Je disais hier
qu’on n’en aura pas fini avec Mme Taubira. Ne prenez pas le fallacieux prétexte
que, par sa seule et souveraine volonté, elle n’est plus ministre de la
République pour vous exonérer de fléchir le genou devant celle qui reste Mme le
la ministre, de son vivant comme pour l’éternité dans les manuels d’histoire.
Tartuffe et ses dévots sont toujours aux affaires. En conséquence, Dame Taubira
reste et restera l’incarnation statufiée du Tabou absolu. Le seule être, que
dis-je, l’Être par excellence qui, quoi qu’il arrive, a le privilège unique
dans notre République laïque de vous valoir le cas échéant une condamnation
pour blasphème ; ce délit crime qui n’existe plus dans notre droit
pour toutes autres divinités…
Nul n’oserait, donc,
même tout seul dans sa cave à charbon, au risque d’être ouï par une famélique
souris grise prête à vous dénoncer pour une croute de fromage, nul n’oserait,
disais-je, murmurer dans un souffle à l’endroit de la Dame un mot, aussi
flatteur et obséquieux soit-il, qui pourrait être interprété par quelque
sulpicien d’aujourd’hui comme un soupçon de recel de complicité d’amorce d’une
ébauche de propos raciste…
La confirmation
nous en est donnée par Le Monde,
la référence par excellence. Et cela dès le premier jour alors que Dieu
lui-même en avait eu besoin de sept pour boucler le dossier.
Figurez-vous donc
que je-ne-sais-quelle stagiaire sous-payée du Monde a naïvement cru malin pour grimper dans la
hiérarchie de poster le touïtte
ci-après :
Peu après, en
catastrophe, le gazouillis a été supprimé et la même photo repostée avec comme
titre :
"Christiane
Taubira, encensée et contestée"
ou quelque chose de
ce genre…
Il n’est pas rare
que des expressions populaires bien-de-chez-nous disparaissent par obsolescence
ou évolution de la langue parlée.
C’est souvent la perte de la mémoire historique ou le progrès technique qui les
ont rendues incompréhensibles au commun. En revanche, hormis la suppression sans
peur du ridicule de certains mots trop politiquement connotés par les
guillotineurs de 1793, on n’avait jamais vu comme aujourd’hui cette autocensure
hystérique des expressions populaires les plus anodines.
Vous n’aurez donc
plus de bêtes noires. Croiser le fâcheux, voisin de palier aux mains moites qui
vous colle, votre Hilarion Lefuneste à vous ; vous farcir Hollande à la
télé ou Caroline Fourest sur France-cul’ ; ce ne peut plus être votre bête
noire. Votre bête blanche ? En principe ça devrait passer mais
méfiez-vous !
Taubira ne peut pas
être votre bête blanche ! Ce serait comme l’appeler Blanchette ! Imaginez ! Vous seriez bon pour aller
directement au gnouf !
Alors quoi ?
Rien. Elle est celle qui est, dont on tremble à prononcer le nom et à laquelle
aucun adjectif ne peut-être accolé. Un peu comme YHWH pour les porteurs de kippas...
N'oubliez pas Sainte Simone W la terreur des berceaux intouchable aussi 99?9% d'excellentes opinions
RépondreSupprimerN'oubliez pas Sainte Simone W la terreur des berceaux intouchable aussi 99?9% d'excellentes opinions
RépondreSupprimerj'ai bien goléri ( verlan de rigolé)
RépondreSupprimerpour la bête blanche, un minimicule bidet ( ou binet on sait plus trop , ces folliculaires se ressemblent tous) a commis un roman sur reinhard heidricht , aussi connu comme "la bête blonde" ( le titre du pensum? HHHhH , oui oui ,comme je vous le dit )
ça devrait être injurieux, réveler l'animalité et donc l'inhumanité du type , ça n'est qu'infantile comme dénomination
genre injure de cour de récré
quoique ça pourrait s'appliquer à la fille du monophtalme , là , ça irait , tous les journaux ne bruisseraient que de ça....
pour en revenir à l'injure de cour de récré , la plus fameuse fut "conservateur américain à passeport français" , appliquée à sarko par le traître du ps dont le nom m'échappe ( y en a tellement , voyez vous, on s'y perd......), qui dans son genre puéril , était désopilante