Oui, avant le 0 heure où c’est
qu’après on ne peut plus causer propagande (un zéro, forcément…), avant le samedi sinistre, avant le dimanche soir où c’est qu’on va les
entendre de nouveau (mais
pas à frais nouveau et qu’après, si
Dieu nous a bien en Sa sainte garde, peut-être qu’on les entendra plus
moins…), avant le lundi où des cons,
haletants, attendront sur le perron de l’Elysée une déclaration qui sera vide d’avenir…
ou ne viendra pas…
Bref ; avant le glouglou que fait un pédalo dont les flotteurs
percés font des bulles - rien que des bulles – pendant que l’engin s’enfonce,
désormais inexorablement, dans les flots sombres où un thon digère un reste de naufragé
de Lampedusa.
Et le bruit de ce glouglou couvrira peut-être (mais j’en doute) celui du piétinement désordonné des guignols surdimensionnés courant
dans tous les sens sur le pont surchargé du pédalo méduséen à la recherche
désespérée, chacun pour soi, d’une prébende bouée de secours encore républicaine et citoyenne…
Mais je m’égare…
Tout a (presque) déjà été dit en Une de Libé
lundi dernier :
Je voudrais quand même attirer votre attention sur un signe particulièrement
parlant du niveau de panique qui règne à bord :
Quand on joue sa peau place, il arrive que la gravité de la
situation soit telle qu’on oublie complètement tous ses grands principes ou, du
moins, d’accorder la moindre importance au fait d’en donner l’apparence.
Regardez-moi ces guignols qui nous ont saoulé avec la parité alternée sur
les listes ; au point d’inventer les paires pour les conseillers
territoriaux. Regardez la brochette de l’estrade :
C’était le "Grand
rassemblement"
de fin de campagne de Patrick Mennucci hier soir à
Marseille. Annoncé au métro Noailles, il a finalement eu lieu place des Mobiles
devant le kiosque à Musique. Une assistance clairsemée de maxi trois cents
personnes réunies avec l’appui du parti de Mélenchon et, surtout, du bar à
merguez gratuit… Où est Samia ? Où est Marie-Arlette ? Dès que tout
fout le camp, on se fout du kitch de la parité et des moulins à prière de la
gauche morale. Ne reste que ce qui compte vraiment :
les vieux caciques clientélistes et les gros bras…
"Chassez le naturel, il
revient au galop" Le réel aussi…
On voit pas bien ce qui est écrit sur la banderole...
RépondreSupprimer"Contre le...." et puis plus rien....
Tentons, nous aussi, la banderole qui tue, celle qui pue bien des pieds dans une ville qui n'en demandait pas tant....
" contre le.... parti de l'étranger et pour celui du chtonien "
" contre le mal de dents et la rage du cul "
" contre le sexe solitaire et la délectation morose "
" contre le vice paré des couleurs de l'A-vertue "
Je suis sur qu'on peut trouver mieux
Le problème avec le kitch de la parité, c'est qu'il n'en reste pas seulement de vieux caciques clientélistes et gros-bras,
RépondreSupprimermais des lois d'airain en bonne et due forme, comme la parité obligatoire homme-femme des listes électorales, qui fait que des femmes se forcent à accepter que leur nom figure sur une liste uniquement pour que la liste existe, et alors que ce n'est ni leur volonté ni leur désir.
L'égalité n'est pas la symétrie, c'est vrai dans ce cas comme dans tous les autres.
Je souhaite que cet entêtement à mal-traiter les français soit payé le plus cher possible par ce gouvernement.
Mais j'ignore quand et comment, car malheureusement, concernant (en particulier) les méfaits de M.A.Carlotti pilotée par FHollande, ceux-ci perdureront sous la forme des lois promulguées alors même que leurs promoteurs fous sont répétitivement désavoués.