Pour
clôturer l’année qui s’achève, tentons de résumer en un seul mot, un seul, l’évènement
le plus marquant de l’année pour nous Français (et Fwançais) ; pas forcément le plus important au regard de
la longue durée, mais celui, à la fois le plus superficiel et le plus grave, le
plus anecdotique et le plus dramatique, le plus emphatique et le plus
médiatique, le plus puéril et le plus destructeur… Quel évènement retenir sinon
les six premiers mois de "mandat" de Dépassé 1° et de sa clique ?
Et au regard du réel, de la Vie et du Monde tel qu’il va, quel mot
choisir pour résumer toussa ?
C’est finalement
Philippe Tesson qui me l’a fourni.
Inspiré par les propos tenus par l’huitre de Matignon (elle sert au moins à ça) sur le fait-divers fiscalo-people que
nous savons, Tesson en a fait la chute de son billet il y a dix jours sur le Point.fr.
Billet dont je copie-colle ci-après un large
extrait :
(italiques et caractères gras sont
de moi)
"On a
beaucoup reproché à Sarkozy d'avoir excité les humeurs françaises. Peut-être,
mais au moins l'a-t-il fait dans de bonnes intentions, pour tirer le pays de la
léthargie conservatrice dans laquelle il était plongé. Pour réveiller les
consciences et les mettre à leur service, les socialistes, eux, utilisent
historiquement un autre procédé : ils invoquent les mânes révolutionnaires et,
en priorité, le dogme égalitaire, et ils rallument les bûchers de la convoitise
et de la haine.
Le précédent
le plus récent de cette stratégie séculaire restait l'épisode Mitterrand.
Heureusement, il dura juste le temps qu'il faut pour donner le change. Mais,
surtout, l'expérience fut menée sinon avec élégance, en tout cas avec un
minimum de correction. De politesse. On n'alla pas jusqu'à insulter l'ennemi.
Avec François Hollande, il en va différemment. On ne peut décidément rien contre sa nature. Et l'on n'a pas toujours
la culture suffisante. Ni l'habileté politique. Ni le vrai courage. On a l'instruction, mais l'instruction, ce
n'est pas un art.
Le pauvre
Hollande (…) crut bon pour conquérir le pouvoir de résumer sa pensée politique
à une stigmatisation caricaturale de la richesse, de la finance, du profit. Que
l'une de ses premières décisions fût une mesure fiscale de nature
confiscatoire, on peut à la rigueur le comprendre : cela participe de ces
symboliques conventionnelles dont on a tort de ne pas évaluer à temps les
effets à venir. Mais c'est la manière de faire qui fut grossière, répréhensible
et rédhibitoire, c'est-à-dire l'insulte personnelle à ceux que l'on frappait. (…)
Aucun d'eux en tout cas n'a droit à l'injure, surtout de la part d'un homme
public, en régime démocratique. Un discours éthique, soit. Une attaque de la
personne privée, non. Et encore faut-il que l'exhortation éthique soit
justement distribuée. (…) Toujours cette arrogance, cette
appropriation de la vertu, cette vulgarité. Tout cela est minable."
Un gouvernement de faibles, d'aigris revanchards et de démagogues haineux.
RépondreSupprimer"cette appropriation de la vertu " Je crois que c'est ce que je déteste le plus chez les socialistes . L'arrogance et la vulgarité on peut les retrouver ailleurs , mais ce sentiment de toujours dire le "bien" en toutes circonstances ne se retrouve que chez eux .
RépondreSupprimer