Le titre, c’est n’importe quoi, oui, je sais…
De quoi je cause ? Ben de Niki de Saint Phalle (1930-2002), sa vie, son œuvre…
Catherine Marie Agnès, donc, mais elle ne s’en souvient plus. Produit de la
copulation d’un phallus de vieille noblesse française qui la violera quand elle
aura onze ans et d’un vagin de riche héritière new yorkaise, c’était une fille sublime, top model à 18 ans en
couverture de Life, Vogue, Harper's Bazar, toussa…
A 21 ans, enchaînant tentatives de suicide et troubles psychiques graves, on l’interne
et c’est dans sa chambre d'hôpital psychiatrique qu'elle va commencer
frénétiquement à peindre… Paraît que c’est comme ça qu’on rejoint Van Gogh…
Dès lors cette plasticienne enchaîne
peintures, sculptures et performances.
C’est vers ses trente balais qu’en tirant à la carabine sur de pauvres toiles
plâtrées qui ne lui demandaient rien, elle trouva à renouveler ses orgasmes grâce
aux éclaboussures qu’elle provoquait sur la bête en faisant éclater les poches
de peinture fixées derrière… Ayant divorcé et largué ses enfants, c’est vers quarante
balais que, déjà considérée comme une des
premières artistes féministes du 20ème siècle, elle se met à la colle avec Jean
Tinguely, autre grand de l’Aârt du
XX° siècle heureusement révolu mais pas vraiment…
Bien sûr, s’il m’est venue l’idée loufoque de vous en causer ici, c’est un
peu parce que le Grand Palais lui
consacre depuis avant-hier une grande
rétrospective. 200 œuvres exposées présentent par tous les bouts l’évolution
de son travail depuis cet autoportrait de jeunesse en débris de vaisselle
cassée jusqu’aux Nanas les plus
épanouies. J’ai même lu quelque part sur le net que c’est l’exposition de rentrée que l’on ira voir en famille. Bref, the place to be. C’est jusqu’au 2
février ; tarifs 9 & 13 €, catalogue 50 €, gratuit pour les moins de
seize ans. Je n’irai pas.
Mais je n’aurais pas remarqué ne serait-ce que l’existence de cette exposition
sans un détail judicieusement signalé par la bonne presse en ligne :
Avant-hier, ne sachant trop comment meubler
l’attente angoissante du vote de confiance d’hier, certains n’ont
pas manqué de relever le courage et
la sérénité de Manu la Mâchoire qui,
pour se changer les idées en cette veillée
d’arme, n’a pas manquer, entre deux consultations fébriles, d’aller honorer
de sa présence le vernissage de l’exposition susdite…
Cour de l'école maternelle de Pont-à-Mousson...
Sur la photo du haut on dirait que les visiteurs peuvent rentrer dans l'exposition par la vulve de la statue
RépondreSupprimerÇa n'aurait de sens que s'ils mettaient le petit costume de spermatozoïde qu'on voit arboré par Woody Allen dans "tout ce que vous voulez savoir sur le sexe..."
tiens, j'ai lu que pour déplacer ,une seule statue de véronique ( nique nique nique s'en allait sur le chemin ) de saint phalle , il fallait compter ...100 000 euros
RépondreSupprimercent mille !
bon , une paille lorsqu'on a un déficit de deux mille milliards d'euros
mais quand même
la kultur est une valeur sur laquelle on ne transigera JAMAIS , môssieur !
qu'on se le dise
pour la 'tite note du déménagement , madame passera régler ( comme vous dites souvent )