First in first out ?
"Dès 2014, les 60 ans et plus seront plus nombreux que les moins de 20 ans"
Dixit les projections démographiques de l'Insee. Problème…
D’un côté, ça se bouscule pour monter à bord. Yeah ! On en a de la chance !
Mais de l’autre côté, pour dégager et faire de la place ça traîne, ça traîne. Pfff…
- Moi, j’en connais qui devraient se dépêcher de donner l’exemple…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
jeudi 28 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
Ça n’a rien à voir (évidemment…)
Ça n’a évidemment rien à voir avec mon précédent billet. Ni évidemment avec la mésaventure vécue par C.Bohren l’autre jour. Ni avec la disparition récente du paysage de Police du monde parodique et de quelques autres. Ni avec l’éviction des Golden Blog Awards de certains "exprimant tout propos, idée et expression de valeur qui soit aux antipodes des valeurs républicaines, démocratiques et laïques" (gnagna, etc.)
Mais bon. On voudrait bien avoir des explications sur la suspension du compte de F.Desouche comme sur l’indisponibilité d’ILYS depuis quatre jours…
Mais bon. On voudrait bien avoir des explications sur la suspension du compte de F.Desouche comme sur l’indisponibilité d’ILYS depuis quatre jours…
Pavé de l’ours ou fusil à tirer dans les coins ?
Le traité secret qui pourrait changer la face d’Internet.
Avez-vous entendu parler d’ACTA ? L'Accord commercial anti-contrefaçon (en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement : ACTA) est une proposition de traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle, la lutte contre les produits contrefaits et les échanges illicites de fichiers sans autorisation des ayants-droit (a priori qui peut être contre ?) A cette fin, il vise à établir un nouveau cadre juridique et son propre organisme de gouvernance en dehors des institutions internationales déjà existantes.
Si le traité ACTA venait à être appliqué, l’Internet tel qu’on le connaît aujourd’hui serait radicalement changé. Le traité renforcerait de façon démesurée le pouvoir du copyright, forcera les fournisseurs de services sur Internet à faire la police du copyright, rendant du même coup l’hébergement de contenus générés par les utilisateurs impossible à assumer financièrement, il mettra en place des sanctions pour les utilisateurs violant le copyright et exigera que les supports informatiques puisent être inspectés (disques dur, lecteurs mp3, etc.). Ceux qui contiendraient des fichiers téléchargés de façon illégale seraient détruits, et leur possesseurs se verraient infliger une amende.
Toujours en négociation, ce traité est négocié dans le plus grand secret, mais un document publié en mai 2008 en a révélé de nombreux éléments. Ce n’est que fin 2009 que l’opinion publique a commencé à être alertée, grâce à l’EFF, puis à ReadWriteWeb US. Parmi les informations qui ont fuité on trouve la possibilité pour les ayants droits d’accéder aux informations personnelles d’un internaute suspecté d’avoir téléchargé un contenu sous copyright, sans avoir besoin de recourir à un juge. Un chapitre imposerait aux fournisseurs d’accès de couper l’accès des contrevenant et de censurer les contenus litigieux, et ce sans la moindre preuve apportée pour soutenir l’accusation. Ce même chapitre interdirait totalement toute manœuvre permettant à l’internaute d’accéder à son propre travail. En bref, Hadopi, à coté, ce n’est qu’un bon début.
Les négociations autour du traité ACTA se font en dehors de toute supervision par une organisation internationale telle que l’OMC ou WIPO (Organisation internationale de la propriété intellectuelle). Elles ont commencé en 2006 entre les USA, la Commission de l’Union Européenne, la Suisse et le Japon, rejoints depuis par l’Australie, le Canada, la Jordanie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, la Corée, Singapour et les Emirats Arabes Unis.
En France, des analystes voient le couple Hadopi/Loppsi comme un premier pas dans la mise en application du traité ACTA. Les récentes loi impactant l’usage de l’Internet en Espagne et en Italie font penser qu’une partie de l’Europe est en train de mettre en application ce traité avant même qu’il soit signé.
Mais comme le montre les dernières évolutions législatives concernant Internet en Italie, ce n’est pas seulement le téléchargement ‘pirate’ qui est visé par ACTA, mais bien l’ensemble du web 2.0 et de la capacité qu’Internet donne à tous de s’exprimer.
Un photomontage et même une photo de vous posant fièrement devant une œuvre d’art ou simplement devant la tour Eiffel est, rappelons le, une infraction aux copyrights…
L’obligation faite aux services ‘web 2.0′ de faire la police obligerait de facto la plupart des plateformes de blogs à fermer.
Pour plus d’info, cf. les liens.
Avez-vous entendu parler d’ACTA ? L'Accord commercial anti-contrefaçon (en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement : ACTA) est une proposition de traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle, la lutte contre les produits contrefaits et les échanges illicites de fichiers sans autorisation des ayants-droit (a priori qui peut être contre ?) A cette fin, il vise à établir un nouveau cadre juridique et son propre organisme de gouvernance en dehors des institutions internationales déjà existantes.
Si le traité ACTA venait à être appliqué, l’Internet tel qu’on le connaît aujourd’hui serait radicalement changé. Le traité renforcerait de façon démesurée le pouvoir du copyright, forcera les fournisseurs de services sur Internet à faire la police du copyright, rendant du même coup l’hébergement de contenus générés par les utilisateurs impossible à assumer financièrement, il mettra en place des sanctions pour les utilisateurs violant le copyright et exigera que les supports informatiques puisent être inspectés (disques dur, lecteurs mp3, etc.). Ceux qui contiendraient des fichiers téléchargés de façon illégale seraient détruits, et leur possesseurs se verraient infliger une amende.
Toujours en négociation, ce traité est négocié dans le plus grand secret, mais un document publié en mai 2008 en a révélé de nombreux éléments. Ce n’est que fin 2009 que l’opinion publique a commencé à être alertée, grâce à l’EFF, puis à ReadWriteWeb US. Parmi les informations qui ont fuité on trouve la possibilité pour les ayants droits d’accéder aux informations personnelles d’un internaute suspecté d’avoir téléchargé un contenu sous copyright, sans avoir besoin de recourir à un juge. Un chapitre imposerait aux fournisseurs d’accès de couper l’accès des contrevenant et de censurer les contenus litigieux, et ce sans la moindre preuve apportée pour soutenir l’accusation. Ce même chapitre interdirait totalement toute manœuvre permettant à l’internaute d’accéder à son propre travail. En bref, Hadopi, à coté, ce n’est qu’un bon début.
Les négociations autour du traité ACTA se font en dehors de toute supervision par une organisation internationale telle que l’OMC ou WIPO (Organisation internationale de la propriété intellectuelle). Elles ont commencé en 2006 entre les USA, la Commission de l’Union Européenne, la Suisse et le Japon, rejoints depuis par l’Australie, le Canada, la Jordanie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, la Corée, Singapour et les Emirats Arabes Unis.
En France, des analystes voient le couple Hadopi/Loppsi comme un premier pas dans la mise en application du traité ACTA. Les récentes loi impactant l’usage de l’Internet en Espagne et en Italie font penser qu’une partie de l’Europe est en train de mettre en application ce traité avant même qu’il soit signé.
Mais comme le montre les dernières évolutions législatives concernant Internet en Italie, ce n’est pas seulement le téléchargement ‘pirate’ qui est visé par ACTA, mais bien l’ensemble du web 2.0 et de la capacité qu’Internet donne à tous de s’exprimer.
Un photomontage et même une photo de vous posant fièrement devant une œuvre d’art ou simplement devant la tour Eiffel est, rappelons le, une infraction aux copyrights…
L’obligation faite aux services ‘web 2.0′ de faire la police obligerait de facto la plupart des plateformes de blogs à fermer.
Pour plus d’info, cf. les liens.
lundi 25 octobre 2010
Beaubourg de treize à seize…
Venant juste de poser mon sac, à peine remis de mes épuisantes tournées initiatiques dans l’exotisme instructif de l’art con-temporain, autant en remettre tout de suite une couche. Bouffez-en encore un peu, ce sera ça de fait.
Je découvre dans mon journal, page 26, que depuis près de deux mois des néons clignotent au sous-sol du centre Pompidou pour annoncer le « Studio 13/16 » C’est un espace de 2250m² exclusivement réservé aux 13-16 ans, pauvres choux jusqu’alors habituellement délaissés dans les musées. C’est bien. D’autant que c’est dédié à l’art contemporain avec, me dit-on, une ambiance bercée de musique électronique. Et puis c’est vachement interactif.
Il y a des ateliers créatifs, des expositions permanentes, des rencontres avec des artistes ou des œuvres, des tablettes numériques qui permettent de surfer sur Internet. Des prises spéciales permettant de brancher son smartphone ou son baladeur MP3 pour partager sa musique avec les autres, etc.
C’est un des chefs de projet qui le dit : "Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Deux animateurs sont présents en permanence sur les lieux pour superviser les activités. Ainsi, les parents peuvent les laisser pour voir une exposition" Donc détrompez-vous, "ce n’est pas une garderie pour grands enfants"
C’est vrai que "Pour nombre d’adolescents, le musée représente la mort, l’inaction. Ils le voient comme un cimetière. À leur âge, ils souhaitent bouger, manipuler, créer et se sentir chez eux. Ils ont également besoin d’être en groupe. Sans les stigmatiser, la création d’un lieu qui leur est dédié peut les inclure dans un projet et magnifier leur bonheur d’être adolescents " C’est un sociologue au CNRS qui le dit ; fallait au moins ses diplômes pour faire un tel constat.
Et ça marche. La preuve : Une gamine de 14 ans est venue avec ses copains "passer un peu de temps libre. Ça nous fait un endroit pour parler" et un gamin de 13 ans peut dessiner des graffitis au feutre sur des photos mises à sa disposition. C’est sympa.
Bon. Moi aussi j’ai besoin de m’instructionner sur l’art contemporain. Après tout, je suis en train de suivre un cursus dans ce domaine (au titre de la formation permanente^^) et je vous ai même déjà rendu mes rapports de stage…
Donc, je me rencarde, saute dans un TGV pas en grève et me pointe à Beaubourg.
Ouais… J’avais pas prévu un truc. Pourtant, j’avais acheté mon ticket d’entrée en ligne, mis ma moumoute et je m’étais fait tout petit. Après un temps d’hésitation (dû à la surprise plus que d’avoir eu comme un doute, ne rêvons pas…) la guichetière m’a réclamé ma carte d’identité… L’aurait-elle fait si elle avait respecté la règle républicaine et citoyenne : "Pas de contrôles au faciès" ?
Bref, je me suis retrouvé dehors, comme un con avec mes pinces à vélo, tout chagrin d’avoir raté cette occasion de m’instruire, tant la programmation était alléchante.
D’abord, il y a le "Mixeur du Studio" : Véritable machine à remixer les idées qui n'attend plus que vous et devient votre terrain d'expérimentation de l'art. Qui n'a pas rêvé un jour de donner des ailes à une poubelle ? Le Mixeur vous propose de donner une nouvelle vie à toutes nos représentations et nos codes urbains. A travers divers ateliers comme "Panneaux graffitis" et à l'aide de différents matériaux, le Mixeur vous propose d'être le créateur d'un tout nouveau code urbain.
Et puis il y a déjà eu ou il y aura un tas d’autres activités géniales :
- Un week-end proposant des activités autour de la culture hip-hop, en particulier du graffiti.
- Un week-end pour participer à des performances de beatboxing (des percussions avec la bouche, je précise pour les arriérés…)
- Un contest de fingerskate et un atelier de customisation de fingerskate (skateboard format porte-clefs, je précise pour les arriérés…)
- Un workshop avec un graphiste-plasticien qui interroge et déconstruit les signes préfabriqués qui nous entourent.
- Un workshop-performance d’Human Beatbox (les arriérés iront voir sur wikipédia, y en a marre… ) proposé par "Hip Hop Citoyen"…
- Pendant les congés de Toussaint, ateliers et performances des artistes Jean Faucheur, Sandra Moëns et Florent Lamouroux (voir ci-dessous)
- Sans oublier une proposition de travailler sur la question fondamentale de l'identité et de l'appartenance à un groupe par le biais du vêtement. (ah oui ! J’oubliais. La fondation Lilian Thuram est partenaire de l’opération. C’est bien de l’art contemporain…)
Putain ! Qu’est-ce que j’ai raté pour ma culture !
Pour n’avoir pas tout perdu, ci-après de gauche à droite, œuvres de J. Faucheur, S. Moëns et F.Lamouroux :
Je découvre dans mon journal, page 26, que depuis près de deux mois des néons clignotent au sous-sol du centre Pompidou pour annoncer le « Studio 13/16 » C’est un espace de 2250m² exclusivement réservé aux 13-16 ans, pauvres choux jusqu’alors habituellement délaissés dans les musées. C’est bien. D’autant que c’est dédié à l’art contemporain avec, me dit-on, une ambiance bercée de musique électronique. Et puis c’est vachement interactif.
Il y a des ateliers créatifs, des expositions permanentes, des rencontres avec des artistes ou des œuvres, des tablettes numériques qui permettent de surfer sur Internet. Des prises spéciales permettant de brancher son smartphone ou son baladeur MP3 pour partager sa musique avec les autres, etc.
C’est un des chefs de projet qui le dit : "Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Deux animateurs sont présents en permanence sur les lieux pour superviser les activités. Ainsi, les parents peuvent les laisser pour voir une exposition" Donc détrompez-vous, "ce n’est pas une garderie pour grands enfants"
C’est vrai que "Pour nombre d’adolescents, le musée représente la mort, l’inaction. Ils le voient comme un cimetière. À leur âge, ils souhaitent bouger, manipuler, créer et se sentir chez eux. Ils ont également besoin d’être en groupe. Sans les stigmatiser, la création d’un lieu qui leur est dédié peut les inclure dans un projet et magnifier leur bonheur d’être adolescents " C’est un sociologue au CNRS qui le dit ; fallait au moins ses diplômes pour faire un tel constat.
Et ça marche. La preuve : Une gamine de 14 ans est venue avec ses copains "passer un peu de temps libre. Ça nous fait un endroit pour parler" et un gamin de 13 ans peut dessiner des graffitis au feutre sur des photos mises à sa disposition. C’est sympa.
Bon. Moi aussi j’ai besoin de m’instructionner sur l’art contemporain. Après tout, je suis en train de suivre un cursus dans ce domaine (au titre de la formation permanente^^) et je vous ai même déjà rendu mes rapports de stage…
Donc, je me rencarde, saute dans un TGV pas en grève et me pointe à Beaubourg.
Ouais… J’avais pas prévu un truc. Pourtant, j’avais acheté mon ticket d’entrée en ligne, mis ma moumoute et je m’étais fait tout petit. Après un temps d’hésitation (dû à la surprise plus que d’avoir eu comme un doute, ne rêvons pas…) la guichetière m’a réclamé ma carte d’identité… L’aurait-elle fait si elle avait respecté la règle républicaine et citoyenne : "Pas de contrôles au faciès" ?
Bref, je me suis retrouvé dehors, comme un con avec mes pinces à vélo, tout chagrin d’avoir raté cette occasion de m’instruire, tant la programmation était alléchante.
D’abord, il y a le "Mixeur du Studio" : Véritable machine à remixer les idées qui n'attend plus que vous et devient votre terrain d'expérimentation de l'art. Qui n'a pas rêvé un jour de donner des ailes à une poubelle ? Le Mixeur vous propose de donner une nouvelle vie à toutes nos représentations et nos codes urbains. A travers divers ateliers comme "Panneaux graffitis" et à l'aide de différents matériaux, le Mixeur vous propose d'être le créateur d'un tout nouveau code urbain.
Et puis il y a déjà eu ou il y aura un tas d’autres activités géniales :
- Un week-end proposant des activités autour de la culture hip-hop, en particulier du graffiti.
- Un week-end pour participer à des performances de beatboxing (des percussions avec la bouche, je précise pour les arriérés…)
- Un contest de fingerskate et un atelier de customisation de fingerskate (skateboard format porte-clefs, je précise pour les arriérés…)
- Un workshop avec un graphiste-plasticien qui interroge et déconstruit les signes préfabriqués qui nous entourent.
- Un workshop-performance d’Human Beatbox (les arriérés iront voir sur wikipédia, y en a marre… ) proposé par "Hip Hop Citoyen"…
- Pendant les congés de Toussaint, ateliers et performances des artistes Jean Faucheur, Sandra Moëns et Florent Lamouroux (voir ci-dessous)
- Sans oublier une proposition de travailler sur la question fondamentale de l'identité et de l'appartenance à un groupe par le biais du vêtement. (ah oui ! J’oubliais. La fondation Lilian Thuram est partenaire de l’opération. C’est bien de l’art contemporain…)
Putain ! Qu’est-ce que j’ai raté pour ma culture !
Pour n’avoir pas tout perdu, ci-après de gauche à droite, œuvres de J. Faucheur, S. Moëns et F.Lamouroux :
dimanche 24 octobre 2010
Modernoeud Art – 2010 Third Tour
3° Promenade Cul-turelle - Catégorie Art urbain monumental.
Là, la tournée me semble plus quelconque. En effet, j’peux pas ne pas me souvenir de l’intensité des émotions esthétiques éprouvées devants les œuvres déjà vues de Franz West et de Damien Hirst. Mais bon, voici encore quelques cartes postales…
1. Retour au jardin d’enfant.
Budget communal prescripteur de l’infantilisme et de sa commercialisation.
Oui chers parents ! Ne vous sentez pas gênés d’acheter à vos chères têtes blondes des mangas à la gloire de gentils dragons et de monstres verdâtres, baveux, gluants. Et de jolis dinosaures en plastiques toxiques made in China.
C’est bien. C’est citoyen.
Vous voyez bien : La municipalité vous donne l’exemple !
2. Homo festivus monopède sautillant, de type post-Tchernobyl, post-sexué, thoraxicobouillonnant,
sous-ensemble goitre et tête sphérique en acier poli de densité nulle, vision cyclopéenne omise au montage,
cale du genou post, post, post Vatican II, cambrure de prière post-islamique (aï ! mes reins…),
mollet variqueux et gros sabot d’argile...
Parfaite incarnation du désir d’avenir pour les jeunes enfants.
3. Vénus ménopausée au sex-appeal de cigogne-vautour famélique sauvée des eaux par un ornithologue myope après le naufrage de l’Amoco Cadix.
Tout le monde peut se tromper...
Tel le taré vicelard exhibitionniste, autosexuel lubrique à la sortie des écoles, elle écarte les moignons de ses pattes atrophiées de mante religieuse, ouvrant ainsi en grand ses hardes dégoulinantes de noir bitume pour offrir ses flasques restes d’appas aux espérances avides de la jeunesse.
4. Ah ! Le must ! Enfin du classique !
Trrrès figuratif et c’est du bronze !
On en n’est pas encore au gore pour orner l’enclos balançoire-toboggan-bac à sable du square mais ça va venir. Les thèmes du bon vieux film d’épouvante ont gagné leurs lettres de noblesse dans nos parcs.
Vous aviez viré la télé ? No problem. Suffit de passer par-là. Pas d’odieux contrôle parental privant les petites sections de leurs cauchemars nocturnes. Grâce en soit rendue à nos édiles.
_______________
Là, Plouc, t’es hors sujet ! - Oui et j’assume ! C’est le bonus…
Photo prise à la biennale de Venise.
De toutes les œuvres d’art contemporain que je vous ai présentées jusqu’à présent sur ce blog, c’est l’œuvre la plus parfaite (esthétiquement, ne nous avançons pas plus…)
Pour moi, elle l’est, bien sûr et surtout, vue dans la foulée des précédentes… Art vivant ? Art éphémère ? Je ne sais.
Dans un élan courageux d’humanité, cherche-t-elle à attraper et retenir les mains de la chose n° 4 en train de se noyer, qui griffe désespérément le marbre lisse mais qu’un monstre marin entraîne inexorablement vers le fond ? Ou cherche-t-elle ses lunettes ?
Est-elle languide, épuisée, vidée, au terme d’un accouplement plein d’ardeur et sans retenue avec l’Homo festivus post-Tchernobyl ? Ou pleure-t-elle sur la vanité des choses et la mort à Venise ?
Compte tenu de mon élocution hésitante dans la langue de Dante et de mon look de vieux satyre, je n’ai pas osé lui demander…
Là, la tournée me semble plus quelconque. En effet, j’peux pas ne pas me souvenir de l’intensité des émotions esthétiques éprouvées devants les œuvres déjà vues de Franz West et de Damien Hirst. Mais bon, voici encore quelques cartes postales…
1. Retour au jardin d’enfant.
Budget communal prescripteur de l’infantilisme et de sa commercialisation.
Oui chers parents ! Ne vous sentez pas gênés d’acheter à vos chères têtes blondes des mangas à la gloire de gentils dragons et de monstres verdâtres, baveux, gluants. Et de jolis dinosaures en plastiques toxiques made in China.
C’est bien. C’est citoyen.
Vous voyez bien : La municipalité vous donne l’exemple !
2. Homo festivus monopède sautillant, de type post-Tchernobyl, post-sexué, thoraxicobouillonnant,
sous-ensemble goitre et tête sphérique en acier poli de densité nulle, vision cyclopéenne omise au montage,
cale du genou post, post, post Vatican II, cambrure de prière post-islamique (aï ! mes reins…),
mollet variqueux et gros sabot d’argile...
Parfaite incarnation du désir d’avenir pour les jeunes enfants.
3. Vénus ménopausée au sex-appeal de cigogne-vautour famélique sauvée des eaux par un ornithologue myope après le naufrage de l’Amoco Cadix.
Tout le monde peut se tromper...
Tel le taré vicelard exhibitionniste, autosexuel lubrique à la sortie des écoles, elle écarte les moignons de ses pattes atrophiées de mante religieuse, ouvrant ainsi en grand ses hardes dégoulinantes de noir bitume pour offrir ses flasques restes d’appas aux espérances avides de la jeunesse.
4. Ah ! Le must ! Enfin du classique !
Trrrès figuratif et c’est du bronze !
On en n’est pas encore au gore pour orner l’enclos balançoire-toboggan-bac à sable du square mais ça va venir. Les thèmes du bon vieux film d’épouvante ont gagné leurs lettres de noblesse dans nos parcs.
Vous aviez viré la télé ? No problem. Suffit de passer par-là. Pas d’odieux contrôle parental privant les petites sections de leurs cauchemars nocturnes. Grâce en soit rendue à nos édiles.
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Là, Plouc, t’es hors sujet ! - Oui et j’assume ! C’est le bonus…
Photo prise à la biennale de Venise.
De toutes les œuvres d’art contemporain que je vous ai présentées jusqu’à présent sur ce blog, c’est l’œuvre la plus parfaite (esthétiquement, ne nous avançons pas plus…)
Pour moi, elle l’est, bien sûr et surtout, vue dans la foulée des précédentes… Art vivant ? Art éphémère ? Je ne sais.
Dans un élan courageux d’humanité, cherche-t-elle à attraper et retenir les mains de la chose n° 4 en train de se noyer, qui griffe désespérément le marbre lisse mais qu’un monstre marin entraîne inexorablement vers le fond ? Ou cherche-t-elle ses lunettes ?
Est-elle languide, épuisée, vidée, au terme d’un accouplement plein d’ardeur et sans retenue avec l’Homo festivus post-Tchernobyl ? Ou pleure-t-elle sur la vanité des choses et la mort à Venise ?
Compte tenu de mon élocution hésitante dans la langue de Dante et de mon look de vieux satyre, je n’ai pas osé lui demander…
samedi 23 octobre 2010
Les fossiles et les marteaux.
Tout d’abord, un flash info sur les dernières nouvelles du Frankistan :
Il s’agit du seul exemple en "France" où un courageux proviseur de lycée a publié au jour le jour sur le site Internet de son établissement les comptes-rendus et photos des actes de délinquance commis par des "lycéens"
Mme Catherine Guichet, proviseur des lycées publics Delambre & Montaigne à Amiens a osé briser la loi du silence imposée par l’Education Nationale. Initiative qui a fortement déplu au Rectorat et à certains syndicats enseignants. Dès le 18 octobre, elle a subi de telles pressions qu’elle a été obligée, hier, de déclarer tout retirer du site officiel du lycée. L’inertie administrative (ça sert parfois…) et les vacances aidant, les pages incriminées, purement factuelles, sont toujours accessibles aujourd’hui sur le site sous sa rubrique "actualité" (ici, ici, ici et ici) A défaut, si elles disparaissent prématurément, elles ont été partiellement sauvegardées sur le site d’SOS Education. Ci-dessous, quelques illustrations de ces pages.
Ceci-dit, pourquoi le titre de ce billet ?
Figurez-vous qu’un "enseignant" a accusé son proviseur de faire "de la publicité pour le privé" en publiant les photos des incendies et des dégradations commises dans son établissement…
Je me revois au temps béni de Savary, à Paris le 24 juin 1984, il y a 26 ans déjà. Et je la revois à son balcon (prudente…) cette espèce de gorgone échevelée au faciès déformé par la haine qui nous criait comme une hystérique : "à fonds publics, école publique !" Tout à fait le genre de quadra avancée, écolo façon prof d’EMT ou SVT syndiquée SNES qui se la joue libérée et "avant-garde de l’avenir". Aujourd’hui, elle doit avoir largement dans les 70 balais…
.
Et pourquoi le petit logo si délicieusement désuet ?
Parce qu’à la grande surprise du facho qui sommeille en moi (n’oubliez pas que la bête est toujours féconde…) j’ai repensé avec un brin de nostalgie aux riches heures de l’Union soviétique. Là bas, le système scolaire ne renvoyait pas les jeunes chez eux en cas de trouble, au risque de voir ces chers petits rejoindre les hooligans. Très en avance sur nous, s’appliquait déjà là-bas le "le principe de précaution" et l’adage essentiel "plutôt prévention que répression"… Bref, on anticipait. Dès qu’on sentait que ça venait, par wagons entiers et en rangs serrés, on envoyait les lycéens en stage de découverte de la réalité rurale au Kazakhstan récolter le coton ou en Bélarus ramasser les pommes de terre (c’est bas la terre) Rien de choquant à ça. C’était là un souci manifeste de protection de la jeunesse contre la tentation de faire des bêtises. D’autant plus qu’en cas de bêtise, là-bas le rappel à la Loi était un peu plus vigoureux et pédagogique qu’ici…
Bref, ils avaient de bonnes faucilles pour moissonner le blé mûr et engranger la semence pour l’avenir. Pour faire le tri aussi et on ne peut pas le leur reprocher (cf. Mat.13, 24-30)
Nous, il nous reste les fossiles. Ça garnit le fonds chez Mélanchon ; mais pas seulement…
Et on a encore beaucoup de marteaux ; chez Besancenot mais pas seulement…
Il s’agit du seul exemple en "France" où un courageux proviseur de lycée a publié au jour le jour sur le site Internet de son établissement les comptes-rendus et photos des actes de délinquance commis par des "lycéens"
Mme Catherine Guichet, proviseur des lycées publics Delambre & Montaigne à Amiens a osé briser la loi du silence imposée par l’Education Nationale. Initiative qui a fortement déplu au Rectorat et à certains syndicats enseignants. Dès le 18 octobre, elle a subi de telles pressions qu’elle a été obligée, hier, de déclarer tout retirer du site officiel du lycée. L’inertie administrative (ça sert parfois…) et les vacances aidant, les pages incriminées, purement factuelles, sont toujours accessibles aujourd’hui sur le site sous sa rubrique "actualité" (ici, ici, ici et ici) A défaut, si elles disparaissent prématurément, elles ont été partiellement sauvegardées sur le site d’SOS Education. Ci-dessous, quelques illustrations de ces pages.
Ceci-dit, pourquoi le titre de ce billet ?
Figurez-vous qu’un "enseignant" a accusé son proviseur de faire "de la publicité pour le privé" en publiant les photos des incendies et des dégradations commises dans son établissement…
Je me revois au temps béni de Savary, à Paris le 24 juin 1984, il y a 26 ans déjà. Et je la revois à son balcon (prudente…) cette espèce de gorgone échevelée au faciès déformé par la haine qui nous criait comme une hystérique : "à fonds publics, école publique !" Tout à fait le genre de quadra avancée, écolo façon prof d’EMT ou SVT syndiquée SNES qui se la joue libérée et "avant-garde de l’avenir". Aujourd’hui, elle doit avoir largement dans les 70 balais…
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Et pourquoi le petit logo si délicieusement désuet ?
Parce qu’à la grande surprise du facho qui sommeille en moi (n’oubliez pas que la bête est toujours féconde…) j’ai repensé avec un brin de nostalgie aux riches heures de l’Union soviétique. Là bas, le système scolaire ne renvoyait pas les jeunes chez eux en cas de trouble, au risque de voir ces chers petits rejoindre les hooligans. Très en avance sur nous, s’appliquait déjà là-bas le "le principe de précaution" et l’adage essentiel "plutôt prévention que répression"… Bref, on anticipait. Dès qu’on sentait que ça venait, par wagons entiers et en rangs serrés, on envoyait les lycéens en stage de découverte de la réalité rurale au Kazakhstan récolter le coton ou en Bélarus ramasser les pommes de terre (c’est bas la terre) Rien de choquant à ça. C’était là un souci manifeste de protection de la jeunesse contre la tentation de faire des bêtises. D’autant plus qu’en cas de bêtise, là-bas le rappel à la Loi était un peu plus vigoureux et pédagogique qu’ici…
Bref, ils avaient de bonnes faucilles pour moissonner le blé mûr et engranger la semence pour l’avenir. Pour faire le tri aussi et on ne peut pas le leur reprocher (cf. Mat.13, 24-30)
Nous, il nous reste les fossiles. Ça garnit le fonds chez Mélanchon ; mais pas seulement…
Et on a encore beaucoup de marteaux ; chez Besancenot mais pas seulement…
vendredi 22 octobre 2010
jeudi 21 octobre 2010
Peut-on dire que le roi est nu ?
Vous pouvez exhiber un homard en plastique, un ado éjaculant ou un étron sur coussin de soie dans la Galerie des Glaces à Versailles. Vous bénéficiez pour cela de grassouillettes subventions et, en prime, de l’extase enthousiaste ou de la dévotion obséquieuse du pays légal pour cette courageuse avancée… Vous pouvez librement insulter et traîner dans la boue des catégories amalgamées d’Européens de souche. Ou encore proférer des mensonges historiques avérés. Vous bénéficiez pour cela d’un droit imprescriptible d’exprimer votre légitime révolte de représentant autoproclamé de la diversité, ainsi que du soutien assuré et explicite du pays légal. Vous pouvez insulter le Roi de la façon la plus excessive et ordurière qu’il soit si vous êtes jeune ou divers. Personne n’y trouvera à redire. Etc. Etc.
En revanche, dans ce beau pays de la démocratie et de la liberté d’expression (gnagna, etc.), un quidam du pays réel peut-il se permettre de soupçonner en des termes choisis et de façon argumentée que le roi est nu ?
Certains qui passent par ici ne connaissent peut-être pas encore Christophe Borhen. Sur la toile, il se définit lui-même ainsi : "Auteur (presque) anonyme, libertin postlibidineux, amoureux des arts et des lettres, fantassin en guerre contre les aberrations et les manipulations du Système..." C’est tout à fait ça.
Il m’arrive assez souvent de le lire et je me demande pourquoi je ne l’avais toujours pas ajouté aux liens dans ma petite boutique. On ne joue pas vraiment dans la même cour (centres d'intérêt, bagage arts et lettres, aisance de plume, …) et il m’intimide un peu (^^) Je m’en veux d’autant plus qu’il a parfois la gentillesse de me lire puisqu’il lui arrive de poster ici un commentaire, toujours encourageant, et même d’avoir la délicatesse d’attirer discrètement mon attention par e-mail séparé sur telle petite erreur dans ma prose…
Bon. Mais pourquoi parler de lui ici aujourd’hui ?
Figurez-vous que vendredi dernier, sans aucun préavis (ou même post-avis) adressé à son propriétaire et maître, le blog Lettres Libres de C.B a disparu corps et biens du paysage. Que c’est-il passé ?
Figurez-vous que ce charmant garçon avait commis le 17 septembre un papier assez vigoureux sur Sarkozy (j’invite les chochottes qui le trouvent trop violent à regarder un peu autour d’eux…) La chose à déplu à un élu du peuple (sans doute d’une certaine pointure) et ce dernier a réagi auprès de la plateforme hébergeant le dit blog. Lequel prestataire s’est aplati derechef comme figue trop mûre et a supprimé le blog sans autre forme de procès.
On est vraiment à la merci de n’importe quoi.
Heureusement, C.Borhen est très rapidement remonté en selle et nous propose un nouveau blog (où il explique sa mésaventure) C’est ICI
Pour vous faire une idée, vous pourrez aller lire le billet incriminé chez Suzanne qui a fait une très bonne lecture du niveau du prestataire défaillant…
Et aussi retrouver les anciens papiers de C.Borhen cher paperblog.
En revanche, dans ce beau pays de la démocratie et de la liberté d’expression (gnagna, etc.), un quidam du pays réel peut-il se permettre de soupçonner en des termes choisis et de façon argumentée que le roi est nu ?
Certains qui passent par ici ne connaissent peut-être pas encore Christophe Borhen. Sur la toile, il se définit lui-même ainsi : "Auteur (presque) anonyme, libertin postlibidineux, amoureux des arts et des lettres, fantassin en guerre contre les aberrations et les manipulations du Système..." C’est tout à fait ça.
Il m’arrive assez souvent de le lire et je me demande pourquoi je ne l’avais toujours pas ajouté aux liens dans ma petite boutique. On ne joue pas vraiment dans la même cour (centres d'intérêt, bagage arts et lettres, aisance de plume, …) et il m’intimide un peu (^^) Je m’en veux d’autant plus qu’il a parfois la gentillesse de me lire puisqu’il lui arrive de poster ici un commentaire, toujours encourageant, et même d’avoir la délicatesse d’attirer discrètement mon attention par e-mail séparé sur telle petite erreur dans ma prose…
Bon. Mais pourquoi parler de lui ici aujourd’hui ?
Figurez-vous que vendredi dernier, sans aucun préavis (ou même post-avis) adressé à son propriétaire et maître, le blog Lettres Libres de C.B a disparu corps et biens du paysage. Que c’est-il passé ?
Figurez-vous que ce charmant garçon avait commis le 17 septembre un papier assez vigoureux sur Sarkozy (j’invite les chochottes qui le trouvent trop violent à regarder un peu autour d’eux…) La chose à déplu à un élu du peuple (sans doute d’une certaine pointure) et ce dernier a réagi auprès de la plateforme hébergeant le dit blog. Lequel prestataire s’est aplati derechef comme figue trop mûre et a supprimé le blog sans autre forme de procès.
On est vraiment à la merci de n’importe quoi.
Heureusement, C.Borhen est très rapidement remonté en selle et nous propose un nouveau blog (où il explique sa mésaventure) C’est ICI
Pour vous faire une idée, vous pourrez aller lire le billet incriminé chez Suzanne qui a fait une très bonne lecture du niveau du prestataire défaillant…
Et aussi retrouver les anciens papiers de C.Borhen cher paperblog.
Intimidation et mouilles colles
Dernières nouvelles d’Afrique boréenne en général
(et du Protectorat du Frankistan en particulier)
Il faisait tellement peur à notre petite élite frileuse, le débat organisé par La Droite Libre… qu’il a été annulé !
Les faits :
La Droite Libre, courant de l’UMP, organise un débat sur « Immigration et islamisme ».
Probablement suite à un article du Monde, X. Bertrand, dans un acte de courage politique qui fera date, annule ce débat (qui devait se tenir dans les locaux de l’UMP)
Le débat est finalement maintenu, et devait avoir lieu dans les locaux de l’assemblée nationale
Dans un courrier, Mohamed Moussaoui, président du CFCM, demande à B.Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, d’annuler ce débat.
B. Accoyer, dans un acte de courage politique qui fera date, annule le débat.
Les divers participants à cette soirée débats ont donc fait une déclaration devant l’assemblée nationale, dehors, entre deux gouttes d’eau.
Lire la suite
Article publié le 1° octobre dernier par LOmiG
(et du Protectorat du Frankistan en particulier)
Il faisait tellement peur à notre petite élite frileuse, le débat organisé par La Droite Libre… qu’il a été annulé !
Les faits :
La Droite Libre, courant de l’UMP, organise un débat sur « Immigration et islamisme ».
Probablement suite à un article du Monde, X. Bertrand, dans un acte de courage politique qui fera date, annule ce débat (qui devait se tenir dans les locaux de l’UMP)
Le débat est finalement maintenu, et devait avoir lieu dans les locaux de l’assemblée nationale
Dans un courrier, Mohamed Moussaoui, président du CFCM, demande à B.Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, d’annuler ce débat.
B. Accoyer, dans un acte de courage politique qui fera date, annule le débat.
Les divers participants à cette soirée débats ont donc fait une déclaration devant l’assemblée nationale, dehors, entre deux gouttes d’eau.
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Article publié le 1° octobre dernier par LOmiG
mercredi 20 octobre 2010
Echauffement et déambulation.
"Lyon: la manifestation du 19 octobre entachée d'échauffourées" (Le Progrès)
Agence Reuters :
Après une nuit calme, la tension était à nouveau palpable mercredi dans le centre de Lyon.
La police est intervenue pour disperser quelque 300 jeunes se déplaçant par petits groupes dans les environs de la place Bellecour.
Métro, tramway et lignes de bus concernés ont été fermés pour éviter le transport dans le centre de jeunes "casseurs" venus des banlieues. "On ne peut pas alimenter la pagaille"a expliqué le président des transports en commun.
La place Bellecour, où déambulaient quelques groupes, était cernée par les CRS qui filtraient les allées et venues des piétons, empêchant les plus jeunes de circuler.
Les pompiers ont dû intervenir sur un début d'incendie sur un camion.
Près de 800 hommes ont été déployés sur le terrain. Deux personnes ont été interpellées.
Le sénateur-maire a appelé chacun à la responsabilité "et notamment les parents des jeunes ".
Le ministre de l'Intérieur est attendu ce mercredi.
________________________
C'est tout...
Traduction en français d’avant-hier des mots échauffourée, tension palpable, pagaille, déambulation et jeunes :
Jusqu’à 1 300 casseurs rassemblés place Bellecour puis dévastant tout sur leur chemin de repli. Des voitures, le mobilier urbain et une trentaine de vitrines détruites. Plusieurs magasins (maroquinerie, chaussures, matériel numérique, jeux vidéo, …) pillés jusqu’à l’os, réserves comprises ; des vendeuses molestées et menacées de viol.
La fermeture de stations de métro et bus (merci pour l’usager lambda) était une mesure de bon sens et d’expérience. Un des jours similaires précédents, j’avais personnellement assisté sur les quais du métro au débarquement en rangs serrés de rames entières bondées jusqu’à la gueule de jeunes de tous âges d’un genre peu habitué aux cours de lycées mais néanmoins chances pour notre avenir (prenant leur suite à bord, je ne m’étends pas sur l’état des voitures…) Dans notre douce France, je m’étais alors pris à rêver d’un peu d’efficacité, parfaitement compatible, me semblait-il, avec le sacro-saint principe que la prévention doit toujours primer sur la vilaine répression : Je te bloque vigoureusement la station par les deux bouts et à chaque arrivée de rame je t’embarque tout ça manu-militari pour l’air pur de la campagne et retour à pied… Et tant pis pour les quelques guignols inclus par erreur au faciès dans le lot. Il y a des dommages collatéraux plus graves… Faut savoir ce qu’on veut…
Mais non. Dans notre état de droit, ça s’appelle une rafle (j’vous dis pas !) De plus, on n’a rien à reprocher à ces personnes, qui plus est au comportement citoyen puisque usagers d’un transport doux… Il faut attendre qu’ils se laissent expressément et individuellement aller à commettre un acte juridiquement qualifié de délictueux (sur le coup de l’émotion ou de l’indignation légitime, évidemment…) pour solliciter de la plus haute autorité hiérarchique le feu vert pour intervenir. Pour ce qui est de la prévention, cherchez l’erreur…
Et encore… Les instructions sont formelles (syndrome Malik Oussekine ou je ne sais qui…) : Eviter à tout prix le "contact" D’où le constat des commerçants pillés : "- Il n’y avait pas un policier à l’horizon" T’as mal regardé mon con. Z’étaient à 120 mètres et sont arrivés très vite. Mais seulement une fois les actes avérés. En courant aussi vite que les pillards. Mais pas plus, faut garder les distances pour respecter les ordres. On ne va pas le leur reprocher, pour une fois qu’on a un corps de fonctionnaires qui exécute les consignes reçues en dépit de telles conditions de travail (ce n’est pas de l’ironie de ma part) Je préfère n’être pas à la place des gars qui ont procédé aux deux seules interpellations "à chaud" de la journée, on va probablement les saquer pour avoir outrepassé la consigne…
De toute façon, l’exécutif continuera à mouliner ses petits bras, les flics continueront à ramasser leurs blessés, les journalopes continueront à enfler de la braguette (et Chloé Leprince à mouiller sa culotte) à chaque jeune stigmatisé dans sa chair de divers, l’IGS à enquêter sur chaque orteil de jeune un peu bousculé par un brodequin de l’Etat, les assureurs à augmenter leurs primes et les miroitiers à engranger des commandes urgentes…
Tout baigne.
PS : à titre documentaire
Agence Reuters :
Après une nuit calme, la tension était à nouveau palpable mercredi dans le centre de Lyon.
La police est intervenue pour disperser quelque 300 jeunes se déplaçant par petits groupes dans les environs de la place Bellecour.
Métro, tramway et lignes de bus concernés ont été fermés pour éviter le transport dans le centre de jeunes "casseurs" venus des banlieues. "On ne peut pas alimenter la pagaille"a expliqué le président des transports en commun.
La place Bellecour, où déambulaient quelques groupes, était cernée par les CRS qui filtraient les allées et venues des piétons, empêchant les plus jeunes de circuler.
Les pompiers ont dû intervenir sur un début d'incendie sur un camion.
Près de 800 hommes ont été déployés sur le terrain. Deux personnes ont été interpellées.
Le sénateur-maire a appelé chacun à la responsabilité "et notamment les parents des jeunes ".
Le ministre de l'Intérieur est attendu ce mercredi.
________________________
C'est tout...
Traduction en français d’avant-hier des mots échauffourée, tension palpable, pagaille, déambulation et jeunes :
Jusqu’à 1 300 casseurs rassemblés place Bellecour puis dévastant tout sur leur chemin de repli. Des voitures, le mobilier urbain et une trentaine de vitrines détruites. Plusieurs magasins (maroquinerie, chaussures, matériel numérique, jeux vidéo, …) pillés jusqu’à l’os, réserves comprises ; des vendeuses molestées et menacées de viol.
La fermeture de stations de métro et bus (merci pour l’usager lambda) était une mesure de bon sens et d’expérience. Un des jours similaires précédents, j’avais personnellement assisté sur les quais du métro au débarquement en rangs serrés de rames entières bondées jusqu’à la gueule de jeunes de tous âges d’un genre peu habitué aux cours de lycées mais néanmoins chances pour notre avenir (prenant leur suite à bord, je ne m’étends pas sur l’état des voitures…) Dans notre douce France, je m’étais alors pris à rêver d’un peu d’efficacité, parfaitement compatible, me semblait-il, avec le sacro-saint principe que la prévention doit toujours primer sur la vilaine répression : Je te bloque vigoureusement la station par les deux bouts et à chaque arrivée de rame je t’embarque tout ça manu-militari pour l’air pur de la campagne et retour à pied… Et tant pis pour les quelques guignols inclus par erreur au faciès dans le lot. Il y a des dommages collatéraux plus graves… Faut savoir ce qu’on veut…
Mais non. Dans notre état de droit, ça s’appelle une rafle (j’vous dis pas !) De plus, on n’a rien à reprocher à ces personnes, qui plus est au comportement citoyen puisque usagers d’un transport doux… Il faut attendre qu’ils se laissent expressément et individuellement aller à commettre un acte juridiquement qualifié de délictueux (sur le coup de l’émotion ou de l’indignation légitime, évidemment…) pour solliciter de la plus haute autorité hiérarchique le feu vert pour intervenir. Pour ce qui est de la prévention, cherchez l’erreur…
Et encore… Les instructions sont formelles (syndrome Malik Oussekine ou je ne sais qui…) : Eviter à tout prix le "contact" D’où le constat des commerçants pillés : "- Il n’y avait pas un policier à l’horizon" T’as mal regardé mon con. Z’étaient à 120 mètres et sont arrivés très vite. Mais seulement une fois les actes avérés. En courant aussi vite que les pillards. Mais pas plus, faut garder les distances pour respecter les ordres. On ne va pas le leur reprocher, pour une fois qu’on a un corps de fonctionnaires qui exécute les consignes reçues en dépit de telles conditions de travail (ce n’est pas de l’ironie de ma part) Je préfère n’être pas à la place des gars qui ont procédé aux deux seules interpellations "à chaud" de la journée, on va probablement les saquer pour avoir outrepassé la consigne…
De toute façon, l’exécutif continuera à mouliner ses petits bras, les flics continueront à ramasser leurs blessés, les journalopes continueront à enfler de la braguette (et Chloé Leprince à mouiller sa culotte) à chaque jeune stigmatisé dans sa chair de divers, l’IGS à enquêter sur chaque orteil de jeune un peu bousculé par un brodequin de l’Etat, les assureurs à augmenter leurs primes et les miroitiers à engranger des commandes urgentes…
Tout baigne.
PS : à titre documentaire
mardi 19 octobre 2010
Modernoeud Art – 2010 Second Tour
Encore des cartes postales rien que pour vous !
2° Promenade Cul-turelle - Catégorie Art éphémère, domaine public.
1. Lyon. Cité Internationale.
Infantilisme automobile.
Dinky Toys pour grands enfants.
On ne les gronde plus quand ils abîment, ils n'ont plus l’âge paraît-il. Alors ils se rattrapent…
Désir de tordre, caprice puéril, plaisir débile, délire futile.
2. Quelque part.
Aptitude à empiler des objets, effectuer des emboîtements simples : preuve d’un bon développement de la motricité vers 18 mois (cf. carnet de santé) Bébé s’amuse.
Avec l’aimable contribution de la mairie, du ministère de la Kultur, d’Emmaüs et des Déménageurs Bretons.
3. Nantes. Biennale Estuaire 2007 (1)
Infantilisme évènementiel.
Art baudruche.
La gonflette du petit poussin.
Gonflage et dégonflage sont deux mamelles créatrices de boulot. Entre deux, ça enchante le bobo.
4. Milan. Jardin public.
Infanticide, décor urbain.
Mais no panic, sont en latex.
Vites décrochés sur pétition de quelques ritals arriérés et vieux cons. (sûrement qu’ils votent Berlusconi !)
Ducon l’avait rêvé, un édile a signé, Ducon l’a fait.
C’est la liberté-de-création-de-l’artiste.
(1): 26 mètres de haut et 32 mètres de long, œuvre gonflable et gonflée d’un artiste hollandais financée à hauteur de 4 millions d’€ par les collectivités locales, qui n’était pas imperméable et est restée dégonflée la majeure partie de la manifestation.
2° Promenade Cul-turelle - Catégorie Art éphémère, domaine public.
1. Lyon. Cité Internationale.
Infantilisme automobile.
Dinky Toys pour grands enfants.
On ne les gronde plus quand ils abîment, ils n'ont plus l’âge paraît-il. Alors ils se rattrapent…
Désir de tordre, caprice puéril, plaisir débile, délire futile.
2. Quelque part.
Aptitude à empiler des objets, effectuer des emboîtements simples : preuve d’un bon développement de la motricité vers 18 mois (cf. carnet de santé) Bébé s’amuse.
Avec l’aimable contribution de la mairie, du ministère de la Kultur, d’Emmaüs et des Déménageurs Bretons.
3. Nantes. Biennale Estuaire 2007 (1)
Infantilisme évènementiel.
Art baudruche.
La gonflette du petit poussin.
Gonflage et dégonflage sont deux mamelles créatrices de boulot. Entre deux, ça enchante le bobo.
4. Milan. Jardin public.
Infanticide, décor urbain.
Mais no panic, sont en latex.
Vites décrochés sur pétition de quelques ritals arriérés et vieux cons. (sûrement qu’ils votent Berlusconi !)
Ducon l’avait rêvé, un édile a signé, Ducon l’a fait.
C’est la liberté-de-création-de-l’artiste.
(1): 26 mètres de haut et 32 mètres de long, œuvre gonflable et gonflée d’un artiste hollandais financée à hauteur de 4 millions d’€ par les collectivités locales, qui n’était pas imperméable et est restée dégonflée la majeure partie de la manifestation.
Les grands cimetières sous la thune…
dimanche 17 octobre 2010
Pyongyang sur Saône…
Dimanche bien calme et gris entre Saône et Rhône. Contraste apaisant après l’habituel grouillement du samedi après-midi où les traîne-savates en capuches envahissent de leurs noirs essaims les espaces piétonniers de l’hyper centre. Repos dominical du guerrier, donc, pour le fonctionnaire trentedeuxheurisé comme pour le mercenaire de la mondialisation (pour la mère de famille, je ne sais pas)
L’occasion de refaire le monde autour d’un verre. Ou de parler d’autre chose. Ouais, à condition de s’entendre… parler. Fond sonore permanent venant du dehors. Je lève les yeux sur la place quasi déserte. Je la vois traversée par quelques quidams emmitouflés que tentent de retenir une douzaine de braves associatifs en tee-shirts rouges enfilés sur leurs doudounes… Figurez-vous que c’est aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté (l’occasion de se rappeler que demain c’est la Journée nationale de l’épilepsie, on n’est pas rendu…) Bref, des gens bien gentils qui ne font pas de bruit. Le bruit, il nous est aimablement dispensé par une sono tout aussi aimablement mise en place par la municipalité. On aurait pu espérer de la musique, même de la techno ou du rap comme il est désormais fréquent en ce lieu. Non. Rien que des discours... Et quand je dis discours, je suis d’une indulgence dont même mon indécrottable charité chrétienne se surprend. Une succession de guignols du genre à n’avoir jamais tenu un micro (sauf peut-être pour brailler des slogans dans une manif) se succèdent pour postillonner dans la membrane. Et ça depuis déjà plus cinq heures de temps. Et pour servir quelle jactance aux passants et riverains, je vous le demande ? Apparemment des revendications et des déplorations entrelardées de témoignages poignants à faire pleurer Margot sur la misère au Botswana et dans les quartiers, au Kamtchatka et dans les centres de rétention ; mais probablement pas sur la misère en Lozère ou dans le Finistère*… Je dis apparemment parce qu’on entrave que pouic… Mais bref, on s’entend pas.
Je repense aux trottoirs d’Hanoi où les haut-parleurs vous saoulaient de slogans et discours du matin au soir et du soir au matin. A Pyongyang, ce doit être pareil. Lyon au nord du 38° parallèle…
Non, ce n’est pas tout à fait pareil.
Là bas, on vous serine de phrases à la gloire du pays, de son régime, de ses réalisations. Bonnes ou mauvaises, on essaie de vous donner des raisons d’être fiers de ce que vous êtes…
En corollaire, les gens passent, indifférents, occupés qu’ils sont à trouver quelque chose à se mettre dans le ventre…
Ici, on vous serine des raisons de vous en vouloir à vous-même, d’être honteux du système qui vous fait vivre et on vous demande de passer à la caisse…
En corollaire, les gens qui passent ralentissent souvent pour écouter, puis s’éclipsent. Mais en baissant les yeux…
[*Addendum tardif : Bon, il arrive qu'on orthographie "Finisterre" en plouclangue spontanée...]
L’occasion de refaire le monde autour d’un verre. Ou de parler d’autre chose. Ouais, à condition de s’entendre… parler. Fond sonore permanent venant du dehors. Je lève les yeux sur la place quasi déserte. Je la vois traversée par quelques quidams emmitouflés que tentent de retenir une douzaine de braves associatifs en tee-shirts rouges enfilés sur leurs doudounes… Figurez-vous que c’est aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté (l’occasion de se rappeler que demain c’est la Journée nationale de l’épilepsie, on n’est pas rendu…) Bref, des gens bien gentils qui ne font pas de bruit. Le bruit, il nous est aimablement dispensé par une sono tout aussi aimablement mise en place par la municipalité. On aurait pu espérer de la musique, même de la techno ou du rap comme il est désormais fréquent en ce lieu. Non. Rien que des discours... Et quand je dis discours, je suis d’une indulgence dont même mon indécrottable charité chrétienne se surprend. Une succession de guignols du genre à n’avoir jamais tenu un micro (sauf peut-être pour brailler des slogans dans une manif) se succèdent pour postillonner dans la membrane. Et ça depuis déjà plus cinq heures de temps. Et pour servir quelle jactance aux passants et riverains, je vous le demande ? Apparemment des revendications et des déplorations entrelardées de témoignages poignants à faire pleurer Margot sur la misère au Botswana et dans les quartiers, au Kamtchatka et dans les centres de rétention ; mais probablement pas sur la misère en Lozère ou dans le Finistère*… Je dis apparemment parce qu’on entrave que pouic… Mais bref, on s’entend pas.
Je repense aux trottoirs d’Hanoi où les haut-parleurs vous saoulaient de slogans et discours du matin au soir et du soir au matin. A Pyongyang, ce doit être pareil. Lyon au nord du 38° parallèle…
Non, ce n’est pas tout à fait pareil.
Là bas, on vous serine de phrases à la gloire du pays, de son régime, de ses réalisations. Bonnes ou mauvaises, on essaie de vous donner des raisons d’être fiers de ce que vous êtes…
En corollaire, les gens passent, indifférents, occupés qu’ils sont à trouver quelque chose à se mettre dans le ventre…
Ici, on vous serine des raisons de vous en vouloir à vous-même, d’être honteux du système qui vous fait vivre et on vous demande de passer à la caisse…
En corollaire, les gens qui passent ralentissent souvent pour écouter, puis s’éclipsent. Mais en baissant les yeux…
[*Addendum tardif : Bon, il arrive qu'on orthographie "Finisterre" en plouclangue spontanée...]
samedi 16 octobre 2010
Modernoeud Art - 2010 First Tour
Comme je l’avais bêtement écrit un jour : "- Qu’est-ce que l’art ? Pour répondre, moi, plouc, je me contente d’un discriminant très primitif ; celui de la pomme accrochée à son pommier. De deux choses l’une : Soit j’ai envie de la prendre et de la croquer… Et c’est tout sauf de l’art. Soit j’ai envie de m’asseoir devant et de la contempler… et alors c’est probablement de l’art. Encore que…"
Ouais… Enfin… Pas si simple. Beaucoup de gens s’esbaudissent devant des œuvres d’art que dans ma naïveté mal dégrossie j’ai du mal à classer comme telles. Pourtant elles doivent l’être puisque je n’ai pas du tout envie de croquer dedans ! Mais pour autant, je n’éprouve guère l’envie de m’asseoir devant dans une contemplation que, perso, je réserve au Saint-Sacrement… Pour conclure, le doute m’étreint…
J’ai donc décidé de m’imposer quelques promenades culturelles pour parfaire mon éducation (de l’œil, entendons-nous bien ; le reste ça va) Et je m’en serais voulu de ne pas vous en ramener quelques cartes postales.
1° Promenade Cul-turelle : Catégorie Expos temporaires
1. Sculpture de Patrick Guaffi.
Installations Artistes belges.Expo
Office d’art contemporain.
Sans doute une fixation de l’artiste et une fascination esthétique pour la maille tricotée.
Enfin… Probablement…
2. Le Spermeman de Takashi Murakami en son château de Versailles.
Le modèle devait avoir une belle endurance pour tenir la pose.
C’est vrai qu’il est jeune… Et productif…
Mais que cherche-t-il vraiment avec son lasso ?
A chevaucher quelque cheptel ou à le féconder ?
Et après l’expo, qui c’est qui va passer la serpillière ?
3. De je ne sais plus qui je ne sais plus où. Pas grave. J’suis pas payé pour engraisser la billetterie…
La palette de l’artiste remplacée par le chariot élévateur trans-palettes du cariste…
On n’arrête pas le progrès.
C’est qui après qui va poncer le parquet ?
4. Expo Nanning à l’abbaye de Maubuisson.
Le must de l’effort créatif ; neurones et kilo-joules compris.
En outre, après, la remise en place sera vite faite.
Fondée par Blanche de Castille, l’abbaye est un site d'art contemporain ayant vocation à présenter des expos conçues et réalisées pour le lieu. Latrines du XIII° siècle…
5. Paris. Œuvre exceptionnelle qui interroge le cadre muséal.
Remarquable composition par sa diversité dans le choix des matières.
Faut reconnaître qu’y a du boulot…
Pour ranger après, y a quand même un souci : Emmaüs a refusé de venir.
6. C’est pas le chantier. C’est l’œuvre.
Les artistes sont les femmes derrière.
Elles s’y sont mises à deux. Fallait ça.
C’est pas du cuivre à recycler après. Mais ça vaut plus…
Faudra pas se tromper en déménageant.
Bien dire aux manutentionnaires où ça va…
Ouais… Enfin… Pas si simple. Beaucoup de gens s’esbaudissent devant des œuvres d’art que dans ma naïveté mal dégrossie j’ai du mal à classer comme telles. Pourtant elles doivent l’être puisque je n’ai pas du tout envie de croquer dedans ! Mais pour autant, je n’éprouve guère l’envie de m’asseoir devant dans une contemplation que, perso, je réserve au Saint-Sacrement… Pour conclure, le doute m’étreint…
J’ai donc décidé de m’imposer quelques promenades culturelles pour parfaire mon éducation (de l’œil, entendons-nous bien ; le reste ça va) Et je m’en serais voulu de ne pas vous en ramener quelques cartes postales.
1° Promenade Cul-turelle : Catégorie Expos temporaires
1. Sculpture de Patrick Guaffi.
Installations Artistes belges.Expo
Office d’art contemporain.
Sans doute une fixation de l’artiste et une fascination esthétique pour la maille tricotée.
Enfin… Probablement…
2. Le Spermeman de Takashi Murakami en son château de Versailles.
Le modèle devait avoir une belle endurance pour tenir la pose.
C’est vrai qu’il est jeune… Et productif…
Mais que cherche-t-il vraiment avec son lasso ?
A chevaucher quelque cheptel ou à le féconder ?
Et après l’expo, qui c’est qui va passer la serpillière ?
3. De je ne sais plus qui je ne sais plus où. Pas grave. J’suis pas payé pour engraisser la billetterie…
La palette de l’artiste remplacée par le chariot élévateur trans-palettes du cariste…
On n’arrête pas le progrès.
C’est qui après qui va poncer le parquet ?
4. Expo Nanning à l’abbaye de Maubuisson.
Le must de l’effort créatif ; neurones et kilo-joules compris.
En outre, après, la remise en place sera vite faite.
Fondée par Blanche de Castille, l’abbaye est un site d'art contemporain ayant vocation à présenter des expos conçues et réalisées pour le lieu. Latrines du XIII° siècle…
5. Paris. Œuvre exceptionnelle qui interroge le cadre muséal.
Remarquable composition par sa diversité dans le choix des matières.
Faut reconnaître qu’y a du boulot…
Pour ranger après, y a quand même un souci : Emmaüs a refusé de venir.
6. C’est pas le chantier. C’est l’œuvre.
Les artistes sont les femmes derrière.
Elles s’y sont mises à deux. Fallait ça.
C’est pas du cuivre à recycler après. Mais ça vaut plus…
Faudra pas se tromper en déménageant.
Bien dire aux manutentionnaires où ça va…
Des nouvelles de René Galinier
René GALINIER a finalement été discrètement libéré mercredi soir après 70 jours de détention et placé sous contrôle judiciaire strict. Mais cet homme malade ne peut regagner son domicile ! Il est interdit de séjour dans sa commune ! Sans doute est-ce pour protéger la tranquillité de ses victimes et de leurs "proches" (rappelons que personne ne s’est manifesté à leur chevet et qu’elles sont sûrement des Roms étrangères, sans attaches locales, sans papiers et nomades…) En revanche, semble-t-il, pour respecter son propre contrôle judiciaire, notre ami Moncif doit tranquillement émarger au commissariat de son quartier. J’ignore si René a de la famille qui a pu l’héberger ailleurs ou s’il doit se payer l’hôtel…
jeudi 14 octobre 2010
Le petit d’homme d’Occident…
On parle beaucoup de la dévirilisation du mâle occidental. C’est un fait. D’ailleurs, curieusement, gloser sur ce fait n’est pas considéré comme une stigmatisation, un amalgame nauséabond ou toutes ces petites choses de nature à déclencher ces caprices pavloviens et autre caca-nerveux qui font sourciller la HALDE…
Féminisation du porte-couilles donc. Tout nous y invite.
Je me souviens d’une discussion que j’avais eue un jour avec un père salésien sur les problèmes des jeunes d’aujourd’hui. Au détour de la conversation celui-ci m’avait lancé tout de go : "- La pire des conneries faites par Jospin en 1990 lors de la suppression des écoles normales, c’est la mixité dans les IUFM."
Ce disciple de Don Bosco n’était pourtant pas vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet, plutôt le genre curé des loubards. Voyant mon air interrogateur, il avait développé :
"- Avec les concours séparés, il y avait de fait des quotas assez équilibrés d’instituteurs et d’institutrices. Avec le concours unique, comme dans d’autres métiers (dans les domaines médicaux et judiciaires notamment) on a observé une féminisation à outrance du corps des professeurs des écoles. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui un gamin est certain d’effectuer toute sa scolarité primaire et parfois l’essentiel de ses années pubertaires au collège en n’ayant affaire qu’à des maîtres femmes. Il n’est pas exclu qu’un ado puisse effectuer la totalité de son cursus scolaire sans devoir s’affronter à un homme. Y compris en conseil de discipline, s’agissant de certains soi-disant caïds incontrôlables…"
C’était il a sept ou huit ans. Et il pensait manifestement déjà à ces écoliers et collégiens des cités qui sont une chance pour la France. Jeunes dont toute la "vraie vie" (hors de l’école donc) n’est qu’apartheid sexuel : survalorisation du mâle et dévalorisation de la femme (mère-domestique et sœur itou…) D’où transfert automatique du mode de pensée à l’école : la maîtresse ou professeurE = pionne de garderie méprisée, voire ridiculisée ; non écoutée en tout cas… Résultat : cf. autour de vous…
Mais on peut retourner la problématique. A Saint Jean de Passy, même situation mais effets inversés. La recette est simple. D’abord, vous prenez un beau contexte de multiplication et de valorisation des familles monoparentales. Vous ajoutez comme note positive une bonne dose de familles recomposées. Vous saupoudrez avec le piment de la garde alternée où le gosse ne sait plus où il en est (dans tous les cas, c’est la femme, mère ou marâtre, qui manage…) Vous faites revenir dans une valorisation systémique des qualités féminines, campagnes permanentes orchestrées tous azimuts par la publicité commerciale autant que par la propagande d’Etat. Vous terminez en mettant le couvercle de la pression sociale d’un antimachisme d’Etat presque aussi délétère et hystérique que l’antiracisme. Et vous laissez mijoter…
Le résultat ? Un agent d’influence de l’avant-garde de l’avenir qui était aussi un poète de cour à la manière de Vincent Voiture - Aragon je crois qu’il s’appelait - l’avait déjà fait chanter par un de ses portes-flingue qui avec une belle voix : "La femme est l’avenir de l’homme"…
C’est prêt, y a plus qu’à servir : Dans la cocotte, la petite bête est toute lisse et souple. Androgyne à souhait. Bien qu’on ne puisse toujours pas vraiment s’en passer pour démarrer la recette (mais ça va venir rassurez-vous) les derniers effluves de ces funestes graillons de virilité se seront déjà dissipés.
Vous trouvez que ça a du goût ?
Note subsidiaire :
Mec ou Nana ?
Nana au vu des cuisses…
Mais pas sûr. Va savoir…
Dernier must, dernier buzz, déjà mainstream
(je rigole pas, le web en est plein) :
Plaisir d’être pénétré, plénitude orgasmique !
Banalité des voies de façade, subtilité de la prostate.
Clitoridien ou vaginal, pardon anusien ou rectal, tel est l’homme !
Il ne peut l’ignorer, il ne doit pas s’en priver…
L’homme enfin femme ? Non, enfin les deux !
Des ventres libérés remercions la Science,
Gloire au Gender parfait au sperme sans semence…
Féminisation du porte-couilles donc. Tout nous y invite.
Je me souviens d’une discussion que j’avais eue un jour avec un père salésien sur les problèmes des jeunes d’aujourd’hui. Au détour de la conversation celui-ci m’avait lancé tout de go : "- La pire des conneries faites par Jospin en 1990 lors de la suppression des écoles normales, c’est la mixité dans les IUFM."
Ce disciple de Don Bosco n’était pourtant pas vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet, plutôt le genre curé des loubards. Voyant mon air interrogateur, il avait développé :
"- Avec les concours séparés, il y avait de fait des quotas assez équilibrés d’instituteurs et d’institutrices. Avec le concours unique, comme dans d’autres métiers (dans les domaines médicaux et judiciaires notamment) on a observé une féminisation à outrance du corps des professeurs des écoles. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui un gamin est certain d’effectuer toute sa scolarité primaire et parfois l’essentiel de ses années pubertaires au collège en n’ayant affaire qu’à des maîtres femmes. Il n’est pas exclu qu’un ado puisse effectuer la totalité de son cursus scolaire sans devoir s’affronter à un homme. Y compris en conseil de discipline, s’agissant de certains soi-disant caïds incontrôlables…"
C’était il a sept ou huit ans. Et il pensait manifestement déjà à ces écoliers et collégiens des cités qui sont une chance pour la France. Jeunes dont toute la "vraie vie" (hors de l’école donc) n’est qu’apartheid sexuel : survalorisation du mâle et dévalorisation de la femme (mère-domestique et sœur itou…) D’où transfert automatique du mode de pensée à l’école : la maîtresse ou professeurE = pionne de garderie méprisée, voire ridiculisée ; non écoutée en tout cas… Résultat : cf. autour de vous…
Mais on peut retourner la problématique. A Saint Jean de Passy, même situation mais effets inversés. La recette est simple. D’abord, vous prenez un beau contexte de multiplication et de valorisation des familles monoparentales. Vous ajoutez comme note positive une bonne dose de familles recomposées. Vous saupoudrez avec le piment de la garde alternée où le gosse ne sait plus où il en est (dans tous les cas, c’est la femme, mère ou marâtre, qui manage…) Vous faites revenir dans une valorisation systémique des qualités féminines, campagnes permanentes orchestrées tous azimuts par la publicité commerciale autant que par la propagande d’Etat. Vous terminez en mettant le couvercle de la pression sociale d’un antimachisme d’Etat presque aussi délétère et hystérique que l’antiracisme. Et vous laissez mijoter…
Le résultat ? Un agent d’influence de l’avant-garde de l’avenir qui était aussi un poète de cour à la manière de Vincent Voiture - Aragon je crois qu’il s’appelait - l’avait déjà fait chanter par un de ses portes-flingue qui avec une belle voix : "La femme est l’avenir de l’homme"…
C’est prêt, y a plus qu’à servir : Dans la cocotte, la petite bête est toute lisse et souple. Androgyne à souhait. Bien qu’on ne puisse toujours pas vraiment s’en passer pour démarrer la recette (mais ça va venir rassurez-vous) les derniers effluves de ces funestes graillons de virilité se seront déjà dissipés.
Vous trouvez que ça a du goût ?
Note subsidiaire :
Mec ou Nana ?
Nana au vu des cuisses…
Mais pas sûr. Va savoir…
Dernier must, dernier buzz, déjà mainstream
(je rigole pas, le web en est plein) :
Plaisir d’être pénétré, plénitude orgasmique !
Banalité des voies de façade, subtilité de la prostate.
Clitoridien ou vaginal, pardon anusien ou rectal, tel est l’homme !
Il ne peut l’ignorer, il ne doit pas s’en priver…
L’homme enfin femme ? Non, enfin les deux !
Des ventres libérés remercions la Science,
Gloire au Gender parfait au sperme sans semence…
mardi 12 octobre 2010
Mais où sont les poubelles de l’Histoire ?
Cherchez pas…
Nos connards gauchiasses sont formidables de créativité linguistique avec une justesse de définition du sens que je leur envie ! Finesse de la nuance, précision de l’adjectif, parfaite adéquation du concept au réel. Chapeau ! J’ai vérifié dans le dico.
Nous sommes tous des terrains vagues ! Espace à l’abandon, informe, non clos, ouvert à tous les vents, herbes folles et gravats, pissotière et déchetterie sauvage ni vu ni connu, invendus de vide-greniers, tas d’ordures aux douces odeurs, résidus d’huile de vidange et condoms usagés, cadavres de bouteilles gluantes et canettes alu mal sucées Budweiser et Coca au Red Bull, vomissures de Desperados, sacs en plastique et morceaux de polystyrène, restes de Quick Burger halal aux asticots et cartons de plats cuisinés mal raclés, couches culottes que reniflent les chiens et seringues estampillées Médecins du Monde, vieux pneus et ressorts de sommiers…
"Nous sommes ça." Donc, "JE suis ça." Quelque chose à l’abandon c’est à dire dont personne ne s’occupe, qui n’a de prix pour personne… Quelque chose de non clos c’est à dire sans structure aucune. Je suis incapable de discriminer entre Moi et l’altérité, incapable de faire la différence entre ce qui est Moi et ce qui n’est pas moi. Je suis indéfini, sans définition ; et avec mon illettrisme je mélange tout, indéfini je me crois l’infini. Et de tout ça, j’en suis fier, je le revendique ! Y a du boulot pour les psy…
Ah ! Oui ! J’oubliais. Vive l’invasion ! On est bien ici ! Venez-tous ! …C’est fait pour vous !
Assimiler les nouveaux venus aux rats, cafards et chiens errants ? Que fait la Halde !!
Nos connards gauchiasses sont formidables de créativité linguistique avec une justesse de définition du sens que je leur envie ! Finesse de la nuance, précision de l’adjectif, parfaite adéquation du concept au réel. Chapeau ! J’ai vérifié dans le dico.
Nous sommes tous des terrains vagues ! Espace à l’abandon, informe, non clos, ouvert à tous les vents, herbes folles et gravats, pissotière et déchetterie sauvage ni vu ni connu, invendus de vide-greniers, tas d’ordures aux douces odeurs, résidus d’huile de vidange et condoms usagés, cadavres de bouteilles gluantes et canettes alu mal sucées Budweiser et Coca au Red Bull, vomissures de Desperados, sacs en plastique et morceaux de polystyrène, restes de Quick Burger halal aux asticots et cartons de plats cuisinés mal raclés, couches culottes que reniflent les chiens et seringues estampillées Médecins du Monde, vieux pneus et ressorts de sommiers…
"Nous sommes ça." Donc, "JE suis ça." Quelque chose à l’abandon c’est à dire dont personne ne s’occupe, qui n’a de prix pour personne… Quelque chose de non clos c’est à dire sans structure aucune. Je suis incapable de discriminer entre Moi et l’altérité, incapable de faire la différence entre ce qui est Moi et ce qui n’est pas moi. Je suis indéfini, sans définition ; et avec mon illettrisme je mélange tout, indéfini je me crois l’infini. Et de tout ça, j’en suis fier, je le revendique ! Y a du boulot pour les psy…
Ah ! Oui ! J’oubliais. Vive l’invasion ! On est bien ici ! Venez-tous ! …C’est fait pour vous !
Assimiler les nouveaux venus aux rats, cafards et chiens errants ? Que fait la Halde !!
lundi 11 octobre 2010
Augmenter la réalité
Lu dans La Croix d’aujourd’hui ce billet d’un prof d’HEC, un certain Laurent Murani :
Si un jour vous trouvez que les nuages sont trop bas, que vos épaules sont bien lourdes et que le monde entier ne vous tend que des pièges, prenez votre téléphone mobile et, à hauteur de regard, postez-le entre vous et le monde. Tenez-le bien et naviguez, en le bougeant autour de vous tout en explorant les millions de fichiers disponibles et correspondant à vos attentes. Vous fusionnez réel et virtuel. Vous venez de rentrer dans la « réalité augmentée » , le Web 3.0. Tout change, vous êtes bien au-delà du Web 1.0 qui est une grande bibliothèque, après l’interactivité caractéristique du Web 2.0, vous incarnez désormais la combinaison du palpable et du virtuel, vous cabotez dans des espaces qui n’existent que pour vous, à cet instant… Pour rendre cette idée plus tangible, perceptible, donnons quelques illustrations déjà actives.
En vacances : vous êtes à New York, Ground Zero, et l’absence des tours jumelles vous trouble encore. Vous les retrouvez immédiatement dans un fichier et, par une manœuvre aisée, vous combinez sur votre écran le paysage actuel, avec ses passants, son ciel, sa lumière, et les tours, le tout fondu en une représentation calibrée, ajustée, virtuelle certes mais qui semble réelle.
Au magasin virtuel : la caméra de votre ordinateur vous filme et vous regardez sur l’écran l’image de votre visage en train de regarder l’image de l’image de votre visage… Nouvelle méditation sur la vanité? Non, un début d’essai de lunettes de soleil ou de vue, avec précision de la focale si besoin. Vous choisissez une paire et vous vous voyez sur l’écran équipé de ces bésicles. Le choix fait, vous commandez, payez. Vous serez livré dans quatre heures.
À l’atelier : vous réparez un moteur de voiture et voulez savoir ce qui apparaîtra une fois enlevé le carburateur. De nouveau votre appareil personnel identifiera de lui-même la marque et la référence du véhicule et ira chercher l’information. Il vous suffira alors de signaler l’ablation de carburateur pour voir apparaître l’image désirée.
Les conséquences économiques générales peuvent être importantes ; certains pensent qu’elles seront même structurantes. En voici quelques-unes.
La mémoire et le droit : Quelle place doit désormais occuper la mémoire ? Cette « réalité augmentée » est une immense chronique, instantanée, fidèle, mais aussi manipulable. Que devient dans cette situation le droit à l’oubli ? Quel avenir pour le droit individuel à l’image ? Plus encore, ce monde de la réalité augmentée est encore un espace privé de non-droit, un droit absent qui n’est ni civil, pas encore pénal, pas du tout social et assez peu commercial. Quel en sera le modèle dominant de fonctionnement ?
Moi et plus : suis-je enfin le centre externalisé de mon propre monde, combinant tous les éléments autour de moi ? Grâce à la caméra, je joue déjà avec mon corps, à la guerre ou au foot, je suis même excellent quand la balle arrive virtuellement sur ma tête et que je marque en angle contre un goal programmé dans son talent. Mais en même temps, ne suis-je pas en train de m’imposer, à l’instar de l’aveugle, une nécessaire canne blanche dans tous les domaines ? Avant chaque action ou décision, ne vais-je point aller dans une zone de soutien de réalité augmentée, voyage qui, à répétition, fera de moi un assisté du Web ?
Le retour du visuel, autrefois effacé en partie par la voix du téléphone et des radios, mais dans un espace réel augmenté, va nous entraîner dans un monde qui ne cherchera plus ses marques mais simplement les raisons d’en avoir. Elles sont nombreuses : lutte contre le handicap intime, résolution de certains stress, anticipations et soutien de la réflexion. Chacune de ces vertus a son double négatif, chaque ange a son démon. Tant que ce dernier ne fusionne pas avec le premier, dans un souci de réalité augmentée…
«Le retour du visuel va nous entraîner dans un monde qui ne cherchera plus ses marques mais simplement les raisons d’en avoir.»
_____________________
Et quand il les aura trouvé (peut-être, à défaut de ne pas les avoir perdues) il restera encore et toujours à l’Homme, survivant lucide, oubliant écran filtrant, codes d’accès et joystick, attentif au réel qui l’entoure sans lâcher l’horizon des yeux, de continuer à marcher à pied en regardant où il met les pieds…
Comme les Bô Doî de l’oncle Hô ou les pouilleux d’un cheik طالبـان…
Rien qu’avec son cerveau et sa kalashnikov…
dimanche 10 octobre 2010
L’AME de miséricorde au manteau grand ouvert.
Pour le christianisme, l'âme est marquée par le péché originel. Il est racheté d'une manière collective via la Passion et la Résurrection du Christ ; et d'une manière individuelle par le Baptême. [puisque c’est Wiki-sa-race la laïque qui le dit…]
Pour le droitdelohmmisme, l’AME doit compenser le Grand Péché Originel. Elle en rachète la Faute d’une manière collective via l’accueil du Divers ; et d’une manière individuelle en contrepartie de rien.
A l’instar de l’Amérique pour les Irlandais affamés d’il y a un siècle, l’AME est la Terre Promise pour tous les damnés de la terre et c’est bien.
Vous connaissez tous – à défaut d’en profiter - la couverture maladie universelle (CMU) qui permet sans condition de ressources l'accès au soin, le remboursement sur la base Sécu des soins, prestations et médicaments à toute personne résidant régulièrement en France avec ou sans domicile fixe et qui n’est pas déjà couvert par un régime de Sécurité sociale (1,7 millions de bénéficiaires en 2006) Vous connaissez déjà moins la CMU Complémentaire. Sous condition de ressource, c’est une complémentaire santé gratuite prenant en charge ce qui n'est pas couvert par les régimes d'assurance maladie obligatoire. Elle permet de bénéficier d’une prise en charge à 100 % des dépenses de santé, sans avoir à faire l’avance de frais, y compris pour la part non remboursée par la Sécurité sociale et le forfait journalier hospitalier. En outre, les bénéficiaires n’ont pas à payer la participation forfaitaire d’un euro (4,2 millions de bénéficiaires en 2008) OK, c’est le coût nécessaire de la solidarité.
Vous connaissez en revanche sûrement fort mal l’Aide Médicale d’Etat (AME) puisque personne n’en parle. Voté en 1999 sous le Gouvernement Jospin sur l’initiative des ministres Aubry et Kouchner en même temps que la CMU et la CMU-C, l’AME est entrée en vigueur le 1° janvier 2000. Personne n’en parle parce que tout le monde fait profil bas. Tout le monde. Ceux qui nous gouvernent (croient-ils) qui l’ont trouvé dans le trousseau de la pacsée en CDD et qui, par facilité, se gardent bien d’y toucher (à l’AME, pas à la fille…) Et aussi les autres gigolos, ceux qui voudraient bien reprendre leurs places perdues en 2002 et dénoncent le traitement “inhumain” dont sont victimes les clandestins. Pourtant, ceux-là devraient se vanter auprès de la fille de lui avoir offert l’AME. Et bien non. Eux aussi se gardent bien d’en parler. C’est d’autant plus curieux que Marianne (pour faire plaisir à tout le monde, elle veut plus qu’on l’appelle France) ça devrait lui plaire. C’est une bonne fille charitable, compatissante, généreuse (la preuve, c’est toujours elle qui fait discrètement les chèques pour payer les cadeaux qu’on lui fait…) Et ouverte avec ça ! (à quoi, j’ose pas dire)
L’AME, donc, est principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France. L’AME a bien sûr été votée dans un élan unanime et cela dans un double souci parfaitement légitime : Sur un plan humanitaire, ne pas laisser crever des gens sans rien faire ; et sur un plan régalien, lutter contre le risque de diffusion de maladies contagieuses. Elle était donc réservée à l’origine à la seule prise en charge des prestations des hôpitaux (urgences, maternité et épidémiologie) Ouais… Concrètement, en matière de droit à prestations et couverture maladie, elle revient à aligner ces personnes sur les bénéficiaires de la CMU-C. Pour paraphraser le maire de Champignac, laxisme, dérives et surenchères droitdelhommiste sont les deux mamelles qui fournissent les gratuités dont s’abreuve l’aspirateur diversitudogène… Très vite, l’AME a pris en charge les visites chez le généraliste et l’ophtalmo, les médocs pour la grippe, etc. Et toute la chirurgie "à froid", le pontage coronarien du clandestin bantou comme la prothèse de hanche de la mémé algérienne régulièrement venue pour ça avec un visa touristique. Plus besoin de se cacher. Même plus besoin d’avoir un cousin germain travailleur immigré régulier qui se planque 15 jours en congé maladie pendant que vous vous faite enlever la vésicule pour le prix du voyage en utilisant frauduleusement sa carte de Sécu comme je l’ai vu faire bien avant 2000.
En 2000 le ministère évaluait à 490 millions d’euros par an le coût de l’AME. En 2004, on estimait à 130 000 le nombre de "bénéficiaires" ayant eu recours à l’AME (depuis, je ne trouve pas de chiffres publics)
Depuis, les dépenses de santé ont explosé. Selon le député Thierry Mariani, les dépenses de l’AME ont augmenté quatre fois plus vite que les dépenses du régime général ou de la CMU…
Bref, en France, aujourd’hui, les immigrés illégaux sont mieux couverts, en matière de santé, que ne le sont les immigrés légaux et les Français eux-mêmes.
- Et pendant ce temps-là, les mesures pour réduire le déficit de la Sécurité sociale rabotent les remboursements aux "assujettis cotisant" ADAFF (Avec Domicile et Assiette Fiscale Fixes)
- Et pendant ce temps-là, une étude d’UFC-Que Choisir dit que neuf millions de personnes en France ont renoncé à des soins en 2008 pour raisons budgétaires ; 20 % de plus qu’en 2004.
- Et pendant ce temps-là, le Consul Général de France à Jérusalem pose la première pierre des travaux de réhabilitation de l’hôpital Al Quds du Croissant Rouge palestinien à Gaza ville (montant des travaux : 2 millions d’euros) Une goutte d’eau, certes, au regard des 30 milliards de déficit estimés pour 2010 pour notre Sécu.
- Mais pendant ce temps-là aussi, notre chère Roselyne Bachelot annonce un plan d'un milliard d'euros sur cinq ans pour étendre le dépistage du Sida à l’ensemble de la population, semble-t-il dès l’âge de quinze ans. Il s’agit de le banaliser (pour ne pas stigmatiser les "populations à risque" ?) Et comme les professionnels de santé c’est pas suffisant, "des militants associatifs seraient habilités à pratiquer le dépistage" Le président de l'association Aides a d’ailleurs déclaré à Libération : "Ce plan, on aurait presque pu l'écrire"…
On avait déjà le vaccin H1N1, on est plus à ça près… Et puis ça favorise tellement notre attractivité pour les CPF dont nous avons tant besoin ! Quand on aime, on ne compte pas…
vendredi 8 octobre 2010
Au secours ! La bête immonde bouge encore !
Et alors ? Chic alors ! De quoi se plaint-on ?
L’autre jour, je m’en suis voulu (une fois de plus…) de ne pas être sorti avec mon appareil photo dans la poche (vieux plouc, j’sais pas prendre une image à la volée avec mon téléphone…) Dans la rue, donc, je passais devant le marchand de DVD avec son étal de boîtes vides et bien classées alignées à la parade sur le trottoir pour attirer le chaland. A un mètre de sa mère supposée, dressé sur ses talons, un gamin de 9-10 ans maxi fourrageait aussi fébrilement qu’elle dans un des paniers en s’arrêtant sur les titres et montages photos des jaquettes. Comme tous les autres, ce panier-là était fidèlement étiqueté : HORREUR …
Notre société modernoeud, ne l’oublions pas, est gentiment bordée par la carte Vitale, le principe de précaution, le risque zéro, la traçabilité rassurante des points Godwin, le palliative care et le lexomil. Dans un tel contexte, le maintien d’un minimum (n’en demandons pas trop) de santé mentale nécessite à l’évidence de laisser aux populations laborieuses (ou non) des occasions récurrentes de se faire peur (en toute sécurité, cela va de soi)
D’où Dracula, Vendredi 13, les aliens, le gore, Halloween, le réchauffement climatique, etc.
Et, bien entendu, aussi et surtout, la pétoche quasi millénariste du réveil de la Bête toujours féconde…
Et ça, M’sieur-dame, c’est pas du virtuel. C’est du bien concret qui fait vraiment peur. Va vous falloir encore aller défiler avec les chiennes de garde à l’appel des autorités morales. N’oubliez pas le gilet jaune. Ah ! Ce délicieux petit frisson d’angoisse au bas des reins de risquer peut-être une escarbille de lacrymogène dans l’œil si deux douzaines de puceaux et de grenouilles de bénitiers avec chapelets pouvaient contre-manifester ! (une demi-douzaine de crânes rasés en rangers avec gourdins d’après la presse, oui je sais…)
Car chaque jour nous apporte la preuve, encore et encore, que la Bête vit bel et bien toujours.
Il y a une dizaine de jours, je vous parlais de Christine McCafferty et du projet de résolution ("fruit de deux ans de travail") qu’elle avait concocté pour le Conseil de l’Europe (c’est ici) A vrai dire, je m’attendais à ce que ça finisse par passer comme une lettre à la poste après un combat d’arrière garde mené pour l’honneur et sans conviction par quelques députés rétrogrades.
Il n’en a rien été. Hier, à la stupéfaction générale, l’agent McCafferty de la Police du Bien s’est fait renvoyer dans ses buts en se prenant une gifle comme jamais aucun membre de cette docte assemblée parlementaire n’en avait ramassé !
Emmenés par des députés italiens et irlandais, les opposants à ce texte liberticide et totalitaire l’ont noyé sous 90 amendements et sont parvenus à imposer complètement leur point de vue.
Au final, en présence de l’agent McCafferty verdâtre, par 59 voix contre 51, le projet de résolution a été entièrement remplacé en séance plénière par un nouveau texte totalement inverse de celui adopté en commission. Le titre même en a été changé : "L'accès des femmes à des soins médicaux légaux: problème de l'objection de conscience" est devenu "Le droit à l'objection de conscience dans le cadre de soins médicaux" Un tel retournement ne s’était jamais vu.
Evidemment, l’agent McCafferty a estimé qu'il s'agissait d'un "jour de honte" pour le Conseil de l'Europe. Et la Baleine Naïve de service (Aline Baïf sur prochoix.org) n’oublie pas de dire "ce coup de force augure de futurs combats"…
Moi, je trouve-ça jouissif. Ça fait du bien de temps en temps et je me suis servi un whisky…
Mais c’est un peu court. Qu’en conclure ?
Et bien qu’on a une fois encore la preuve que le poisson pourrit par la tête. Que la tête soit pourrie à tous les étages, on le savait déjà, vous et moi. Un étage au-dessus est toujours plus pourri que l’étage du dessous. Mais ce n’est quand même qu’un postulat ; rien ne vaut d’avoir quelques cas concret indiscutables sous la main pour argumenter dans les dîners.
Quand par exemple un peuple d’en bas refuse un traité, l’appareil politique d’en haut se débrouille pour l’adopter et lui fait avaler le truc. De même, un "rapporteur" entouré d’une commission concocte des textes revêtus de l’aura d’experts à faire avaler contre son gré à l’assemblée d’en bas…
Pourquoi est-ce ainsi ? Parce qu'en "démocratie" un machin de niveau n n’est jamais véritablement issu de la volonté du niveau n-1. C’est toujours la résultante d’arrangements et de cooptations entre lobbies et maçonneries diverses sous le bienveillant arbitrage d’agents d’influence de l’Empire du Bien.
Ah ! Encore juste un mot : Toutes mes félicitations aux deux obscurs députés qui ont mené la contre offensive sans lâcher le morceau jusqu’à l’emporter. Un Irlandais et, surtout, l’Italien si bien nommé : Lucas Volonté…
L’autre jour, je m’en suis voulu (une fois de plus…) de ne pas être sorti avec mon appareil photo dans la poche (vieux plouc, j’sais pas prendre une image à la volée avec mon téléphone…) Dans la rue, donc, je passais devant le marchand de DVD avec son étal de boîtes vides et bien classées alignées à la parade sur le trottoir pour attirer le chaland. A un mètre de sa mère supposée, dressé sur ses talons, un gamin de 9-10 ans maxi fourrageait aussi fébrilement qu’elle dans un des paniers en s’arrêtant sur les titres et montages photos des jaquettes. Comme tous les autres, ce panier-là était fidèlement étiqueté : HORREUR …
Notre société modernoeud, ne l’oublions pas, est gentiment bordée par la carte Vitale, le principe de précaution, le risque zéro, la traçabilité rassurante des points Godwin, le palliative care et le lexomil. Dans un tel contexte, le maintien d’un minimum (n’en demandons pas trop) de santé mentale nécessite à l’évidence de laisser aux populations laborieuses (ou non) des occasions récurrentes de se faire peur (en toute sécurité, cela va de soi)
D’où Dracula, Vendredi 13, les aliens, le gore, Halloween, le réchauffement climatique, etc.
Et, bien entendu, aussi et surtout, la pétoche quasi millénariste du réveil de la Bête toujours féconde…
Et ça, M’sieur-dame, c’est pas du virtuel. C’est du bien concret qui fait vraiment peur. Va vous falloir encore aller défiler avec les chiennes de garde à l’appel des autorités morales. N’oubliez pas le gilet jaune. Ah ! Ce délicieux petit frisson d’angoisse au bas des reins de risquer peut-être une escarbille de lacrymogène dans l’œil si deux douzaines de puceaux et de grenouilles de bénitiers avec chapelets pouvaient contre-manifester ! (une demi-douzaine de crânes rasés en rangers avec gourdins d’après la presse, oui je sais…)
Car chaque jour nous apporte la preuve, encore et encore, que la Bête vit bel et bien toujours.
Il y a une dizaine de jours, je vous parlais de Christine McCafferty et du projet de résolution ("fruit de deux ans de travail") qu’elle avait concocté pour le Conseil de l’Europe (c’est ici) A vrai dire, je m’attendais à ce que ça finisse par passer comme une lettre à la poste après un combat d’arrière garde mené pour l’honneur et sans conviction par quelques députés rétrogrades.
Il n’en a rien été. Hier, à la stupéfaction générale, l’agent McCafferty de la Police du Bien s’est fait renvoyer dans ses buts en se prenant une gifle comme jamais aucun membre de cette docte assemblée parlementaire n’en avait ramassé !
Emmenés par des députés italiens et irlandais, les opposants à ce texte liberticide et totalitaire l’ont noyé sous 90 amendements et sont parvenus à imposer complètement leur point de vue.
Au final, en présence de l’agent McCafferty verdâtre, par 59 voix contre 51, le projet de résolution a été entièrement remplacé en séance plénière par un nouveau texte totalement inverse de celui adopté en commission. Le titre même en a été changé : "L'accès des femmes à des soins médicaux légaux: problème de l'objection de conscience" est devenu "Le droit à l'objection de conscience dans le cadre de soins médicaux" Un tel retournement ne s’était jamais vu.
Evidemment, l’agent McCafferty a estimé qu'il s'agissait d'un "jour de honte" pour le Conseil de l'Europe. Et la Baleine Naïve de service (Aline Baïf sur prochoix.org) n’oublie pas de dire "ce coup de force augure de futurs combats"…
Moi, je trouve-ça jouissif. Ça fait du bien de temps en temps et je me suis servi un whisky…
Mais c’est un peu court. Qu’en conclure ?
Et bien qu’on a une fois encore la preuve que le poisson pourrit par la tête. Que la tête soit pourrie à tous les étages, on le savait déjà, vous et moi. Un étage au-dessus est toujours plus pourri que l’étage du dessous. Mais ce n’est quand même qu’un postulat ; rien ne vaut d’avoir quelques cas concret indiscutables sous la main pour argumenter dans les dîners.
Quand par exemple un peuple d’en bas refuse un traité, l’appareil politique d’en haut se débrouille pour l’adopter et lui fait avaler le truc. De même, un "rapporteur" entouré d’une commission concocte des textes revêtus de l’aura d’experts à faire avaler contre son gré à l’assemblée d’en bas…
Pourquoi est-ce ainsi ? Parce qu'en "démocratie" un machin de niveau n n’est jamais véritablement issu de la volonté du niveau n-1. C’est toujours la résultante d’arrangements et de cooptations entre lobbies et maçonneries diverses sous le bienveillant arbitrage d’agents d’influence de l’Empire du Bien.
Ah ! Encore juste un mot : Toutes mes félicitations aux deux obscurs députés qui ont mené la contre offensive sans lâcher le morceau jusqu’à l’emporter. Un Irlandais et, surtout, l’Italien si bien nommé : Lucas Volonté…
Palmarès d’Avenir
Téléstar – 2 octobre 2010
Mais encore…
Mohamed (tout court et toutes ses variantes confondues) est le prénom le plus donné aux nouveau-nés masculins dans toute la région belge de Bruxelles (ou 6 à 7 des dix prénoms les plus choisis sont d’origine similaire, idem pour les filles…) C’est également le plus donné dans l’aire urbaine de Londres et dans trois des huit grandes régions d’Angleterre (3° prénom au niveau national, Pays de Galles compris) Le premier aussi à Milan en Italie, à Oslo en Norvège, et le 2° à Malmö en Suède…
Evidemment, Mohamed caracole en tête des choix des parents à Marseille (source) et dans le département de Seine St Denis (source)
Mais bien sûr, le ou la bisounours tire-à-la-ligne de Téléstar vous le dit : Mohamed n’est pas prêt de supplanter Pierre, Louis ou Paul. Et Anne-Marie a encore de l’avenir !
Ce qui compte, c’est le présent festif et la joie à chaque naissance dans une famille. C’est la chance de la France chaque jour renouvelée.
Palmarès SVP des prénoms en maternelle dans deux ans, en CP dans six ans, sur les listes électorales dans… , à l’ENA dans…
Mais notre bisounours de Téléstar reste accroché à l’instant présent comme l’arapède à son rocher. Il n’a pas la hauteur de vue et la lucidité visionnaire de Martin Hirsch. L’avenir de la France est dans ses berceaux et pas seulement dans ceux de la Bourgogne…
Etat Civil, discret sismographe de la dérive des continents, indicateur avancé des terres émergentes en général et de l’Afrique Boréenne en particulier…
Mais encore…
Mohamed (tout court et toutes ses variantes confondues) est le prénom le plus donné aux nouveau-nés masculins dans toute la région belge de Bruxelles (ou 6 à 7 des dix prénoms les plus choisis sont d’origine similaire, idem pour les filles…) C’est également le plus donné dans l’aire urbaine de Londres et dans trois des huit grandes régions d’Angleterre (3° prénom au niveau national, Pays de Galles compris) Le premier aussi à Milan en Italie, à Oslo en Norvège, et le 2° à Malmö en Suède…
Evidemment, Mohamed caracole en tête des choix des parents à Marseille (source) et dans le département de Seine St Denis (source)
Mais bien sûr, le ou la bisounours tire-à-la-ligne de Téléstar vous le dit : Mohamed n’est pas prêt de supplanter Pierre, Louis ou Paul. Et Anne-Marie a encore de l’avenir !
Ce qui compte, c’est le présent festif et la joie à chaque naissance dans une famille. C’est la chance de la France chaque jour renouvelée.
Palmarès SVP des prénoms en maternelle dans deux ans, en CP dans six ans, sur les listes électorales dans… , à l’ENA dans…
Mais notre bisounours de Téléstar reste accroché à l’instant présent comme l’arapède à son rocher. Il n’a pas la hauteur de vue et la lucidité visionnaire de Martin Hirsch. L’avenir de la France est dans ses berceaux et pas seulement dans ceux de la Bourgogne…
Etat Civil, discret sismographe de la dérive des continents, indicateur avancé des terres émergentes en général et de l’Afrique Boréenne en particulier…
jeudi 7 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
L’appareil judiciaire avoue deux choses :
Certains se scandalisent du traitement que nos juges infligent au citoyen Galinier et accusent nos magistrats de tous les maux. ILS SE TROMPENT et je vais tous vous rassurer. Tous. Aussi bien les connards de gauche qui s’imaginent que la justice est "aux ordres" que tous nos braves compatriotes qui voient naïvement deux poids deux mesures dans les décisions de justice.
IL N’EN EST RIEN. Et un des attendus de la décision de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Montpellier confirmant le maintient en détention du sieur Galinier en est la preuve (peut-être pas la preuve par neuf, mais par deux sûrement…) :
"Une mise en liberté pourrait aussi susciter l’incompréhension dans l’ethnie d’origine des victimes et faire craindre des représailles à l’égard du mis en examen"
Tout est dit :
1° Le rôle de la Justice est, par priorité et dans tous les cas, d’assurer la protection des présumés coupables, quels qu’ils soient. Il y a longtemps que c’est le cas et ça ne change pas. Cette avancée démocratique ne saurait être remise en cause ; elle ne l’est pas et ne le sera pas.
A ce titre, il n’y a pas deux poids, deux mesures comme un vain peuple tendrait à le penser… Donc, René Galinier reste en prison pour sa sécurité et c’est une décision de sagesse. A ce titre, corrélativement, il est tout à fait normal que Moncif Ghabbour ait été libéré puisqu’il n’est pas raisonnable de penser qu’il viendrait à l’idée d’un individu de l’ethnie d’origine de ses présumées victimes d’aller le chatouiller. CQFD
2° Le rôle premier de la Justice est la protection des plus faibles. Dans notre Etat de Droit, cette mission fondamentale se décline avec une pareille équanimité dans le domaine du droit des biens comme dans celui du droit des personnes.
S’agissant des biens, la protection des plus faibles s’applique évidemment par priorité aux présumés coupables les plus socialement défavorisés. CQFD
S’agissant des personnes, la Justice tient légitimement compte de la féodalisation de notre société marquée par une privatisation accélérée des missions régaliennes. La protection des personnes s’applique donc évidemment prioritairement aux présumés coupables qui ne bénéficient pas de la protection extralégale d’une communauté soudée et vindicative, d’un gang, d’une mafia, d’un milieu médiatique, politique, maçonnique, etc.
A l’évidence, la protection du présumé coupable dépourvu de tels soutiens implique son enfermement dans son propre intérêt.
Il n’est pas douteux que ce soit dorénavant le cas de tout plouc de base de l’ethnie FDS qui se serait laissé aller à causer le moindre tort à une victime ressortissant d’un milieu CPF. CQFD
Par atavisme sans doute, les FDS semblent statistiquement peu portés à léser leurs voisins et leur part dans le peuplement des prisons est encore largement minoritaire, semble-t-il (soyons prudents…)
Mais soyez rassurés. Un jour viendra…
IL N’EN EST RIEN. Et un des attendus de la décision de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Montpellier confirmant le maintient en détention du sieur Galinier en est la preuve (peut-être pas la preuve par neuf, mais par deux sûrement…) :
"Une mise en liberté pourrait aussi susciter l’incompréhension dans l’ethnie d’origine des victimes et faire craindre des représailles à l’égard du mis en examen"
Tout est dit :
1° Le rôle de la Justice est, par priorité et dans tous les cas, d’assurer la protection des présumés coupables, quels qu’ils soient. Il y a longtemps que c’est le cas et ça ne change pas. Cette avancée démocratique ne saurait être remise en cause ; elle ne l’est pas et ne le sera pas.
A ce titre, il n’y a pas deux poids, deux mesures comme un vain peuple tendrait à le penser… Donc, René Galinier reste en prison pour sa sécurité et c’est une décision de sagesse. A ce titre, corrélativement, il est tout à fait normal que Moncif Ghabbour ait été libéré puisqu’il n’est pas raisonnable de penser qu’il viendrait à l’idée d’un individu de l’ethnie d’origine de ses présumées victimes d’aller le chatouiller. CQFD
2° Le rôle premier de la Justice est la protection des plus faibles. Dans notre Etat de Droit, cette mission fondamentale se décline avec une pareille équanimité dans le domaine du droit des biens comme dans celui du droit des personnes.
S’agissant des biens, la protection des plus faibles s’applique évidemment par priorité aux présumés coupables les plus socialement défavorisés. CQFD
S’agissant des personnes, la Justice tient légitimement compte de la féodalisation de notre société marquée par une privatisation accélérée des missions régaliennes. La protection des personnes s’applique donc évidemment prioritairement aux présumés coupables qui ne bénéficient pas de la protection extralégale d’une communauté soudée et vindicative, d’un gang, d’une mafia, d’un milieu médiatique, politique, maçonnique, etc.
A l’évidence, la protection du présumé coupable dépourvu de tels soutiens implique son enfermement dans son propre intérêt.
Il n’est pas douteux que ce soit dorénavant le cas de tout plouc de base de l’ethnie FDS qui se serait laissé aller à causer le moindre tort à une victime ressortissant d’un milieu CPF. CQFD
Par atavisme sans doute, les FDS semblent statistiquement peu portés à léser leurs voisins et leur part dans le peuplement des prisons est encore largement minoritaire, semble-t-il (soyons prudents…)
Mais soyez rassurés. Un jour viendra…
Vivement le Monomotapa !
Petit cours d’histoire :
1. Les Russes avaient par deux fois obtenu sur les Allemands et sur les Autrichiens de très grands succès. Le manque de munitions et les fautes d’une administration déplorable ne leur permirent pas de poursuivre leurs victoires. 2. La nation souffrait d’un grand malaise. La révolution éclata, désorganisant l’armée, troubla, ensanglanta le pays et le conduisit à l’irrémédiable défaite.
3. Le tsar Nicolas II, faible et mal conseillé, abdiqua. Le gouvernement ne tarda pas à tomber aux mains des factieux et des violents. 4. Ce furent les soviets, conseils de soldats et d’ouvriers, qui imposèrent leur autorité et décrétèrent les mesures les plus extravagantes et les plus odieuses. 5. On se mit à emprisonner et à fusiller les suspects. Il y eut des massacres en masse. 6. Les travaux des usines et des champs, réglées par des ordonnances absurdes et vexatoires, s’arrêtèrent en partie. La famine sévit, et les grandes villes, Moscou, Petrograd, virent succomber les malheureux habitants qui avaient échappé à la prison et à la fusillade. 7. Dans cette Russie désolée, privée de tout, et terrorisée par les révolutionnaires, les Allemands reprirent facilement leur marche en avant.
__________________________________________
Et d’où nous sortez-vous cette horreur orientée, M’sieur ?
- D’un manuel d’Histoire de France conforme aux programmes officiels du Cours Elémentaire des Ecoles Primaires. Edition… 1938 (diffusé par Hatier)
Programme réparti en seize chapitres (de "Histoire de la Gaule" à "La grande guerre") regroupant 60 "leçons" distribuées en "récits" (106 récits en tout), chaque récit comportant une petite dizaine d’alinéas numérotés.
1° Leçon : Les Gaulois. … 60° et dernière leçon : Les victoires de la libération (avec un "L" minuscule, celle de 1918…)
Extrait du Chapitre seizième : "La grande guerre" – 59° leçon : "Trois ans de lutte". Vous avez ci-dessus l’intégralité du 102° récit : "La révolution russe". Le graphisme original a été scrupuleusement respecté (caractères gras, italiques, n° d’alinéa…)
Le manuel s’accompagne de questionnaires, exercices oraux et devoirs écrits.
Au hasard, voici le devoir écrit de révision générale n° 17 :
- Qui régnait sur la France : 1.à la mort de Du Guesclin ? 2.lorsque Suger était ministre ? 3.à la Saint-Barthélemy ? 4.lorsque Luther prêcha une nouvelle religion ? 5.lors de la prise de la Bastille ? 6.lorsque fut gagnée la bataille de Bouvines ? 7.lorsque Charles le Téméraire mourut à Nancy ? 8.lorsque le duc de Guise fut assassiné à Blois ? 9.lorsque saint François de Paule vint à la cour de France ? 10.lors de la prise d’Alger ?
Evidemment, s’agissant du fond de l’extrait, on pourrait gloser à l’infini sur soixante années de manipulations, de désinformation et l’aveuglement incrusté dans les crânes depuis 1944 alors que nos anciens avait déjà parfaitement compris le film. Pour synthétiser la chose en dix lignes à l’usage des 8-10 ans, il n’y aurait rien à ajouter aujourd’hui à ce texte vieux de 72 ans… Sur le fond, mais il y a la forme…
Evidemment, ça n’a rien à voir avec les actuels programmes d’histoire des CE2, CM1 et CM2. La question n’est pas là.
Relisez l’extrait à l’heure du texto, de la méthode toujours de fait semi-globââle et des résultats des évaluations. Pensez aussi aux devoirs de révision. La question que je me pose porte plutôt sur le vocabulaire, la précision des mots, la nuance dans la phrase courte, l’usage précis du passé simple et du passé composé ; et aussi (donc) sur l’apprentissage, l’effort demandé, la rigueur exigée, l’entraînement à la mémorisation, etc. Le travail, donc. Toutes choses indispensables à la compréhension et à une acquisition fiable. Et cela vaut pour toutes connaissances académiques, quel qu’elles soient.
Heureusement, pour les mots trop nuancés et le vocabulaire accentué, il y a maintenant les correcteurs d’orthographe. Pour ce qui est de la forme… Pour le sens et l’aide à la compréhension du monde comme il va, y a pas de souci. Faut rien brusquer et ça peut attendre. Les mômes comprendront tout au collège en étudiant la riche civilisation du Monomotapa.
1. Les Russes avaient par deux fois obtenu sur les Allemands et sur les Autrichiens de très grands succès. Le manque de munitions et les fautes d’une administration déplorable ne leur permirent pas de poursuivre leurs victoires. 2. La nation souffrait d’un grand malaise. La révolution éclata, désorganisant l’armée, troubla, ensanglanta le pays et le conduisit à l’irrémédiable défaite.
3. Le tsar Nicolas II, faible et mal conseillé, abdiqua. Le gouvernement ne tarda pas à tomber aux mains des factieux et des violents. 4. Ce furent les soviets, conseils de soldats et d’ouvriers, qui imposèrent leur autorité et décrétèrent les mesures les plus extravagantes et les plus odieuses. 5. On se mit à emprisonner et à fusiller les suspects. Il y eut des massacres en masse. 6. Les travaux des usines et des champs, réglées par des ordonnances absurdes et vexatoires, s’arrêtèrent en partie. La famine sévit, et les grandes villes, Moscou, Petrograd, virent succomber les malheureux habitants qui avaient échappé à la prison et à la fusillade. 7. Dans cette Russie désolée, privée de tout, et terrorisée par les révolutionnaires, les Allemands reprirent facilement leur marche en avant.
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Et d’où nous sortez-vous cette horreur orientée, M’sieur ?
- D’un manuel d’Histoire de France conforme aux programmes officiels du Cours Elémentaire des Ecoles Primaires. Edition… 1938 (diffusé par Hatier)
Programme réparti en seize chapitres (de "Histoire de la Gaule" à "La grande guerre") regroupant 60 "leçons" distribuées en "récits" (106 récits en tout), chaque récit comportant une petite dizaine d’alinéas numérotés.
1° Leçon : Les Gaulois. … 60° et dernière leçon : Les victoires de la libération (avec un "L" minuscule, celle de 1918…)
Extrait du Chapitre seizième : "La grande guerre" – 59° leçon : "Trois ans de lutte". Vous avez ci-dessus l’intégralité du 102° récit : "La révolution russe". Le graphisme original a été scrupuleusement respecté (caractères gras, italiques, n° d’alinéa…)
Le manuel s’accompagne de questionnaires, exercices oraux et devoirs écrits.
Au hasard, voici le devoir écrit de révision générale n° 17 :
- Qui régnait sur la France : 1.à la mort de Du Guesclin ? 2.lorsque Suger était ministre ? 3.à la Saint-Barthélemy ? 4.lorsque Luther prêcha une nouvelle religion ? 5.lors de la prise de la Bastille ? 6.lorsque fut gagnée la bataille de Bouvines ? 7.lorsque Charles le Téméraire mourut à Nancy ? 8.lorsque le duc de Guise fut assassiné à Blois ? 9.lorsque saint François de Paule vint à la cour de France ? 10.lors de la prise d’Alger ?
Evidemment, s’agissant du fond de l’extrait, on pourrait gloser à l’infini sur soixante années de manipulations, de désinformation et l’aveuglement incrusté dans les crânes depuis 1944 alors que nos anciens avait déjà parfaitement compris le film. Pour synthétiser la chose en dix lignes à l’usage des 8-10 ans, il n’y aurait rien à ajouter aujourd’hui à ce texte vieux de 72 ans… Sur le fond, mais il y a la forme…
Evidemment, ça n’a rien à voir avec les actuels programmes d’histoire des CE2, CM1 et CM2. La question n’est pas là.
Relisez l’extrait à l’heure du texto, de la méthode toujours de fait semi-globââle et des résultats des évaluations. Pensez aussi aux devoirs de révision. La question que je me pose porte plutôt sur le vocabulaire, la précision des mots, la nuance dans la phrase courte, l’usage précis du passé simple et du passé composé ; et aussi (donc) sur l’apprentissage, l’effort demandé, la rigueur exigée, l’entraînement à la mémorisation, etc. Le travail, donc. Toutes choses indispensables à la compréhension et à une acquisition fiable. Et cela vaut pour toutes connaissances académiques, quel qu’elles soient.
Heureusement, pour les mots trop nuancés et le vocabulaire accentué, il y a maintenant les correcteurs d’orthographe. Pour ce qui est de la forme… Pour le sens et l’aide à la compréhension du monde comme il va, y a pas de souci. Faut rien brusquer et ça peut attendre. Les mômes comprendront tout au collège en étudiant la riche civilisation du Monomotapa.
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