On
a beaucoup glosé sur l’émission Ambition
intime chez M6 où une "journaliste" convenablement carrossée fait
chaque fois longuement "passer à confesse" un de nos pantins de l’estrade [1], tous
avides de venir se déculotter devant nous, tant ces aliens d’un genre particulier ont besoin, quelque part, de ressembler à des humains…
Certains
ont vivement critiqué ces petites pièces de théâtre en déplorant une piipôlisation outrancière du live-story politique. Mais ce n’est là
que de la posture de Tartuffe ; car toulemonde
en redemande et personne ne se serait senti obligé de s’en plaindre si le Cohen
[celui
qui est le tenancier des listes noires de l’audiovisuel] n’avait pas relevé le scandale :
l’animatrice du truc avait trinqué "façon copines" avec Marine Le Pen…
Dans
la même catégorie, Pujadas sur France2 tente de faire vivre une émission tardive
sur le même thème avec Léa Salamé. Déjà, ça s’appelle L’émission politique, ce qui est quand-même plus érotofuge qu’Ambition intime quand il s’agit de retenir l’œil de l’acuraba
feuilletant Télé7Jours pour meubler
sa soirée. C’est certes là un handicap initial que les programmateurs s’emploient
à compenser par le choix des interviouvés.
Ceci-dit, il y a parfois de mauvaises pioches…
C’est
ainsi que jeudi dernier l’invité était Bruno
Le Maire et que l’émission a réalisé à cette occasion le pire score d’audience
obtenu, toutes catégories d’émissions confondues, par la chaîne publique
généraliste France2 depuis cinq ans !
Et
pourtant ! Nous ne sommes pas naïfs et nous savons que ce genre d’émission
est négociée en amont avec les communicants de l’invité, tout est millimétré,
tant en ce qui concerne le scénario
que la position des acteurs sur scène, les éclairages et les mouvements
de caméra… Or, la manière de filmer (en direct) cette 4° émission était totalement
différente des trois premières (Sarko, Montebourg, Juppé) Il est évident que cela n’a pu se
faire qu’en accord avec les exigences de l’invité.
Nous
savons que Le Maire fait feux de tous bois pour incarner le renouveau… Bon. Ayant jusqu’à maintenant
été infoutu de nous présenter quoi que ce soit de nouveau pouvant nous laisser espérer un renouveau, il est désormais avéré que, pour lui, seule la forme pourra tenir lieu de fond !
Et
pour ce qui est de la forme, quel genre de superficialité à sa portée
reste-t-il au "gendre idéal" pour retenir l’attention de la ménagère
de cinquante ans, de la bourgeoise délaissée et de la shampouineuse mal baisée ?
Allez
lire l’analyse faite par Ingrid Riocreux de la prestation Léa-Bruno.
Vous vous ferez ainsi une petite idée de l’épidermisation
progressive des arguments politiques…
Ne
nous soucions pas de l’avenir de Bruno Le Maire. Il pourra toujours faire
danseur mondain.
"Ayant jusqu’à maintenant été infoutu de nous présenter quoi que ce soit de nouveau"
RépondreSupprimer1200 pages de propositions,excusez du peu(je blague,)
Un futur " vrai " président a un programme
RépondreSupprimerde dix lignes , pas de deux kilos .
La valetaille s ' occupe du reste , elle est
payée pour ça , ce qui ne l ' exonère pas
d ' être honnête et d ' aimer la France , vraiment .
C ' est là que les choix du président deviennent
plus délicats ...
Labolisbiotifool