"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 15 septembre 2014

L’enjeu Ultime : La question de la vie et de la mort.



Si je peux à peu près dater mon éveil à la conscience politique au "procès des barricades" (1960), toussa fut longtemps assez désordonné, naviguant "au plus près" dans les variations de mes vents dominants et contradictoires, révolutionnaires, réactionnaires, catho-sectaires, anticommunistes primaires (secondaires, supérieurs et techniques…), libidineux aussi… Bref, avec toutes les variations, hésitations et pulsions propres aux gestations d’une adolescence… En revanche, c’est avec plus de certitude que je peux dater l’entrée de cette "conscience politique" dans l’âge adulte ; c’est-à-dire le moment où, sans rien perdre et sans rien regretter de ce qui fut, toussa s’est ordonné dans ma tête de façon cohérente, convergente et assumée…
Certes, ce fut la résultante d’un travail lent et progressif, une construction qui ne s’est achevée que vers 1975. C’est un peu comme l’action de l’Esprit-Saint : le genre de chose dont on ne peut prendre conscience qu’après coup… Dans mon cas, comme souvent, le "mais oui, mais c’est bien sûr !" m’est apparu à la lecture de quelques bouquins qui ne sont pas pour autant des monuments de référence de la pensée humaine. Dans mon cas, donc, outre une réflexion plus approfondie sur un passage de la Lettre de Saint Paul aux Galates, il y eut, entre autre, la lecture de deux bouquins de Pierre Chaunu. Mais je peux dater précisément le moment où tout est devenu clair pour moi, le déclic.
Ce fut en lisant "La notion de politique" de Carl Schmitt enfin édité en français en 1972 avec une préface de Julien Freund…

Pourquoi vous causer de ça aujourd’hui ? Parce que Hoplite a publié hier sur son blog un extrait d’un long entretien avec Julien Freund, lequel a tant contribué à faire connaître la pensée de Max Weber et tenté de dédiaboliser en France celle de Carl Schmitt.
Je ne sais pas de quand date cet entretien, Freund est décédé depuis plus de vingt ans et son propos sur le bloc soviétique le situe à il y a plus de vingt-cinq ans
Mais tout notre aujourd’hui y est décortiqué...

Je vous invite, j’insiste, à aller lire cet extrait ici*.

(*- 884 mots)   
           

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