La connerie moderneude de l’Académie de Suède et, notamment, son incapacité à prendre du recul, étant ce qu’elle est depuis quelques temps, j’avais parié avec Mme Plouc que nous allions avoir un cyberactiviste égyptien ou équivalent à défaut du Mustapha Abdujabil al-Bayda précédemment évoqué ici mais devenu (comme prévu) trop sulfureux… J’ai eu tout faux et ça ne change rien.
Car tout d’abord, en honorant conjointement trois femmes, non seulement le comité Nobel confirme son incapacité à choisir et sa dépendance à l’air du temps, mais il nous administre malgré lui la preuve qu’il faut trois femmes pour valoir un homme…
On remarquera d’ailleurs qu’Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Libéria qui a certainement œuvré pour sortir son pays de 14 ans de guerre civile, reçoit ce prix 4 jours avant une élection présidentielle forte incertaine où elle tente de briguer un second mandat. Ceci expliquant peut-être cela…
On remarquera aussi que sa copine Leymah Gbowee, "guerrière de la paix", c’est principalement illustrée en promouvant la "grève du sexe", poussant les femmes à se refuser aux hommes jusqu’à la fin des conflits. Pour les vieilles barbes de Stockholm, c’était le genre de bonne occase pour paraître modernoeouds aux yeux des vigilantes, indignées et autres salopes battant le pavé…
On remarquera enfin que la frêle, translucide et subsidiaire Tawakkol Karman, fait bien dans le tableau. On apprend à cette occasion qu’elle est emblématique du droit des femmes et du soulèvement populaire au Yémen, ce qui lui a valu une brève arrestation. Ouf ! Heureusement qu’elle était là pour donner quand même un grand coup de chapeau au printemps arabe, certes élevé à la gloire des autels mais dont même modernoeud commence mine de rien à ne plus savoir ce qu’il faut en penser…En plus, ça permet de propulser une inconnue de 32 ans au même niveau qu’Obama himself, ce qui n’est pas grand chose mais pas rien non plus et permet de relativiser un peu la connerie précipitée du choix de 2009…
J’ai donc perdu mon pari mais je m’en fous.
Dans les domaines futiles comme celui-ci, lorsque nous avions des opinions divergentes sur ce qui allait se passer, il était fréquent de parier une bonne bouteille, Mme Plouc et moi. Le résultat importait peu puisque nous la buvions ensemble. Tout au plus le gagnant avait-il le privilège de finir le fond de bouteille, dépôt en prime…
J’ai gardé cette habitude de parier avec elle. Et encore ces jours derniers où, comme parfois au grand dam de la vieille arrosant ses fleurs, j’étais allé m’asseoir en parlant tout seul et fumant ma clope sur la pierre de granit sous laquelle elle m’attend, pierre qu’il n’y aura pas besoin de rouler lors de notre Résurrection…
Un des petits avantages de la situation, c’est que je peux maintenant me siffler toute la bouteille à moi tout seul (mais en deux repas pour faire plaisir à mon médecin traitant…)
Pour en revenir à ce foutu Prix Nobel, cette fois-ci je n’ai débouché ni un grand cru ni une grande année. Ça ne valait vraiment pas le coup…
Saluez donc Mme Plouc la prochaine fois, très respectueusement et amicalement. Quand au Nobelnoeud, j'avoue encore ma déception : BHL s'imposait !
RépondreSupprimerAh ! Content de vous voir passer par là. Depuis que vous avez mis la clef sous la porte et pas sous le paillasson, vous nous manquez.
RépondreSupprimerJe transmettrai, je n'y manquerai pas.
Pour Béachelle, pleurez pas ! il saura rebondir...
Amitiés
L'Afrique se fait remarquer par sa politique de paix et la beauté de ses peuples: n'oublions pas Miss Univers, une Angolaise.
RépondreSupprimerUn hâvre de paix, d'amour et de beauté, on vous dit et répète.
C'est vrai. Je néglige trop la beauté...
RépondreSupprimerSans doute un différentiel qui m'interpelle au niveau des "canons" ^^
Cher Plouc émissaire, j'espère sincèrement que vous avez raison d'avoir la foi et que vous retrouverez votre madame Plouc : elle devait être sensationnelle (quelle merveilleuse déclaration d'amour vous lui faites)
RépondreSupprimerMerci Dixie pour vos... encouragements...
RépondreSupprimerJe suppose que vous connaissez ce chef d'oeuvre de John Ford (je suis désolé, je n'ai pas trouvé de version française).
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/aRMvJxuKCpk
Non, je ne connaissais pas. Merci.
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