C’est
vrai qu’on se croirait revivre cette foutue "drôle de guerre" à la
39-40 d’attente d’on-ne-sait-pas-quoi où, dans les "équipages" du
"secteur fortifié" que commandait mon grand-père, mine de rien, en
tapant le carton, l’avant-garde ouvrière cassait
le moral des nous-vaincrons-car-nous-sommes-les-plus-forts…
Aujourd’hui,
on attend tous je-ne-sais-pas-quoi sans trop voir que sous leurs airs d’incapables
entarlouzés les clones version 2.0 modernoeudes de Lénine et Staline sont en
train de nous repréparer softpower les
grandes liquidations des années 20 à 50… Un mélange de fin de règne et de
stand-by sans illusions. Bien sûr, l’enchevêtrement en sac de nœud des Sarkogate vraies ou inventées est tel, à
dessein pour meubler les cases de cerveau disponibles, que c’est trop pour les
neurones et sature l’espace au point qu’on ne voit plus les affiches appelant à
se méfier de la "5° colonne"… Du coup, les blogueurs de gouvernement la jouent profil bas pour ne pas affoler
le bourgeois et les réacs se lassent. Je le vois bien dans ma petite boutique
dont la courbe des stats connaît
depuis fin janvier une inversion qui ravirait celle du chômage. Sûrement dû en
partie à la vacuité de bien des billets de simple remplissage, mais pas
seulement. On n’a plus le goût à rien…
Heureusement,
nous avons l’Amiral ! La guerre est
déclarée ! Oui. Et pire que ça : C’est la blogwar, n’ayons pas peur des mots. L’Amiral, donc, a décrété la
mobilisation générale et la levée en masse. On
rappelle même les plus de cinquante ans ; au point que le misanthrope du Plessis a renoncé à se réfugier à
St Pierre et Miquelon pour répondre à l’appel en territoire ennemi avec ses chiens. Et sûr que le petit mousse est
en treillis dans sa cour d’école avec sa catapulte…
Alors
le Plouc-em ? Ben, en dépit de ses médailles de vétéran acquises sur divers
théâtres d’opérations, vu son âge, l’état
de ses coronaires, sa faible acuité visuelle de plus-myope-tu-meurs et son
tonnage par essieu, compter sur lui comme grenadier-voltigeur en première
ligne, pour la guerre c’est pas gagné… Ceci-dit, pour la blogwar, avec son sens patriotique intact, il se porte volontaire pour
l’arrière comme capitaine d’habillement.
Il s’engage à avoir l’œil dans les coins et à user comme d’hab’ de ses
anciennes compétences d’artilleur et d’artificier pour tailler un costume à l’hostile passant à sa portée.
Bienvenu dans nos rangs. Pour ce qui est des prouesses militaires que l'on peut accomplir quand on n'y voit rien je vous conseille de lire Aztec de Jennings, ça vous mettra du baume au cœur.
RépondreSupprimerMais toute armée digne de ce nom a besoin de fourriers. Sans matériel et logistique, nos troupes feraient assurément long-feu.
RépondreSupprimerPourquoi le combattre? Il va sans doute se saborder à moins que son fiel ne l'étouffe.
RépondreSupprimerQuand je pense que je l'avais mis dans mes liens! Je suis ouvert à toute argumentation mais, à la première insulte, il est passé à la poubelle.