4° édition du
rituel. Qu’en dire ? Sans doute la meilleure façon de traiter le sujet
serait de juste afficher ça :
Mais
bon. On va quand même essayer :
1°-
Il n’a rien appris en deux ans. Comme je le disais tout à l’heure, son intro de
41’ était encore un pensum impossible. J’écrivais déjà ici après la première
conf’ en 2012 : On ne commence pas une conférence de presse par un long
discours de justification. Cinq à dix minutes maximum suffisent pour cadrer le
message. Et surtout pour le maîtriser par la suite. Un communiquant doit avant
tout se préoccuper de la manière dont ce qu'il dit sera retransmis à ceux qui
ne regardent pas directement son intervention. Plus c’est long, plus ça donnera
matière à interprétations. Le communiquant qui perd la maîtrise de la matière
première de sa com’ perd son temps. Il passe à côté d'une occasion de recadrer
le débat public selon ses propres termes. En gros, plus il veut en dire,
moins il en dit et plus il risque de se voir faire dire ce qu'il n'a pas dit.
C'est en répondant aux questions qu’on
place les messages et pas dans un long discours.
2°- Comme à
son habitude, et c’est de plus en plus criant, il se pose en simple commentateur de l’actualité. Et là, la euh…
fluidité de son phrasé nous fait regretter Léon Zitrone. Commentateur, donc,
des évènements et non pas de ce qu’il fait
mais de ce qu’il dit avoir fait… Rien
de concret, de tangible, sur l’action qui
vient. D’ailleurs, ses phrases commencent presque toujours par "- Nous avons…" fait ceci, décidé cela…
C’est déjà acté ; le passé c’est maintenant…
3°- Annonces
nouvelles : Néant. On n’aura plus rien à en dire demain soir. Dire qu’on
va balancer des bombes sur l’Irak, c’était déjà réchauffé. Son Manu la Mâchoire
lui avait déjà tout bouffé sous les pieds avant-hier. Le coup de la 1° tranche
d’IRPP, ça aurait été un scoop. Ben non. Fallait calmer les frondeurs l’autre
jour…
4°- D’ailleurs,
en ce qui concerne les impôts et les économies, on n’a rien compris.
Probablement que lui non plus. Ça m’a fait repenser au gag de Toto : Son
unique banquier lui dit qu’il est à découvert grave et Toto lui répond avec
le sourire : "- Ce n’est pas grave, dites-moi de combien et je vous fais
un chèque…"
5°- Cet
après-midi je me suis trompé : Il a commencé par l’international pour
dramatiser d’entrée de jeu. Il a dû croire que c’était bien pensé mais devoir alors
finir par tout le reste, c’était encore pire. Quand ça le fait pas, ça le fait
pas…
6°- Et, comme d’hab’, toujours trop
de journalistes invités. Chacun voulant y aller de sa question, c’est la foire
vers la fin. Qu’un Président se laisse déborder par la tâche basique de donner
la parole à quelqu'un, ça fait désordre. Heureusement, il y a toujours le
cireur de service prévu au départ qui lui permettra de conclure «- Mais
ce qui m'a paru le plus nécessaire, c'était d'être dur avec moi-même. Vous
pensez que vous l'êtes par rapport à moi, jamais autant que moi je le suis.» Que c’est beau !
Bon, j’ai fait ma copie. Bien sûr,
vous allez me dire que j’ai surtout parlé de la forme. Ben oui. Pour le reste
il n’y avait rien.
Et la der des der à sortir demain.
Quand ça le fait pas, ça le fait pas...
Affligeant ! et le coup de faire passer le vote de confiance au premeir ministre pour un exercice de vérification démocratique, fallait oser !
RépondreSupprimeril avait trop les miquettes de se voir raccompagné à la porte du chateau par les cons de tribuables...
Supprimerceci dit ,dans un vrai régime parlementaire, valls serait reparti dans les limbes avec un pied au cul pour tout potage après une fiance aussi avortée....
Cette "une" de VSD... On croit d'abord à une parodie, et puis non. Surréaliste
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