"Comme tout
le monde, j’assiste impuissant, effaré, à l’effondrement de l’actuelle
présidence…"
[…]
"- La
première [explication] est la plus
simple, la plus répandue, sinon la plus consensuelle voire unanime.
L’arrivée de M. Hollande à l’Elysée comme erreur historique : dès le
départ, il n’était pas fait pour le « job ». Son remplacement en
mai prochain devrait [?] remettre la
France sur de bons rails.
La seconde est plus complexe et
préoccupante. Monsieur Hollande n’est pas moins intelligent ni plus cynique que
n’importe quelle personnalité politique parvenue à ce stade. La calamité n’est
pas dans l’homme, mais dans l’institution présidentielle telle qu’elle se
présente aujourd’hui, qui porterait en elle les germes de la déraison. Le
sentiment de toute puissance et de sublimation du moi (notion
de premier français) mêlé à la réalité de l’impuissance face au réel, dans
un contexte de solitude morale élyséenne, sous le feu d’un lynchage
médiatique permanent et des réseaux sociaux, d’une violence inouïe, dans
un contexte de nihilisme général, pendant cinq ans, en situation
d’irresponsabilité (absence de sanction
possible), conduirait n’importe quel homme à une dérive de ce
genre. Sous d’autres formes peut-être, le prochain est condamné lui aussi à
plus ou moins brève échéance."
[…]
Maxime TANDONNET
(le début et la suite du billet à lire chez l’auteur)
Je n'ai pas votre plume mais mon effarement est grand ! Où comment scier les barreaux de la chaise sur laquelle il est assis ! Est-il aussi imbu de sa personne pour ne pas comprendre qu'il perd ainsi toute crédibilité , qu'il rabaisse ainsi la fonction de président , qu'il dégoûte encore plus les gens de la politique, surtout des hommes politiques, qu'il plonge la gauche dans des profondeurs abyssales ! Pauvre de lui ! Il ne lui reste plus qu'à partir la tête basse !
RépondreSupprimerLa seconde explication est totalement fausse. Si la fonction présidentielle est autant dévaluée, il ne faut pas chercher ailleurs que dans la nullité absolue de celui qui, bien malheureusement, l'occupe, à la suite d'une des plus patentes erreurs de l'Histoire et du suffrage universel réunis. Ce gugusse n'aurait jamais dû être là où il est, et son élection est probablement une des pires catastrophes de l'histoire récente de la France.
RépondreSupprimerPas d’accord ! La venue aux affaires non pas d’un "tueur d’Etat" mais d’un "tueur de sous-préfecture" n’est pas une simple erreur dramatique. Elle est bien la résultante obligée et irrésistible d’un système de sélection par des médiocres de plus en plus médiocre conduisant au choix par compromis, facilité et lassitude du plus grand commun dénominateur de médiocrité rassurante offert sur le marché à un instant T. Et par un effet boule de neige, ça ne peut que s’accentuer en progression géométrique. On n’a ça que chez nous et aux USA. Et ça va se vérifier chez eux en novembre et chez nous en main prochain.
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