent plus…



Hier. Au Virgin Mégastore. Après avoir pris le temps de flâner au rayon BD, je descends aux caisses où, bon type, je fais la queue pour payer le petit bouquin folio que j’avais sous le coude. Un truc à 19 € à offrir le soir même en cadeau pour marquer le coup d’un anniversaire…

Mon tour arrive. L’hôtesse de caisse en gilet rouge maison qui m’accueille avec un sourire aussi avenant que commercial est une jeune et séduisante black, une bague à chaque doigt, un pendentif à chaque oreille et pas d’os dans le nez. La gonzesse a fière allure, tant mieux pour elle et grand bien lui fasse. Jusque-là tout me convient.
D’une main bien tournée quoiqu’aux phalanges surchargées, la fille prend mon achat pour scanner le code-barres. Ce que faisant, elle le retourne mais arrête brusquement son geste pour revenir au recto du bouquin lire la couverture. S’en suit un petit gloussement pas vraiment discret, du genre comme si son copain venait de lui glisser une blague un peu salace dans l’oreillette… Elle retourne encore deux fois la chose format poche, toute guillerette et finit par le scanner… Moi j’attends…
Elle lève enfin les yeux vers moi et mon air à la fois interrogateur et… impatient.
Sur le coup, je n’ai pas retenu les termes exacts qu’elle a employés mais, en gros, ça voulait dire ceci :
"- Excusez-moi, c’est trop marrant. Vous avez besoin de lire des bouquins pour comprendre pourquoi ?" 

Il y avait mille et une façons de réagir. La faute professionnelle d’abord ; on n’a pas à demander au client de justifier son achat (pas encore…), ni à exprimer un jugement, on le garde pour soi. Etc.
J’étais pressé et à quoi bon faire un esclandre. En récupérant ma carte visa, je lui ai répondu assez sèchement de s’occuper de sa propre histoire. Avec ma voix sourde, elle n’a peut-être même pas entendu mais c’était plus pour moi que pour elle. Qu’aurait-elle entendu d’ailleurs...

"Ils" ne se retiennent plus. Pourquoi le feraient-ils ? Les réactions des autorités tout court (très courtes), des autorités morales, des médias et des voix autorisées à l’affaire savamment orchestrée dite de l’Innocence des Musulmans puis du marketing de Charpie-hebdo leur ont donné la confirmation quasi constitutionnelle de notre soumission. On peut passer au stade suivant.

Attendons la suite…

9 commentaires:

  1. Pardonnez-moi l'expression, mais un mot me vient au sujet de cet être vivant sans cerveau: connasse!
    Maintenant que c'est le ps au pouvoir, il n'y a plus aucun scrupule à dire ce qu'on pense.
    Un bigoudi qui se moque d'un cerveau, c'est le monde à l'envers, et c'est ça le socialisme. Tiens, j'ai une idée. Et pourquoi nous n'irions pas à plusieurs, au Virgin, nous sélectionnerions plein de livres instructifs, patienterions à sa caisse, et lui rendrions la tâche insupportable. En même temps ce serait de la vengeance, donc pas forcément louable. N'empêche que je méprise cette crasse médiocre typiquement française.

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  2. "s'occuper de son histoire" ! Êtes vous prêt à une mise en examen pour propos raciste ?

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    1. Pas vraiment mais il faudra bien que j'y songe (vite^^)

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  3. Un jour, j'arrive devant une "hôtesse de caisse" noire qui griffonnait quelque chose (j'ai cru qu'elle faisait un bilan de caisse ou un truc comme ça) et je lui demande bêtement "vous êtes ouverte ?"
    Oulaaaaa le regard revolver de la mal tournée !
    Je ne sais pas ce qu'elle a compris mais elle a rectifié "ma caisse est ouverte, oui".
    Non seulement je la dérangeais mais encore elle avait fait semblant de comprendre que je l'insultais. Connasse !

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  4. Euh, pour les noirs, leur entrée dans l'histoire de France le fut sous la forme de l'esclavage. Si vous voulez être aimés en plus!
    Jard

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    1. Jard, je suis d'accord avec vous. Pour peu que l'on veuille bien considérer le nombre de descendants d'esclaves noirs qui existent dans les pays arabes qui ont pratiqué l'achat de bois d'ébène dès le premier siècle de l'hégire, je me dis que nous aurions effectivement du ne pas nous lancer dans cette histoire.

      Châtrés dès leur arrivée sur le sol sacré de la péninsule, victimes de mauvais traitements, en proie à la maladie, ils ne survivaient guère plus de dix années.

      L'Occident est vraiement méchant.

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  5. Oh, allez... Vous savez bien que ce genre de remarque aurait pu vous être fait par Alison, rousse aux yeux verts, bac pro force de vente et incapable de faire une soustraction à retenue, et par sa mère Valérie, et sa grand mère Ginette.
    Ce qu'il faut bien appeler haine du livre et de la culture est racialement très bien partagé dans la jeune génération.

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    1. kobus van cleef11/10/2012 13:39

      et pas seulement dans la djeun' génération, ma bonne amie
      pas seulement....
      dans celle qui la précède....

      impossible , à un repas de famille, d'argumenter sur un sujet polémique....
      mais bon, c'est à ça qu'on reconnaît le bon grain et l'ivraie

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