Les "journées porte ouverte" sont
devenues un passage obligé pour les établissements d’enseignement et les
entreprises afin de se faire connaître, valoriser leur raison d’être et, bien
sûr, recruter des clients…
Sans doute sous l’affectueuse pression de ses communicants qui nous payons grassement
pour ça, l’Elysée avec Pédalonaute inclus dedans n’échappe pas à cette
prosaïque nécessité.
- C’est ainsi que Sa Normalitude François II
Pédalonaute Enarquogénète, co-prince d’Andorre, toussa, a, par les temps qui courent, estimé utile de convier
avant-hier en ses salons une sélection de lecteurs
du Parisien-Aujourd’hui en France,
quotidien qui, s’il n‘est pas de
référence, est suffisamment de
révérence et lu par les bouseux pour qu’on se préoccupe en cette saison
pré-électorale d’en faire s’esbaudir le lectorat.
Dès huit heures, donc, le panel de huit guignols scrupuleusement sélectionnés par le canard
sous l’œil bienveillant de la sécurité peaufinait ses questions dans le salon
des ambassadeurs, c’est-à-dire la salle du conseil des ministres soi-même. Panel
avec ce qu’il fallait dedans : Un jeune
patron, la Yamina de service, une étudiante, un employé de Disneyland, etc. Et
le canard nous dis avec des frétillements dans la virgule que le Pwésident est
passé leur dire bonjour à 8h22’ et qu’il leur a dit avec un clin d’œil entre
deux blancs respiratoires : "- Promis,
je ne regarde pas vos copies" Que c’est beau ! [notez-ça
pour les futurs manuels d’Histoire] Puis récré avec visite de la salle des fêtes et des jardins ("- on peut marcher sur le gravier ?"
s’inquiète une lectrice…) Début de l’entretien à 9h
avec le maitre des lieux qui leur dit "- Vous êtes chez vous"… On ne retiendra pas ses réponses aux
questions sur la crise et toutes ces
sortes de choses ; évidemment puisqu’on ne nous en dit rien… On retiendra
en revanche qu’il a beaucoup été question de Philae, la chienne qu’il a fallu
aller chercher vers 10 h 45’ dans Dieu sait quelle dépendance, tenue en laisse
par un officier de sécurité costard-cravate. Et aussi, accessoirement de Julie
Gayet… On saura aussi tout de ses "petites blagues" et qu’il rigole…
Ayant rendez-vous à 10 h 30, Moscovici attend
dans l’antichambre, l’Europe avec…
La photo-souvenir sur le perron n’est pas encore
prise quand la berline de Cazeneuve entre dans la cour. La sécurité intérieure
aussi attendra…
On prend un dernier verre…. Remarque finale d’une
des "lectrices" du Parisien autrefois libéré :
"- Le cadre
élyséen est au final plus impressionnant que lui."
- Autre chose : Tout finit par se savoir. Figurez-vous
qu’en décembre dernier Didier Morville, alias Joey Starr, icône du groupe NTM (non, ce n’est pas l’acronyme de Nouveau
Transport Maritime) a dîné à l’Elysée.
Entre deux shoots alcooliques, il n’avait pas bien
percuté quand Julie Gayet lui avait dit : "- On fait un dîner avec mon fiancé, est-ce que tu veux venir ? "…
Il s’est évidemment répandu là-dessus dans je ne sais
quel magazine web et people comme on dit. Il y avait là
le producteur de gauche Dominique Besnehard, le président du festival de Cannes
et bien autres choses Pierre Lescure et le réalisateur Cédric Klapisch, auteur
notamment, du Péril Jeune (allez relire le synopsis sur
Wikipédia). Heureusement d’ailleurs qu’il ne
s’est pas répandu plus tôt vu qu’il
en a surtout retenu que la soirée fut bien
arrosée, ce qui de sa part est une référence. "- En sortant de là, j’étais quand même bien fracassé. Ils ont du bon rhum
à l’Elysée. Ils ont posé la bouteille sur la table, du rhum haïtien en plus, et
j’ai fait participer tout le monde…"
Joey Starr,
évidemment, n’est pas sur le mur des cons du Syndicat de la Magistrature. Et
pour cause, c’est un bon client :
- 1997 : 50 000
francs d'amende et deux mois de prison avec pour propos outrageants envers les
forces de l'ordre.
- 1999 : 2 mois
de prison ferme pour l’agression d’une hôtesse (traumatisme crâno-facial et fracture
nasale)
- 1999 encore : 6
mois de prison ferme pour coups et blessures volontaires sur son ex-compagne (au tribunal de
Bobigny, c’est dire)
- 2000 : amende
de 1 000 euros pour détention d'un pitbull non stérilisé ayant tenté de
dévorer le chien d'une passante.
- 2000 encore :
amende de 12 000 francs pour avoir agressé un passant.
- 2001 : 15.000
euros d’amende et un moins de prison ferme avec mandat de dépôt dans une
affaire de trafic de cocaïne, de haschich et détention d’arme (suite à cette affaire,
depuis 2008 il y aurait une poursuite toujours en cours pour organisation
frauduleuse de son insolvabilité)
- 2003 : quatre
mois de prison ferme pour avoir frappé et craché sur des gendarmes mobiles.
- 2005 :
usurpation d’identité, faux et usage de faux (faisait payer à un homonyme ses
infractions au code de la route commises avec un faux permis de conduire)
- 2009 : trois mois
de prison ferme et 2 000 euros d’amende pour violence conjugale sur son
ex-compagne.
- 2009 encore : 2
ans de prison dont 6 mois ferme pour des violences volontaires à coups de hachoir
de boucher sur une voiture lors d'une bagarre.
- 2013 : arrêté à
Liège en Belgique pour rébellion envers des policiers, il s'inflige lui-même
des blessures pour en accuser les flics mais est confondu par les caméras de
surveillance du poste.
- 2014 : En état
de totale ébriété au départ d’un vol Nice-Paris qui roulait déjà sur le tarmac,
il contraint le commandant de bord à arrêter tout et de faire appel à la police
pour le débarquer manu-militari…
Au fait, pourquoi je
me paluche à vous raconter ça ?
Ah oui !
L’Elysée ; la présidence de la République, toussa…
Bien sûr, pour Julie
ce n’est qu’une relation professionnelle ;
il lui faut bien soigner ses réseaux…
Mais - j’sais pas
pourquoi - je repense à De Gaulle qui faisait mettre ses dîners privés sur son compte et éteignait la
lumière quand il changeait de pièce…
NB :
Est-ce un effet de la lassitude ? Un renoncement ? Ou alors,
bestialement, le simple fait du réel ?
J’ai l’impression que plus ça va plus les occasions de parler du chef de
l’exécutif et de son entourage ne relèvent plus que de la rubrique people…
Concernant Joey Starr, assurément le meilleur sujet de ce billet, faut reconnaître que sur le plan du cévé, y a pas à dire : il est mieux rempli que celui de la majeure partie des intermittents du spectacle.
RépondreSupprimerJe ne connais pas ce JS, juste de nom. La présentation que vous en faites ne m'incite pas à l'espérer pour gendre. Son portrait colorisé me fait penser à Taubira.
RépondreSupprimerQui se ressemble s'assemble, dis moi qui tu hantes ... etc.
RépondreSupprimer