Oui, le temps d’un
week-end. Pas celui de Martin Brest inspiré de Parfum de femme de Dino Risi ; celui avec Al Pacino, la Ferrari
et le tango Por una Cabeza… Pas la durée
comme les macarons du même nom… Non. Seulement la météo… Oui, la météo ; sa
pluie, sa bruine, son imprégnation d’humidité d’automne. Pas d’emmerdements
transpiratoires, rien à foutre du "réchauffement climatique" ! C’était
bon… Oui, c’était bon… malgré tout.
J’étais donc invité
pour ces trois jours à laisser tomber le clavier et à rejoindre un de mes
fistons chez lui en proche banlieue parisienne, sans autres précisions pratiques
bien que j’eusse ma petite idée sur le motif de ce qui s’apparentait quasiment à
une convocation… Je résume : Ce
fut vendredi une réunion au sommet des adultes du clan ; venus du nord
comme de l’ouest il n’en manquait aucun, tous s’étant judicieusement libérés
des mômes pour fêter l’avancement au compteur du vieillissement du patriarche
que je suis dorénavant…
Une excellente table de neuf couverts dans une auberge
comme on n’en fait plus guère aux fins fonds de la vallée de Chevreuse et je ne
vous en dirai rien. On retiendra un Menetou-Salon et un Pessac-Léognan…
Puis samedi encore, repas familial suivie d’une balade en
forêt avec mômes (il
me reste à décrotter et cirer mes pompes de ville, z’auraient pu prévenir…)
Bref, retour ce soir dans mon douar de cantonnement par
la grâce du seigneur Tégévé avec juste 19 minutes de retard, donc sans excuses
ni petit avoir pour la prochaine fois…
Me voilà donc rejeté tout nu dans le réel de la vie sans
avoir jeté un œil aux nouvelles…
De quoi vais-je pouvoir vous causer alors ?
Ah ! Oui, juste une anecdote pour contribuer à votre
kultur : Le futur doyen du clan (enfin celui qui le sera quand les lois de la
nature m’auront contraint de lui passer le relai) avait décidé de profiter de l’occasion pour s’offrir ensuite
une journée en couple à Paris avant de rejoindre ses lointaines pénates et sa
nombreuse descendance. J’ignore encore ce qu’il en a fait, n’ayant pas retenu,
par discrétion, ce que j’ai vu qu’il avait coché sur Pariscope… En revanche, il y avait sur la même page l’annonce d’une
exposition, celle d’une artiste photographe… En général, ce genre de notice
renseigne peu ou prou le lecteur sur le genre
des œuvres exposées. Le fiston me l’a faite lire, lui et moi étions perdus en
conjectures et je vous la livre tel quel :
"Yuki Onodera
se pose la question de savoir ce qu’est la photographie et ce que la
photographie peut faire ; cette réflexion la conduit à une pratique
insolite qui dépasse le cadre de la "simple" photographie, elle est
aussi reconnue par ses travaux originaux et artisanaux. Jusqu’au 14 juin."
Question à deux balles : Une fois lue cette notice,
qu’allez-vous voir (entrée
8 €) dans cette exposition
à la Maison Européenne de la Photographie subventionnée par la ville de Paris ?
Ça :
Ce sera tout pour aujourd’hui.
Et bien bon anniversaire si j ai tout bien compris. Bisous pour la peine !
RépondreSupprimert aurais pu prévenir de ton passage en terre francilienne on aurait pu en organiser une aussi de petite bouffe festive !
amitiés
Corto à raison ! en plus tu aurai pu payer ton coup pour la peine. et on aurait remis ça en gens civilisés ....Bon anniversaire donc, avec un gros bisou que je te ferai la prochaine fois
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