"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 12 mars 2013

Hollande mise sur le mercurochrome et Sarko bouge encore…



Le premier mise aussi sur Urgo, "le pansement des héros" qui colle aux paluches et aux basques du capitaine Haddock…

Il a trouvé le truc : S’imposer la corvée d’aller bimestriellement (pas plus, faut pas déconner non plus) passer deux jours en province. Deux jours consécutifs chez les bouseux ! Vous rendez-vous compte ? Pour se rapprocher des Fwançais et leur expliquer… Avec deux cordes à son petit violon.
La première corde : Une déambulation dans les rues parmi les Français. Déambuler : "Action de se promener selon sa fantaisie sans un but précis". C’était sympa. D’abord, des photos bras-dessus bras-dessous "au contact" avec de vrais gens. Surtout pour la télé avec une diversité aimable, souriante et heureuse d’être là… Bien sûr, il y a bien eu quelques contrariétés mineures tant les gens sont méchants. A la télé, on n’a pas hésité à diffuser en boucle les deux phrases de questionnement véhément du pauvre type qui avait naïvement bien voté, preuve s’il en est de la liberté de l’information… Mais il est bien regrettable de n’avoir pas profité de ce petit incident pour rassurer les Français quant à la redoutable efficacité des services de sécurité alors-même qu’ils en doutent !  Il fallait aller sur le net pour réaliser qu’entre l’instant où l’olibrius a éructé la première syllabe de sa première phrase "- Monsieur Hollande ! …" et l’instant où il a disparu au coin de la rue cinquante mètres plus loin, ceinturé et quasiment porté par trois malabars en civil, il ne s’est écoulé que 6 secondes (j’ai repassé trois fois la scène, chrono en main…) !
Heureusement, cet épisode contrariant (qui ne se reproduira plus, nous a-t-on assuré) n’a pas empêché que ce fut un vrai moment de bonheur (faut que je phone à Rebsamen pour savoir ce qu’il fume) Dépassé 1° a enchaîné petites phrases et déclarations reflétant le volontarisme serein, la profondeur et l’acuité visionnaire de sa pensée et de sa philosophie de l’action. J’en ai retenu deux d’une exceptionnelle densité humaine :
- A la fille qui refusait d’être photographiée à ses côtés en lui disant "on vous voit trop à la télé", il a répondu, oracle de lui-même : "- Pas assez ! Pas assez !"
- Sortant d’un bar et passant devant une table de buveurs, assis, modérément concernés et plutôt divers qui ne lui demandaient rien, il a su leur dire : "- Ne vous dérangez pas" et… "- A bientôt."

               La deuxième corde, évidemment : Rencontrer les forces vives, faire de la pédagogie pour donner du sens à l’action de l’exécutif... Et visiter des usines performantes. A Montebourg-de-mes-deux de se coltiner avec les entreprises en fin de vie. Au Président de redonner espérance aux Français et Fwançais en mettant en avant les entreprises les plus performantes et porteuses d’avenir. Il est donc allé visiter l’usine qui fabrique les pansements Urgo. Usine dépendant d’un groupe produisant aussi la Juvamine, le Mercurochrome, toutes sortes de petits produits de premiers soins et… des préservatifs. Groupe dont le manager s’enorgueillit de miser pour sa notoriété sur l’innovation la qualité les slogans courts et efficace… L’un avec ses compléments alimentaires, désinfectants, pansements, capotes et clips débiles, l’autre avec ses transferts sociaux, luttes contre les dérapages, emplâtres sur jambes de bois, principe de précaution et langue de bois, ces deux-là ne pouvaient que se retrouver avec leurs solutions pour relancer la croissance…   
    
Par ailleurs - ce qui n’a pas forcément rien à voir - j’apprends par le canard que, comme le canard, Sarkozy-qu’on-ne-verra-plus serait toujours vivant.

Ne sachant qu’en dire, je me contenterai de vous copier-coller ci-après quelques lignes du billet de Gabrielle Cluzel publié ce matin sur Boulevard Voltaire :

"(…) Il faut dire que le président bling-bling conduisait nos affaires comme une belle jaguar rouge, enfoncé au fond du siège en cuir avec une main déterminée sur le volant, l’autre, paternaliste, sur la cuisse de la France : « Détends-toi, chérie, je contrôle tout. » Prodigieusement agaçant mais plus rassurant, somme toute, que notre nouveau chauffeur terriblement normal, avec sa petite auto qui ne passera pas le contrôle technique, son GPS qui ne trouve jamais la liaison satellite, sa conduite hésitante et ses atermoiements dans les carrefours : « Tu me dis quand ça passe au vert ? Et si on faisait demi-tour à gauche, dans l’impasse ? » (…) Dire que l’on trouvait le monsieur passablement grotesque avec ses « Si tu reviens, j’annule tout » et autres « avec Carla, c’est du sérieux ». Mais nous ignorions alors que le Vaudeville de Sarko, c’était beau comme du Claudel à côté de ce qu’allait nous jouer son successeur…"

1 commentaire:

  1. kobus van cleef16/03/2013 12:48

    Effectivement, avec Grollande,y a de l'urgo dans l'air....
    Lorsque le pays des drouadlomm' aura pris le mur des réalités en pleine poire....

    RépondreSupprimer