L’anthropologie
ne serait-elle qu’une branche secondaire de la zoologie ? Cette
angoissante question devrait tarauder l’esprit de tout homme humain plus
ou moins bien né ayant correctement
assimilé toutes les avancées indiscutables
et indiscutées des connaissances
acquises depuis la nuit des temps en générale et les Lumières en particulier. Je pense, entre autres, à la mort de Dieu et à l’Ecologie, nouveau culte animiste
sacrifiant à la terre, à l’animal, au végétal, à l’atmosphère et à la pluie (rien à voir avec l’écologie humaine, faudrait pas déconner…)
Parmi
les organismes vivants, aux côté des
végétaux et des champignons, y-at-il les animaux et l’homme ? Ou seulement
les animaux dont l’homme ne serait qu’un spécimen dévergondé, voire carrément dévoyé,
suite aux bienfaits de la sélection naturelle chère à Darwin ? Grave question qu’avec courage je n’élude pas.
Bref,
l’Homme est-il un animal comme un autre ?
Du
paléolithique archaïque jusqu’à un jadis difficile à dater (de toute façon
avant-hier soir à l’aune de l’apparition de la vie), philosophes et prophètes primitifs,
donc bas de front, ont développés moult arguments en faveur de la distinction absolue entre l’Homme et le
règne animal. En plus des autres créatures de Dieu la nature, nouzôtres,
même les indiens Guaranis, aurions un truc en plus, généralement appelé âme que Médor et le poisson rouge n’auraient
pas. Qu’en savent-ils ? D’ailleurs, on n’a jamais réussi à isoler ce truc en laboratoire…
Paraît
aussi que nous serions les seuls à savoir que l’on va mourir. Mon cul ! Z’avez
déjà vu un animal des espèces dites supérieures rester planté là en faisant un
grand sourire et un petit geste de la main, amical et bisounoursien, à son prédateur naturel, même si la rencontre de l’autre est l’apothéose
des fins dernières ? Alors que j'en vois certains chez nous...
En
définitive, quel est le discriminant,
simple, à la portée de tous et visible à l’œil nu, qui fait la différence entre
l’Homme et l’animal ?
Eh
bien je vais vous le dire.
Chez
l’animal, il est aisé d’observer que c’est toujours le mâle qui est le plus
beau !
Comparez
le lion et la lionne ; le taureau et la vache, le cerf nubile avec ses
bois (on
dit brocard, je crois) et
la biche… Ça se vérifie très bien chez les ovipares à plumes : Regardez le
coq et la poule, voyez le paon, pensez au Colvert et à sa dame cancanière fagotée
d’un gris maronnasse de chaisière d’église…
C’est
toujours le mâle qui doit faire des efforts de toilette et transpirer dans les
salles de gym pour espérer attirer l’œil de la femelle.
Bien
sûr, vous allez me dire que ce n’est pas évident chez les poissons. Mais ça n’a
rien à voir. Vous n’allez quand-même pas me citer en référence des gens tellement primitifs qu’ils larguent
leurs gamètes au hasard dans l’eau polluée par la pisse des voisins et ignorent
égoïstement les joies des étreintes charnelles…
Vous
êtes également foutus de me rétorquer que, chez les mammifères abonnés aux
dites étreintes, les mâles ne se distinguent guère des femelles que par leur
braquemart dans le cas, notamment, des chiens et des chevaux… C’est oublier qu’il
s’agit là des meilleurs amis de l’homme
et que ce n’est pas neutre dans cette affaire. Le désir mimétique pousse sans doute ces gens-là à rechercher une apparence visuelle d’hermaphrodisme ou
d’androgynat assez répandue de nos jours tant est bizarre l’actuelle évolution
darwinienne de notre espèce… Quant aux chats, ne m’en parlez pas. Ces panthères
lubriques miniatures égocentrées et auto-suffisantes ne sont pas des amies de l’homme
mais d’odieux squatteurs saignant les économies de vieilles esseulées en achat
de litières et croquettes.
Bref,
ne nous égarons pas. Loin d’être imbitable, il est indubitable que ce qui
distingue l’espèce humaines des autres erreurs de la nature, c’est que :
Chez nous, c’est la femelle qui est la
plus belle !
Point
barre.
Et si Najat est hors-sol au point de trouver
ça machiste et de vouloir qu’on soit des sardines pour être tous pareils, on n’en
a rien à foutre !
Vous exposez là un point de vue de mâle, certes bien compréhensible et même parfaitement naturel, mais qui n'est pas forcément partagé par nos femelles. Je me rappelle avoir entendu une bonne copine me soutenir qu'il y avait beaucoup plus d'hommes beaux que de belles femmes. La chose ne m'a jamais frappé, étant comme vous hétérosexuel et répondant naturellement aux stimuli visuels qui poussent le mâle humain vers la femelle de la même espèce, allant moi aussi jusqu'à leur attribuer des qualités esthétiques (car, n'étant pas des bêtes, il nous faut bien donner un peu de hauteur à nos motivations).
RépondreSupprimerDe plus, les hommes étant souvent élevés par des femmes, celles-ci les persuadent très tôt des qualités esthétiques de leur sexe et font bien des efforts pour exalter celles-ci (maquillage, toilettes, bijoux, soins de beauté, etc.) afin de conforter la croyance qu'elles ont initiée.
Votre point de vue est farpaîtement pertinent. Il recèle cependant un zest de suspicion de tromperie cosmétique de la part de nos compagnes qu’elles ne vous pardonneront pas. Et puis votre propos recèle comme un zest de « gender studies »…
SupprimerQu’elles soient attirées par les hommes (et pas par des post-ados androgynes pour la plupart d’entre-elle) c’est rassurant pour l’avenir de l’espèce. Manquerait plus que ça ! Mais un homme n’est pas une femme et une femme n’est pas un homme n’en déplaise à Najat (qui sait d’ailleurs en profiter…)
Donc j’assume et j’insiste : Je ne suis pas un canard et elles pas des poules ! Laissez-moi mes illusions^^
et de plus on est si bien dans les bras d'une personne du sexe qu'on a pas
RépondreSupprimerEt pour paraphraser ce bon docteur Knock:un hétérosexuel est un homosexuel qui s'ignore.
RépondreSupprimer