"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 22 novembre 2010

Karachie la capote et le pouvoir de la presse.

Propos sans queue ni tête

L’autre soir, sans doute ramolli par la douceur angevine et quatre heures de TGV, j’ai consenti à accompagner le prochain patriarche de ma tribu (quand j’aurai passé l’arme à gauche) à une sauterie sur invitation qui s’est révélée une des plus dormitives que nous ayons l’un et l’autre vécu : La soirée inaugurale du SCOOP ; entendez le Festival International du journalisme d’Angers, placé cette année sur le thème : "La Presse et le Pouvoir… Le pouvoir de la presse" C’était la 25° et dernière édition en ces lieux qui ont vu la chose naître et prospérer avant son déménagement à… Lille l’an prochain, le maire socialo-centriste ayant sucré la subvention, comme par hasard juste après que la cheville ouvrière du dit festival ait fait, comme le fiston, le choix qu’il ne fallait pas aux dernières municipales… Bref, vu le contexte, on espérait un peu d’animation. Las ! On s’est farci une belle brochette d’huiles "incontournables" tels que Roland Joffrin, Szafran de Marianne, Gerbaud de Reporters sans Frontières, etc. sous la houlette compréhensive de la Chabot soi-même animant le débat. On aurait mieux fait d’allumer la télé...

La seule chose que j’ai retenu, en passant, c’est la remarque d’un quidam que je vous livre en gros : "- Les politiques, maintenant, c’est comme un chirurgien qui opère en ayant autour de lui toute la famille du patient qui commente l’opération en temps réel…" Bon, ça suffisait pas pour mériter le déplacement…

Pourquoi je cause de ça ?

Ben, avant de reprendre mon TGV ce matin, j’ai jeté un œil distrait sur les titres à la une des quotidiens au kiosque de la gare. Pour Le Monde et Libé, il n’y en a que pour Karachi (non y a pas de faute d’orthographe dans le titre…), Pour La Croix et le Figaro, c’est Benoît XVI qui tient la vedette. Pour La Croix, on comprend ; pour le Figaro aussi vu son art consommé pour éluder…

Reste la lancinante (?) question du pouvoir de la presse… En quoi la vérité (si elle sort) sur les dessous de Karachi incitera les lecteurs du Monde et de Libé à voter plus qu’ils ne le feront de toute façon pour le candidat encore ectoplasmique de la gauche en 2012 ? Les lecteurs du Figaro retourneront-ils plus à la messe d’apprendre que le discours du Magistère sur le bout de latex évolue dans la forme (j’ai dit la forme, pas le fond…) ? Et quand Libé annonce quasiment à ses fidèles lecteurs, comme si c’était fait, que le Pape va démissionner, qu’est-ce qu’un lecteur conscient et organisé de Libé en a à foutre ?

Bref, je dis ça, je dis rien… A plus…

2 commentaires:

  1. Roland Joffrin ? Z'êtes sûr ?

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  2. Scuses... J'arrive et ouvre juste la bête.

    Laurent of course ! Ce que c'est d'écrire sans queue ni tête en sortant du train...

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