Avec
son dictaphone planqué sous son veston, Patrick
Buisson assure le plan de charge
des médias. Dans les débats à la
télé, c’est la saturation. Au point d’estomper un peu l’Ukraine. Bon ça, Coco !
En réduisant le temps d’antenne consacré à Kiev et la Crimée, ça cache un peu
sous le tapis l’amateurisme impuissant de l’U.E. suppliant l’Ukrainien putschiste
d’accepter ses onze milliards qu’elle n’a pas pour payer son gaz au Russes… Et
ça tombe à point pour plonger la dwouâte dans la sidération. Ouf ! Ça fera
au moins huit jours de gagné où l’actualité renverra en bas de page
intérieure la discute improbable sur le Pacte de responsabilité, les
avertissements de l’Europe sur notre gabegie, etc. Pour ce qui est des méthodes
du KGB de la DCRI, no panic ; il n’y aura pas d’Anna-gate, nous,
les journalistes d’investigation, on
sait faire ce qu'il faut…
Bref,
puisque tout va pour le mieux, je peux me permettre de parler ciné.
Jusque-là
seulement disponible en DVD sans aucune promotion, il a fallu près de deux ans
pour que, sous la pression des internautes, le film Cristeros trouve enfin un
distributeur en France qui le "sorte" en salle nonobstant l’exception
culturelle que le monde nous envie.
Pour
en savoir plus sur cette magnifique superproduction comme savent les faire les
amerloques, il vous suffira d’aller lire le billet de l’ami Koltchack.
Non,
ça ne suffira pas…
Même
si la sourde autocensure du milieu ne peut empêcher sa sortie, ce film embarrasse nos bien-pensants. Il leur
reste encore l’espoir de pouvoir dire en ricanant : "- Vous voyez, il a fait flop.." ou "-
Il n’a pas trouvé de public…"
Non
seulement je vous invite donc à aller le voir (sortie programmée le 14 mai)
mais, surtout, ne restez pas inactifs :
-
Inscrivez-vous dès à présent sur l’espace dédié qui, le moment venu, informe le
spectateur sur la salle la plus proche de chez lui où le film qu’il souhaite
voir est programmé.
-
Et parlez-en autour de vous…
Plus
nous serons nombreux à le faire, plus on aura de chance qu’il passe dans les grandes
salles de centre-ville et les multiplexes. Et qu'il reste plus de huit jours à l’affiche…
tweeté et retweeté !
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