"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 13 septembre 2015

Le boboïsme est un racisme…



Connaissez-vous Samir Hammal ? Non ? Vous avez tort.
Notre Samir, figurez-vous, diplômé de Sciences Po, administrateur principal au Sénat, est maître de conférences en institutions politiques et politiques comparées à Sciences Po où il a dirigé le master d’affaires publiques et la préparation aux concours administratifs. A l’université Paris-Est Créteil Val-de-Marne il anime le Master de communication politique, etc.  A Sciences Po, il co-dirige avec un autre gugusse un cours très sérieux sur "la mode et la politique - les habits du pouvoir". L’an dernier, semble-t-il, il s’est notamment penché sur la grave question de la symbolique du poil en politique… Bref, du lourd.

Bien entendu, comme d’autres guignols dont nous payons les traitements et les vacations d’enseignants (cf. ici), ce brave homme dispose du temps nécessaire pour aller chercher la petite bête. Et, bien entendu, la chercher là où on pense la trouver pour tirer à la ligne dans sa spécialité afin d’accéder au statut d’expert en autorité morale.
Pour percer dans le milieu et figurer dans le carnet d’adresses où les animateurs piochent pour meubler les débats à la Télé, les places sont chères.  Il faut donc toujours trouver de nouveaux sujets d’indignation pour se distinguer des copains. Très à la mode au début du mandat pédalonautique, les inacceptables discriminations entre mâles et femelles ont déjà trop servi (cf. ) En revanche, évoquer le racisme est de plus en plus porteur. Certes, ce n’est pas nouveau (cf. ça) mais le contexte de l’actualité se prête à un regain de culpabilisation de la leucodermie encore dominante.

Dans le HuffingtonPost, donc, Samir Hammal s’en prend à la nouvelle pub de la maison franchouillarde Jacadi qui ose faire poser des enfants blonds, uniquement blonds, désespérément blonds :
 « Cette campagne aurait presque pu s’intituler "de nos ancêtres les Gaulois à nos enfants les Gaulois". "L’enfant, c’est une tête blonde aux yeux bleus" »
De plus, la marque ose citer dans son texte publicitaire les expressions "tradition française" et "patrimoine authentique" !! Rendez-vous compte !
Pour Samir, évidemment, utiliser des enfants blonds pour une pub’ c’est mal. Aujourd’hui, la France doit être métisse. C’est mal parce que n’afficher que des enfants blonds sur une publicité de marque de vêtements enfants haut de gamme, c’est renvoyer dans leurs banlieue et leur ZUP tous les métis, les colorés, les blacks… La France métisse et diverse n’a donc plus qu’à aller se rhabiller chez Benetton ou Kiabi sans jamais pouvoir accéder à l’ouest parisien…
Sans doute pas débordé de travail, Samir est même allé éplucher les images de catalogue sur les sites de Jacadi mais aussi de Cyrillus où il décèle "Une vision idéalisée de la famille française avec des parents bien blancs et deux garçons d’une blondeur assez rare, sauf peut-être dans les pays nordiques". 
C’est tout juste si, en descendant en gamme, il trouve chez Du pareil au même une mignonne gamine dont il écrit : "Elle est métisse, certes, mais ses cheveux tirent sur le blond et elle a les yeux clairs"…

Détaillant ce qu’il y voit, il s’attarde exclusivement sur les caractéristiques physiques des petits mannequins. J’imagine un universitaire de renom pondre exactement le même article aussi détaillé, mais en démarrant son propos sur Benetton par exemple, et en inversant totalement les facteurs…
Question : Que ce serait-il passé ? Imaginez les réactions dans le milieu ?

Mais rassurez-vous. Dans sa description et ses propos foncièrement racistes, racialistes, Samir a pris soin de glisser les mots nazi et aryens clairement associés à la notion de blondeur. Enfin, dans sa péroraison, il a placé son propos dans le contexte qui convient : "Au moment où l’Europe et la France se métissent et que des enfants syriens, irakiens, kurdes viennent repeupler nos campagnes"

Le racisme est un humanisme dont Samir est un prophète (très) secondaire…

5 commentaires:

  1. On marche sur la tête avec ces gens-là ! encore un abruti nourri au jus de feu Descoing !

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  2. Je trouve que le périodique Miss Ebène n'a pas son quota de femmes blanches. Il s'adresse à une population noire ? Ce n'est pas une raison. Il en va de même pour la revue Gazelle, où je trouve que le quota de fêtes chrétiennes est très discriminé par rapport aux fêtes musulmanes.

    Ah, il paraît que là, c'est normal, c'est l'inverse qui ne l'est pas.

    Bref, on nous prend pour des cons.

    Le Nain

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  3. Effectivement
    Et pour confirmer voici une compilation de racisme anti blondeur http://semeiologia.over-blog.fr/

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  4. Et dire que ce cher monsieur Samir était dans ma classe, tout le long du collège...les bonnes années Fantin Latour (clin d’œil à Grenoble)... J'en dirai pas plus....pour le moment

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