"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 21 juillet 2013

Fête clanique, Saintes Ecritures et vrac de considérations diverses…



Hier, c’était fête : Baptême de la petite dernière de notre clan, entourée de ses parents, frères, sœurs, cousins, cousines, oncles, tantes, parrain, marraine et grands-parents. Il n’en manquait aucun, ils étaient tous là ; tous, même celle qui nous manque tant ; penchée sur nous de là-haut (ou d’ailleurs, comme vous voudrez), elle était avec nous…

Et bien d’autres aussi, avec qui nous sommes alliés, nous nous sommes liés, qui nous sont chers… Je ne vous en dirai rien mais l’envie me vient de partager avec vous quelques remarques m’étant venues à l’esprit à cette occasion :

- Lorsque notre cohorte est rentrée dans le sanctuaire, il s’est trouvé que nous étions deux à fermer la marche ; bons derniers, inconsciemment un peu en retrait derrière le dernier rang de jeunesses : l’autre grand-père et moi-même… Le passant lambda aurait pu y voir un je-ne-sais-quoi de réticence et de regret inconscient de vieux schnocks qui auraient préféré vider un canon au PMU d’en face en attendant que ça se passe… Il n’en était rien.
Méditant en cet instant précis sur l’avenir des mômes dont les frêles carrures nous précédaient de dos, m’est venue alors cette expression : Nous sommes dorénavant des "serre-files générationnels".
"Serre-file générationnel" – Gaffe ! Je ne sais pas encore ce que je vais en faire (forcément dans le domaine de la transmission) mais l’expression me plaît bien ; donc je dépose le brevet, ™, ®, toussa…

- Après le baptême, nous avons parcouru la nef du lieu, du chœur vers le parvis, en allant de Dieu vers le Monde, donc. Les murs latéraux sont garnis de grandes tapisseries très anciennes, genre Aubusson, illustrant des scènes bibliques.  
Sur le côté gauche (forcément de gauche), il s’agit de scènes de l’Ancien Testament ; ne me demandez pas lesquelles, je ne me suis pas attardé : un vrai fouillis à faire mal aux yeux, un truc à chercher désespérément dedans le guignol en bonnet et polo rayé. La seule pensée de haute spiritualité qui m’est alors venue à l’esprit, c’est : " - Où est Charlie ? "…
Sur le côté droit (forcément de droite) en revanche, on trouve des scènes du Nouveau Testament et, notamment et côte à côte, celles des noces de Cana et de la Dernière Cène. M’a alors sauté aux yeux comme une évidence à quel point la bouffe, le vin et les gueuletons sont présents dans tous les passages importants de la Bible, y compris dans la première lecture de ce matin annonçant la maternité de Sarah…
Bref, nous avons là la preuve indiscutable de la supériorité absolue du Christianisme sur toutes les autres mômeries, la seule religion où il n’y a pas d’interdits alimentaires. Je prends !

Au sujet de ces tapisseries, encore, je me suis dit qu’il y avait quand-même à la marge quelques très petits avantages à l’hystérie laïciste contemporaine. En effet, certaines des plus belles avaient été prélevées post-1905 pour orner je ne sais quel palais préfectoral. Il est sûr qu’elles n’auraient pas réintégré leur place d’origine sans les froncements de sourcils de quelques franc-macs ou glapissements outragés de chaisières du CNAL…

- Et puis ce matin, à la messe dominicale, nous avons eu droit pour l’Evangile au passage (Lc 10, 38-42) où Marthe bosse à l’office et râle de voir Marie se contenter d’écouter béate la Parole du Seigneur :
"Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Marie a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée…" Deux remarques :
            Tout d’abord, on mesure là, bien plus encore qu’ailleurs, bien plus que dans tous les passages où la femme n’est magnifiée que par sa maternité, voire pour son rôle de messager ou d’intermédiaire, à quel point il n’y a pas seulement une différence de degré, mais vraiment une colossale différence de nature entre la femme de la Bible et celle du Coran… L’une est de Sa chair et reçoit tout l’enseignement du Maître. L’autre est l’esclave légitime…
            Ensuite, "Une seule est nécessaire." Et là, je trouve bon de rappeler que le Seigneur a dit "est nécessaire" Il n’a pas dit "est nécessaire et suffisante"…

Pour terminer, je vous avoue volontiers que le plaisir que j’ai trouvé à la descente de bière et de rosé frais sous ce cagnard s’est trouvé multiplié à l’idée que nous étions en plein Ramadan…

3 commentaires:

  1. Bien sûr, elle est là...
    Bonne nuit

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    1. Je rouvre la babasse en descendant juste du train (50 mn de retard!) et vais repartir vite-fait où tu sais.
      Bien sûr, Christine, elle est là. Bises à tous les tiens.

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  2. C'est cool (si j'ose dire) que ce soit la canicule, en plein ramadan ^^
    Tu parles qu'ils doivent tricher !

    Dommage, ça serait l'hécatombe chez eux

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