"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

lundi 14 mai 2012

Ah non ! Y en avait "quand même !"


Toujours la flemme de tripoter les boutons… Dieu sait pourtant qu’en dépit des quelques rares occasions de franche rigolade que ça me procure parfois, c’est globalement néfaste pour ma santé… Donc, je n’ai  toujours pas modifié les réglages du radioréveil. Le matin, je me dépêche de fuir ma chambre en laissant le connard de service bavasser tout seul dans le poste ; d’autant que je sais que l’engin lui aura de lui-même coupé le sifflet lorsque je reviendrai m’habiller après le rituel sacré de mon petit dej’ durant lequel j’écoute d’une oreille distraite les nouvelles locales suivies… du journal de Radio-Vatican. Et le soir, à une heure qui relève généralement déjà du lendemain, je n’ai qu’une idée, celle de me pieuter et je n’y pense pas. Bref, je suis toujours et encore réveillé par France-Cul’…

Ce matin, l’invité n’était autre que Gérard Larcher, personnage que j’ai eu l’occasion de croiser et dont j’apprécie la société et le gabarit d’honnête mangeur. A un moment, au cours de son propos dont j’ai oublié le thème, avec tout le poids de son quintal par essieu, le dit sénateur a placé en incidente une allusion discrète à certaine floraison de drapeaux le soir où la lumière est revenue.
Lui coupant aussi sec la parole, avec l’air outragé de l’instit’ oyant une obscénité dans la bouche d’un morveux de CE1, le bavasseur de service c’est exclamé : "Ah non ! Y en avait quand même !"

Exact ! Il "y en avait" Il suffisait d’ailleurs qu’il’ y en ait un seul pour invalider toute remarque forcément nauséabonde à ce sujet. C’est comme le nègre de service qui donnait bonne conscience au parlement au temps pourri des colonies…   Le fait qu’on supporte encore la présence résiduelle de ce genre d’erreur montre bien que nous sommes en démocratie ! La preuve :
En attendant, on n’a pas fini de supporter la Radio de Service Putride. Perso, contrairement à certain confrère, j’arrive de moins en moins à lui trouver quelque chose de Comique…   

5 commentaires:

  1. Tous ces collabos me font vomir.
    Je ne les écoute pas.

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  2. Quelle journée de MERDE ce 15 mai !

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  3. Y en avait un ou deux au début, puis, au bout d'un
    moment, y en avait plus...tiens, bizarre.
    Sarko ayant loupé l'occase -parmi tant d'autres-
    de supprimer le Service Putride, nous n'avons pas
    fini, en effet, de déguster ce genre de joyeusetés.
    Sincèrement, Radio Vatican est moins crispant.

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  4. En tout cas ce 10 mai fut mes 46 ans!Et pour France-cul,je n'ecoute quasiment plu rien,TV en particulier,sinon quelques bribes saisies ici ou la,dont celle-ci sur france-culture c'etait un matin il devait être 08h00 environ,une personne de l'AMM (autorisation de mise sur le marché..devait-il être futur retraité?futur licencier?:-))pour se donner le droit de dire:un medicament a partir du moment qu'il est efficace,il est néfaste..depuis lors(mais bien avant en fait) je médite.
    Possible donc,de denicher quelques verités bien senties sur ces ondes radio.
    Au plaisir Ploucém.
    Dom.

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  5. kobus van cleef17/05/2012 13:29

    ha non y en avait un

    ça fait penser à cette anecdote sur guitry à qui son maitre d'hôtel demande lors d'un dîner s'il doit faire servir le fromatche
    et guitry , fort économe , lui répond "quelle idée ...y en avait dans les pâtes !"( rapportée par frédéric dard)

    là c'est pareil

    pas de drapeaux français ? quelle idée , voyons , y en avait....un ou deux , juste histoire de donner la caution républiconne

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