"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 28 janvier 2016

Taubira part, la déchéance reste…



C’est le titre de la Une de La Croix de ce matin. Je n’ai pas encore lu l’article en pages intérieures, mais je me doute plus qu’un peu que le sens que le comité de rédaction présumé christophile donne à ce titre n’est pas tout à fait le même que celui qui me vient à l’esprit…

Bon. Cépatout. Perso, à la Une du Murmure, ce quotidien d’opinion, généraliste, sportif et un chouïa porno qui n’existe que dans ma tête, j’aurais été tenté par des titres avec points d’interrogation ; par exemple : "Qu’est-ce que ça change ?" ou, plutôt et surtout, "Est-elle vraiment partie ?"…

Parce que, hein, à 64 ans, ce genre de gonzesse aussi scotchante qu’un papier tue-mouche et imbue d’elle-même qu’érotofuge, c’est pire que le sparadrap du capitaine Haddock !

On ne va pas s’étendre sur son pédigrée, mais tout de même ! Ayant commencé à 26 ans une carrière de militante hystéro-indépendantiste guyanaise qui colle à tout ce qu’elle touche, son DOM finit par lassitude par lui donner à 41 ans un siège de député(e) "non inscrit(e)". Bien qu’électron libre par rapport aux divers groupes parlementaires sinistro-orientés, son culot et l’indulgence plénière que lui valent ses divers privilèges nobiliaires (femelle, mélanodermée, indépendantiste anti-française…) lui permettent d’imposer une loi qui-ne-mange-pas-de-pain reconnaissant comme crimes contre l'humanité l’esclavage et la traite négrière (que la traite "occidentale", hein !). Forte de ce beau succès, elle remarque alors que, pour tenter de survivre, le radicalisme cassoulet n’hésite pas à sous-traiter son étiquette à n’importe quel agitateur ou aigrefin pour peu qu’il ait quelque aura médiatique ; comme, par exemple, Bernard Tapie. Elle fait donc sa petite OPA sur le PRG dont les vieux notables libidineux, trop contents, lui fournissent en bavant les 500 signatures. Demandez à Jospin ce qu’il a dû en penser le soir d’un certain 21 avril… Mais on ne lui en a pas tenu rigueur ; c’était exclusivement la faute à Chevènement… Qu’importent ses 2,3% ; c’était parti ! Elle avait pu causer dans le poste pendant trois semaines à tous les acurabas ; elle était lancée. Dès lors, son positionnement… éthique excluant que l’établissement médiatique et politique ose lui adresser la moindre critique, elle était devenue une icône incontournable dans le paysage.
Le reste allait de soi compte tenu de la pusillanimité des larves qui nous gouvernent. Je m’étonne aujourd’hui de ma naïveté quand, en mai 2012, je me scandalisais de sa nomination place Vendôme :
"Nommer à la Justice une telle vipère en dit long sur la superficialité et le cynisme du rassemblement normal. Une harpie qui promeut officiellement une nouvelle théorie générale du droit imposant d’ignorer le réel et de travestir les faits dans tout procès où il faudra cyniquement satisfaire la partie que "on" souhaite privilégier…" Depuis, elle a fait mieux, d’accoupler le même au même jusqu’à créer des emplois à vélo (double équipe d’officiers de sécurité : en bagnole et en vélo)  

Elle quitte donc le gouvernement… de sa propre initiative. Comme tant d’autres (à ce propose, j’en profite pour actualiser en post-scriptum le tableau de ce qui reste du 1° gouvernement du changement c’est maintenant).

Mais est-elle vraiment partie ? Urvoas ou pas Urvoas avec ses monomaniqueries autoritaro-sécuritaires, le Pédalonaute a beau creuser sa tombe pour s’y ensevelir lui-même dans la dignité, las ! "l’œil de Taubira était dans la tombe et regardait François…" 
[Victor Hugo (más o menos) d’après Genèse 4]

Ce n’est pas que son œil qui, tel une statue du commandeur, va planer au-dessus des flots flottements du marigot. C’est sa tronche et son verbe qui vont s’inviter sans retenue sans que nul n’ose la contredire, même si elle dit qu’il fait jour à minuit. On n’a pas fini de rigoler.  


3 commentaires:

  1. On constate, à vous lire, cher Plouc, que la parité n'est pas respectée quand il s'agit des remerciements et autres liquidations : les mâles semblent être plus facilement éjectables. Serait-ce parce qu'ils sont moins compétents ? Plus facilement remplaçables ? Hum, pas très égalitaire, tout ça. Il doit bien exister ici bas une commission désignée à laquelle s'en plaindre !

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    1. "une question de personne"... attendez, attendez, je note pour plus tard...

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