C’est comme aux
Galeries Lafayette : "il se passe toujours quelque chose", surtout
pendant les "3 J" :
- Avant-hier, c’étaient
les soldes de rentrée : Manu la Mâchoire "rendait" aux plus modestes un paquet de pognon qu’il
ne leur a pas encore pris. Sûr que ça a dû faire gagner un ou deux points de
confiance suffrages dans l’hémicycle. Pour le plan d’économie, pas de souci ;
Macron trouvera à s’en débrouiller.
- Hier, c’est
Cambadélis qui occupait le terrain. Autant qu’on parle de lui plutôt que des
déficits et de la courbe. Ce n’est pas grave comme de frauder l’impôt et ça
montre qu’il est débrouillard.
- Et ce soir, c’est
le grand rituel semestriel. On nous a bien précisé que le Pédalonaute s’appuiera
sur le pupitre utilisé lors des commémorations du 6 juin dernier en Normandie ;
c’est dire l’importance de la chose. Il paraît qu’il va mettre l’accent sur la
jeunesse, les quartiers populaires, le vieillissement et la dépendance. Sûr qu’on
v apprendre du neuf !
Sûr aussi qu’il va
faire une intro encore trop longue
comme d’hab’. Vous aurez noté que l’horaire de début de la conf’ a été repoussé
à 17 h au lieu du 16 heures habituel, ce qui présente deux avantages :
D’abord, plus l’après-midi
avance, plus il y a d’acurabas devant le poste. Au point de doubler entre 17 et
18h. Comme les medias relèveront forcément les variations d’audience d’une conf’
à l’autre, ce discret décalage après le four précédent n’est pas sans raisons.
Je dis ça, je dis rien…
Ensuite, qu’elles
soient privées ou de politique
intérieure, les questions qui fâchent
viennent très vite au début à une heure encore assez creuse. La fin de la conf’,
en revanche, est toujours réservée à l’international où le Pédalonaute fait
mieux illusion à moindre frais… devant beaucoup plus de téléspectateurs.
Bon. Moody’s devrait
avoir le bon goût d’attendre au moins 20h pour annoncer la dégradation de sa
note.
Bref, pour
paraphraser Erich Maria Remarque, Auf der
Linken nichts Neues…
J’aurai tout à l’heure autre chose à faire que regarder
ça. S’il y a du nouveau, réveillez-moi…
La tribune des abonnés gratos obligés. Ils attendent sagement le levé de rideau. Auguste ou clown blanc ? Là, ils ont encore exactement un quart d'heure à attendre les trois coups. Au parterre, ils sont trois-cent-cinquante avec un badge et tout aussi obligés d'être là...
La tribune des abonnés gratos obligés. Ils attendent sagement le levé de rideau. Auguste ou clown blanc ? Là, ils ont encore exactement un quart d'heure à attendre les trois coups. Au parterre, ils sont trois-cent-cinquante avec un badge et tout aussi obligés d'être là...
Vous rigolez, vous rigolez mais c'est quand même ce type qui nous dirige.
RépondreSupprimerQui vous dit que je rigole ? Je constate et masque mon désespoir sous les sarcasmes avant de le noyer dans une bouteille de Chiroubles...
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